Faire que le Temps d’Hier Soit en Avance sur le Temps de Demain – 3 Aout 2011 – A la Porte de la Délivrance

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MP4 MP3 D. a créé un processus fondamental, il y a d’abord un dévoilement de la Source, ensuite, la réalité prend le dessus sur la Source car le monde est l’endroit ou tout se voile !
On demande alors à l’homme ´jeté´ dans ce voile de découvrir la Source. Pas évident mais c´est le projet!
S’il fait l’effort, s’il réussit, le dévoilement final du Divin sera plus fort que le niveau qu’avait le Divin avant de se voiler !
Essav porte des Bégadim (racine Bégued, trahison, provocation) alors que l’endroit du Beth Hamikdach s’appelle Levouch (racine boucha, honte, pudeur) !
Mais la force de Yaacov est de prendre tout le mal du monde pour le transformer en bien (Itshak sent les les Bégadim que porte Yaacov, il sent le gan Eden bien que ce soit les Bégadim d’Essav, Bigdé Cohen Gadol).
Le Baal Téchouva porte des Bégadim alors que le Tsadik porte des Levouchim !
Transformer le mal en bien et non uniquement le fuir !
Le BéPhoal voile BéKoah dans la Création (Batel dans le Yech, service d’Elokim) !
Une Création qui provient du Chem Avayé (Bitoul BéMétsioute) entraine que même si l’homme n’est pas en service Divin, il reste connecté à la Source alors que la connexion de type Elokim dépend du moment du service Divin !
Cohen (homme) dans le Makom Hamikdach(espace) durant le Chabat(temps) correspond au Moussaf de Chabbat qui est donc le moment du plus haut niveau de connexion à D.!
Le rabbi explique que la notion espace temps est une notion très subjective qui n’existe pas vraiment et est liée à une des facettes les plus extérieurs du Divin, à savoir Elokim, …théorie de la relativité !
Mais une création issue du Chem Avayé (Yech Avayé Bamakom Hazé ??? se demande Yaacov sachant que l’énergie créatrice de D. est toujours présente et ca, Yaacov le sait…en réalité, il remarque qu’Avayé est ici) donne des énergies inimaginables !
Le Beth Hamikdach dévoile ce qu’est cet endroit, il est une antenne.
L’endroit est au delà de toutes les limites que nous connaissons, c’est pourquoi nos maitres nous disaient que l’endroit du Aron ne prenait pas de place (la largeur du Aron était plus grande que la salle elle-même Makom Aaron Eino Ben Hamida).L’endroit ou avait posé sa tête Yaacov était l’endroit du Aron (endroit qui a les mesures d’un endroit qui s’appelle endroit, qui de surcroit est bien réel et pourtant ne prend pas de place, le Aron se laisse mesurer et pourtant ne prend pas de place, c’est l’union parfaite des contraires, la mesure vient du Chem Elokim mais s’il s’adapte à tout, c’est grâce au Chem Avayé, la mesure existe mais ne fonctionne pas comme la règle normale des mesures).
Le rabbi précise néanmoins qu’il ne s’agit pas d’un dévoilement de type Avayé uniquement car nous savons tous que dans le monde de D., tout est possible.
En lisant ce texte du rabbi, nous sommes forcés de marquer un temps pour rendre hommage au rabbi. Sans doute était ce sa volonté, mais le rabbi est surtout connu dans le monde pour être le gentil rabbi qui a distribué des milliers de bénédictions de par le monde, le gentil rabbi qui aimait tous les juifs, le gentil et souriant rabbi qui a dynamisé le mouvement habad en envoyant des émissaires de bien aux 4 coins du monde, du désert du Mexique au fin fond de l’Alaska, le gentil rabbi qui fut un dirigeant hors pair.
D’ailleurs qui n’a pas une photo du rabbi dans sa maison ou son magasin ?
Non, en lisant ce maamar qui est un maamar parmi tant d’autres que le rabbi a écrit autour d’une œuvre encore plus gigantesque, nous réalisons ce que nous savions déjà, que le rabbi était un très très grand maitre. Et si vous aviez la bonne idée d’amener avec vous des écrits du rabbi en vacances, sachez qu’il est impossible d´en percer la profondeur sans un minimum de concentration et de respect pour le maitre qu’il fut. Sans doute a-t-il cherché à voiler cette facette de lui ?
Le but est de transformer ce monde, le but est d’unir le surnaturel avec la nature !
Il s’agit ici d’un dévoilement du chem Avayé qui passe par le chem Elokim !
Tout le projet de la création est d’arriver à faire sentir la Source Créatrice telle qu’elle est elle-même (Avayé) et non telle qu’elle se voile (Elokim) !
Rester un homme tout en essayant de se connecter à la Source Créatrice.
Le monde se divise en 2 tendances : Que Elokim ou que Avayé (homme sans D. ou D. sans homme) ! Ainsi, D. a introduit dans ce monde un microcosme parfait qui fait quelques centaines de mètres qui est le lien entre Avayé et Elokim (grâce à l’homme, D. va se dévoiler ‘plus encore’, c’est ce qu’il a voulu, l’homme de la délivrance sera un homme comme aujourd’hui qui dévoilera en lui des niveaux de Divin inimaginables).
La liberté est la matrice d’Israël !
Bitoul HaYéch (je m’annule sans disparaître, Elokim) et Bitoul Hamétsioute (je n’ai pas d’autre existence que toi, Avayé). Il faut arriver au Bitoul Hayéch mais devant Avayé et c’est tout le paradoxe ! Tes Yeux verront ton Maitre sans te…détruire ! Vayilkhou Bétokh Hayam Béyabacha (ils sont rentrés dans l’eau mais la ou ils allaient, c’était sec, dans la réalité, ils ont traversés la mer sous l’eau, dans leur tête, ils ont traversés la mer à pied sec, 2 miracles : les gens du peuple voyaient la mer s’ouvrir alors que les tsadikim rentraient dans l’eau en étant sec…Sublime, Splendide, Majestueux…) !
Le ‘Ness’ est la transformation de la nature alors que le ‘Pélé’ est la nature qui fonctionne suivant d’autres lois (une mesure qui se mesure mais n’a pas les propriétés des mesures).
Le chem Avayé est un temps qui ne fonctionne pas suivant le temps connu ! Le rabbi précise que même dans le nom d’Avayé, il y a contraction du temps, vivre dans le temps hors temps en se connectant à Avayé.
Tout homme qui se connecte à Avayé n’est plus du présent, du passé, du futur, il est hors temps, c’est l’homme de la délivrance qui sera connecté à un tel niveau de sagesse qu’il sera toujours en avance.
Le Temps d’hier est en avance sur le temps de demain !


10 juillet 2018
  1. Une suggestion, auriez-vous une selection de cours important a réécouter pendant votre absence(des vacances que vous avez largement mérité) ? merci pour cette extraordinaire année de cours et que HM vous protège et tous vos proches. Je ne rate aucun de vos cours en francais et moi qui ne vois pas assez pour lire avec vos cours audio MERCI MERCI MERCI….
    ET encore Merci a HM pour vous avoir mis sur ma route . Shalom.

  2. Shalom Rav et toute l\’équipe.Cela ne s\’appelerait pas l\’éclipse de l\’espace-temps??entre autres!Quant à léquation que vous évoquez:Le fait que ce LIEU soit investit par,justement une mosquée et non par une église;afin d\’empécher que la \ »tri-idolatrie\ » de Edom ne vienne habiller l\’ENDDROIT.Est ce un présage pour qu\’Ismael réstitue le MAQUOME le TEMPS venu??Les grands Cohanim desquels le NA\’H ne parle pas n\’étaient-ils donc pas connecter à AVAYE??Reponse S V P à ces questions.Il existe un supperbe film de science fiction/qui s\’intitule:ABYSSE de James Cameron dont l\’evocation se trouverait à un milliardième de la goute d\’eau[car cela se passe au fond de l\’océan]illustre un des aspects de votre magistral cours comme tout le TEMPS.Merci.

  3. Bonjour
    voilà dites des choses bien délicates, merci.
    Je souhaite intervenir au sujet de Léo Férré. Adolescent, j\’ai beaucoup écouté ses chansons. Je l\’ai entendu plusieurs fois en concert, avec ou sans orchestre, dans des salles petites, moyennes, grandes, en plein air. Je connaissais par coeur nombre de ses textes, je connais encore beaucoup.
    Je n\’écoute plus depuis longtemps ou très, très rarement, quasiment plus.
    J\’interviens par fidélité à ce par coeur d\’alors, même s\’il a pu me conduire à des impasses douloureuses, je suis passé par là pour être où je suis aujourd\’hui.
    Monsieur Férré ne me connaissait pas et je n\’en ai au fond jamais connu que ce que j\’avais envi d\’entendre, mes impasses d\’alors sont miennes.
    Je rends donc hommage à Léo Férré, y compris pour la chanson dont vous parlez, bien qu\’elle n\’ait jamais été l\’une de mes préférées. J\’ai comme une dette que vous m\’offrez la possibilité de payer un peu et je n\’ai pas souvent l\’occasion de payer un peu une dette à un mort.Merci.
    Le nom Léo Férré est pour moi lié à une question de mémoire, ce qui revient à dire qu\’en intervenant, Rav, je vous donne raison, absolument et entièrement raison au sujet de la chanson dont vous parlez.
    A toute petite échelle c\’est presque comme dire là une chose et son contraire.
    A « Avec le temps », je préférais « Tu ne dis jamais rien »…
    Le début :
    « Je vois le monde un peu comme on voit l\’incroyable, l\’incroyable c\’est çà, c\’est ce qu\’on ne voit pas , des fleurs dans des crayons, Debussy sur le sable à Saint Aubin sur Mer que je ne connais pas… » et peut être plus encore la musique que les paroles.
    La musique est une chose bien délicate enroulée autour de non moins délicats silences.
    Merci.

  4. Je pense que lorsque le Lion chantait « Avec le temps va, tout s’en va » ; il signifiait que les épines du canal finirait par toutes s’en aller, permettant alors un flux nichmatique instantané…

  5. Chalom Rav et merci pour ces enseignements.
    Je n\’arrive pas à définir ou du moins connaître la valeur de la notion de paradoxe selon la Tora.
    Merci par avance,
    Kol Touv.

  6. nul n est besoin de faire des commentaires \ »maitre\ » jen tremble encore!!!

  7. Bonjour
    Entendre ce qui suit en considérant le cours lui même comme étant un lieu, lieu inscrit dans la trace de cette autre Lieu dont il traite que je distingue ici par une majuscule.
    Se tenir au lieu du cours revient donc s\’y tenir présent à une trace du Lieu.
    Je propose d\’opérer quelques petits rapprochements, proposition qui s\’autorise pour partie du nom « chérubins » que je dis en français, façon de dire qui inscrit une distance supplémentaire à ce qu\’il y a déjà de distance en toute idée de trace. Distance supplémentaire car il convient d\’être particulièrement prudent dès lors qu\’il est question du Lieu et probablement ne l\’est on jamais assez.
    Les chiffres renvoient aux minutes et secondes de la conférence, il faut aller y voir alentour.
    Voici : 4.08. ici il est traité de difficultés du mariage, lequel se déploie en une dimension de renforcement du « coha » ou non. Vers 13, reformulation: « …créer de l\’UN entre un homme et une femme est la chose la plus difficile… ».
    37.14 « …l\’endroit du Aron ne prend pas de place… » et 37.24 « …d\’une aile à l\’extrémité d\’une aile…les ailes étendues… »
    Delà le rapprochement, « chérubin »/couple (ce qui aussi est un couple),
    qui donne à lire «  un couple aux ailes étendues », c\’est à dire le déploiement de ce que « couple » veut dire, extension et ouverture « des ailes », entendre des sens du mot « couple ».
    S\’il ne s\’agissait que de sens au sens de compréhension intellectuelle, l\’on demeurerait dans l\’angélisme, ce qui est certes grand mais ne suffit pas ici. Le couple aux ailles déployées doit donc être entendu aussi en fonction des sens, le maximum du déploiement étant l\’intime de la relation de sens et des sens, deux ailes. Le déploiement dit l\’intime, l\’ouvert le fermé. Couple aux ailes déployées : couple épanoui, comme l\’on peut le dire d\’une rose ouverte et plus encore quand d\’elle provient un parfum.
    Les strictes mesures des cohanim étaient peut être « pifométriques » c\’est à dire adéquates à la subtilité du déploiement du parfum d\’une rose.
    Autre :
    Contenu d\’envergure plus grande que son contenant.
    Que ce couple soit dit plus grand que l\’endroit en lequel il se déploie, peut s\’entendre si l\’on considère à ce moment là le déploiement (d\’une aile à l\’autre) comme dynamique et non comme statique.
    En acte, ce couple se contient lui même dans un dépassement qui le renouvelle, il est un fait qui excède ses propres limites d\’être en s\’y tenant et parce qu\’il s\’y tient.
    Autre :
    « …attention de ne pas transformer ta nourriture en serpent… » 9.27
    La dynamique en soi toujours plus que soi, au lieu 35.57 du « …rêve prophétique… »se dit en anges qui montent et descendent. Serait dit serpent, qui établirait sa table en haut ou en bas ou en haut et en bas inattentif aux circulations entre haut et bas, bas et haut.
    7.40 « …au départ dévoilement de la source… ». Considérons ici une source « il est question de mesure et de miracle » de là départ possible d\’une pensée qui en ses déploiements et extensions pourrait en venir à donner en raison, un, du, des sens, au récit. Sens qui en l\’éclairage qu\’ils apportent rendraient caduque la dimension « miracle » et certes il convient de pousser la raison jusqu\’à ce point, dégonfler le miracle. S\’en tenir là serait se nourrir en serpent, car le point d\’arrivée voilerait sa source (qu\’il y a miracle) et donc ce qui l\’a fait être, c\’est pourquoi parvenu au plus plat il convient de reprendre la marche en sens inverse et de réentendre, de reconstruire, le miracle à partir de l\’évidence.15.28 « …le holam à cet endroit là est transparent… » 12.06 « …commence par le dévoilement de l\’Un et se termine par le dévoilement de l\’Un… »
    Autre
    Soit un nid avec des petits, lorsque la mère revient au nid avec de la nourriture dans sa bouche, elle tourne autour un moment, afin d\’alerter les enfants puis elle se pose au bord du nid pour les nourrir.
    L\’on comprend aisément que si elle se posait directement dedans elle risquerait d\’en blesser voir d\’en tuer au moins un. Le Mashia est peut être comme une oiselle autour d\’un nid.
    68.11 « …je te mets dans l\’eau tu ressors sec… » pour dire, en autre, que la quantité d\’eau n\’avait pas diminué d\’une goutte . Ils étaient liquides, leur corps était devenus eau au fur et à mesure qu\’ils rentraient dans la mer.

    Merci beaucoup pour tous les cours, quand à cette série certes « personne ne la comprendra » ce qui n\’interdit pas de pouvoir en parler facilement pendant des heures ; en long, en large, en hauteur, profondeur et…en travers, sans se mouiller. C\’est vraiment gonflé de poser dans les flots du net un tel paquet tout mouillé de sec.

    bonnes vacances

  8. Bonjour
    Hypothèses personnelles lacunaires relatives à l\’objet de dimension « un et demi de lui même ».
    Etablies à partir de la traduction du rabbinat sous la direction du Grand Rabbin Zadoc Kahn, suffisante pour le niveau de mon propos.
    « Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres, il les appela nuit. Il fut soir, il fut matin, un jour. »
    Un jour ? Il y en a deux. Lumière_soir/matin.
    Je rapporte « un/jour », à une l\’unité de mesure communément utilisé et nommée heure, rapport qui ne signifie pas identité stricte et exclusive entre ce commun et la singularité dont je tente de parler.
    Ce qui donne, un jour = 24 heures constituées ici de 12 heures de jour et 12 heures de nuit, soit un total de 36 heures de jour.
    Un jour vaut donc 24 plus 12 ; soit un et demi de lui même.
    36=12X3 c\’est à dire trois fois l\’unité douze ;12 X 3 = 36 X 1.
    Puisque l\’on a 1 qui vaut jour bien qu\’il s\’agisse d\’heures l\’on peut dire que 36X1 =36X36 ce qui revient à dire que le jour en question et constitué d\’un nombre infini d\’heures et de jours.
    D\’autres combinaisons possibles, 12=3X4 etc etc
    On retient que l\’infini se laisse voir :
    _ en « un et demi de lui même »qui est une forme fini de l\’infini.
    _par fragmentation d\’une unité (jour) en une certaine quantité d\’une autre unité (heure).
    Soit une fois en interne/contraction (il est sa propre mesure) soit une fois en externe/dilatation (il est au principe de toute mesure).
    Attention.
    « 24 heures constituées ici de 12 heures de jour et 12 heures de nuit, soit un total de 36 heures de jour. »
    Il s\’agit bien de 36 et non de 48. L\’on ne rajoute pas une seconde fois nuit qui n\’est dit qu\’une fois.
    Et si l\’on veut dire que nuit = jour puisque nuit = 12 = jour, il convient de retrancher nuit et donc un jour égal 24 heures de jour, c\’est à dire deux fois lui même.
    Soit lui même (jour) plus lui même (jour) moins lui même(nuit).
    La vigilance doit porter sur les modes opératoires (multiplication, addition, soustraction …) et
    sur les référents (jour, nuit, heures…).

    Je nomme lieu, l\’articulation d\’au moins un mode opératoire à un référent.
    Lieu propre, l\’articulation en laquelle le mode opératoire soutient le référent et le référent soutient le mode opératoire. Tout lieu propre est à un priori virtuel en son lieu identique à lui même.
    Ce lieu est un fait qui demeure invisible. La visibilité (articulation référent/mode) enregistre à postériori le fait que ce fait est et a lieu…
    Le lieu est comme son nom l\’indique strictement espace, soit consonnes (en « hébreu » MK), les voyelles sont le temps. De là que le « makom » n\’est pas einsteinien/relatif, la réversibilité espace :temps est bien l\’une de ses dimensions mais elle a lieu à priori c\’est à dire dans un lieu qui n\’est pas un temps.

    Ceci étant « hypothèses personnelles lacunaires relatives » il est temps que j\’aille me reposer la tête en un lieu en attendant d\’y voir peut être un jour plus clair.
    Ce qui est clair à cette heure c\’est que je ne m\’y entends guère en math et en logique, tel est mon lieu.

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