Avons nous vraiment le courage de lire veritablement la vraie Agada ? (deuxieme cours)-Mieux vaut souffrances que opulence- 11 Avril 2016

  1. Chalom Rav et toute l\’équipe.A propos des juifs de Bretagne: Dans le magazine gratuit ISRAËL Actualités du 22 au 28 Mars 2016 N°384 , est paru un article sur \ »les Juifs oubliés de Bretagne\ ».J\’aimerai vous le scanner si vous me faites parvenir votre email.En outre je tiens à vous faire savoir le manque que je ressens depuis l’incendie; des interventions de vos élèves pendant les cours de Talmud et des Psaumes (entre autres) qu\’ils enrichissaient par leurs controverses. Merci pour tout.

  2. Réponse au rav Dynovisz sur le verset \ »Dieu endurcit le coeur de Pharaon\ ». Je pense qu\’il
    existe de véritables clés dans la compréhension de la Thora (ou du message évangélique),
    et que l\’une des clés est la neutralité (je ne dis pas le détachement à Dieu ne plaise)
    du bon Dieu envers les désirs personnels et les envies profondes de ses créatures vers le bien ou le mal. Si c\’était le cas, on aurait affaire à un \ »juge et partie\ », et un cas de conscience éternel
    se poserait immanquablement. Il n\’est donc absolument pas possible d\’interpréter le verset
    ainsi, et puis, le bon Dieu n\’a pas besoin de pousser quelqu\’un au mal, il lui suffit de tendre des pièges, et de voir si sa créature chute ou pas. Et puis nous, français, nous avons chez nous nos grandes lumières théologiques aussi. Nous avons Michel Sardou.
    Qu\’est ce qu\’il chante Michel Sardou : \ »Souviens toi de ce qui est arrivé pendant trente ans à ton pauv\’ père, t\’auras pas besoin de la pousser pour qu\’ta femme ressemble à ta mère\ ». Ben non, tu n\’as pas besoin de pousser. Pourquoi le bon Dieu aurait besoin de pousser, pour se faire dire ensuite: \ »Mais qu\’est ce que t\’avais besoin de le pousser? Il va jouer l\’être innocent qu\’on a obligé à certaines choses qu\’il ne voulait pas de sang frais.\ » Mettre des épreuves, oui. Les truquer, non. Une autre chose, le rav semble dire que ça va très mal se passer pour les juifs en Amérique à la fin des temps. Je le crois aussi. Je pense que les gouvernements mondiaux se préparent à mettre en place des dictatures pour étouffer les révoltes qui viennent.
    Hitler, à côté, ce ne sera qu\’un petit caporal allemand que les américains auront réussi à acheter pour eux,
    et déclencher une guerre mondiale de faible intensité. Là, c\’est l\’islamisme que les américains vont acheter pour la rejouer exactement sur la même corde mais en plus grand encore. Alors où aller? Franchement, je ne sais pas. Je sais beaucoup de choses, mais ça, je ne sais pas. J\’ai entendu qu\’un haut gradé du gouvernement américain
    disait: \ »On va les atomiser les israéliens, ils ont organisé le onze septembre, et les rares survivants retourneront à l\’âge de pierre\ ». Si c\’est la cas, les juifs ne seront pas plus en sécurité en Israël
    qu\’en Amérique ou en Angleterre. Les chrétiens non plus d\’ailleurs…
    Le youd, c\’est Rome. La pointe du youd ce n\’est pas l\’Islam qui n\’a aucun pouvoir personnel. La pointe
    du youd, c\’est l\’Amérique qui est le prolongement de Rome. Dès l\’arrivée des premiers colons en Amérique,
    ils disaient déjà: \ »Nous allons fonder un empire dont les exploits égaleront la puissance de Rome\ ».
    C\’est ce qui est arrivé. Les américains sont une civilisation issus de l\’Europe Occidentale,
    ils sont la pointe du youd portée outre-Atlantique. Et l\’exil des juifs n\’est pas encore terminé
    (on peut même se faire un peu de soucis pour eux, mais aussi pour l\’Europe, et la Russie).

  3. La Bretagne et ses Juifs
    et la Shoah.

    http://bretagneisrael.unblog.fr/2009/06/13/la-bretagne-et-ses-juifs/
    Annie Lambert et Claude Toczé, Les Juifs en Bretagne

    Presses universitaires de Rennes.

    QUAND ILS NE SONT PAS ASSASSINES
    QUAND ILS NE SONT PAS EXPULSES
    ILS SONT CONVERTIS ET LEUR AME JUIVE SE REVEILLE LORSQUE LES TEMPS APPROCHENT
    S’il est bien un sujet qui fâche encore de nos jours les Bretons régionalistes ou les associations bretonnes, défendant à juste raison la langue bretonne, langue en voie de disparition,voir ce site : http://ouiaubreton.com/ ,c’est bien l’implication des bretons autonomistes dans la collaboration avec le gouvernement de Vichy ou pire encore, d’intelligence active avec les Nazis,la liste de ces hommes est longue et sans ambages.

    Impossible de traiter le sujet rationnellement sans se faire pointer du doigt, ou de se faire rétorquer, que les historiens cités ne sont pas sérieux puisque que… communiste! …

    Ma doué beniket !

    Heureusement qu’ils ne sont pas francs-maçons ou Juifs ou les trois à la fois! Sérieusement, le sujet étant sensible et sérieux, il convient d’établir clairement les faits sans édulcorer les biographies de ces bretons militants, qui écrivaient sans complexes dans des journaux antisémites ou étaient les signataires d’articles virulents contre les Juifs… et qui, après guerre reçurent les honneurs d’associations, de comités, curieusement amnésiques sur le passé de leur hérault. Le livre présenté ici n’est pas un livre vengeur, mais un livre d’une objectivité sans détours, sans concessions pour la Bretagne et les Bretons. nantessynagogue.bmp Titulaires d’un DEA, ayant déjà publié Etre juif à Nantes sous Vichy (Siloé, 1994), les auteurs analysent les aspects et les conditions de la présence juive dans la Bretagne historique, du Moyen Age à 1945. On trouve la première mention d’une implantation dans une source religieuse du Ve siècle, à travers l’interdiction faite aux clercs de partager le repas des Juifs (concile de Vannes, vers 465). Au Moyen Age, les Juifs, très peu nombreux, participent à l’activité économique, comme marchands et prêteurs ; pour cette raison, ils peuvent subir avanies et vengeances. Nantes abrite leur communauté la plus active. Mais en 1240, par l’ordonnance de Ploërmel, le duc Jean Ier le Roux bannit les Juifs de Bretagne. Durant les siècles suivants, c’est l’activité marchande, très localisée (Nantes, Saint-Malo) qui fixe des petites communautés juives. Nantes, pour sa part, a accueilli des Juifs expulsés d’Espagne ou du Portugal. L’autorité reste attentive et l’on voit même, en 1780, le Parlement de Rennes expulser les Juifs étrangers à la Bretagne. Partout en France, la Révolution fait du Juif établi un citoyen, puis Napoléon donne à cette minorité une structuration. En Bretagne, l’effectif demeure modeste : près de 80 en 1808, autour de 200 en 1851, 215 en 1872 (dont plus de la moitié en Loire-Inférieure). Interrogeant l’imaginaire breton, les auteurs notent qu’à côté d’un récit visiblement antisémite publié par le journal Le Lannionnais en 1862-63 (La Légende du mineur), nombre de complaintes de la tradition populaire bretonne font du « Juif errant » -représenté aussi par les peintres et les graveurs- un personnage plutôt positif qui incarnerait d’une certaine façon l’humanité souffrante. La Bretagne n’échappe pas à la vague d’antisémitisme qui se répand à partir des années 1880, le sort d’Alfred Dreyfus constituant bientôt un prétexte et un enjeu. Croisant avec maestria les apports de travaux antérieurs de qualité(Pierre Birnbaum, Jean Guiffan, Colette Cosnier, André Hélard) et d’autres trouvailles d’archives –dont la presse-, les auteurs démontent les mécanismes de la violence organisée, en particulier après la publication de « J’accuse » et au moment du second procès Dreyfus à Rennes. Pour Nantes, en janvier 1898, ils parlent d’une « atmosphère de pogrom » et décrivent les attaques de magasins juifs, les intimidations exercées sur leurs clients, la publication de listes vouant des Nantais juifs à la vindicte ; tandis que l’établissement de listes similaires peut permettre aux autorités de protéger des citoyens menacés. Dans ce combat pour la justice, on remarque le rôle décisif tenu par des universitaires rennais juifs de réputation nationale comme Henri Sée et Victor Basch. Ce n’est pas un hasard si près des trois quarts du livre sont consacrés à la période la plus contemporaine, de 1920 à 1945. Tout d’abord, des pages fort convaincantes analysent l’antisémitisme de certains courants autonomistes bretons, depuis l’entre-deux-guerres. Très instruits des travaux sur le « mouvement breton », C. Toczé et A. Lambert ne logent pas tout le monde à la même enseigne et concentrent leurs investigations sur la mouvance la plus radicale, le Parti National Breton (PNB) de Mordrel et Debeauvais, et sur la prose xénophobe et antisémite contenue dans Breiz Atao (Bretagne toujours), Stur (Le Gouvernail), puis dans L’Heure bretonne. Ce passionnant chapitre 7 de la 1ère partie va logiquement jusqu’en 1944 et s’intitule « Les Juifs boucs émissaires des partisans d’une « société bretonne uniraciale ». La violence du ton n’a fait que s’accentuer, car, dans un article de 1933, Olier Mordrel, chef de ces extrêmistes, s’inquiétait de voir l’idée d’antisémitisme incomprise en Bretagne « où nous ne possédons peut-être pas plus de 2000 Juifs sur une population de plus de 3 millions d’habitants. » Les auteurs montrent bien qu’au-delà de théories racistes connues en Europe dès la fin du XIXe siècle, et au-delà des constructions linguistiques fumeuses d’une pseudo « race aryenne », ces idéologues ont vite rejoint les thèses de la hiérarchisation des races et du totalitarisme spécifiques du nazisme. Mais ils n’ont reçu dans la population de Bretagne qu’une audience fort limitée. Comme une ouverture à l’étude de la Seconde guerre mondiale, nous trouvons l’opportun rappel de l’épisode, vécu très concrètement à Saint-Nazaire, du départ et du retour du paquebot « Flandre » (1939), signe déjà des menaces graves pesant sur les Juifs cherchant à quitter l’Allemagne et l’Europe.

    Quant au sort dramatique des Juifs présents sur le sol de la Bretagne entre 1940 et 1944, il est exposé magistralement, pour les raisons suivantes : de longues années de recherches d’archives et d’imprégnation bibliographique, des entretiens avec des témoins, la volonté de situer la Bretagne dans le contexte national, et même européen, celui de l’ « ordre nazi ». La construction du récit historique intègre toujours les indispensables repères législatifs (statut des Juifs d’octobre 1940, puis de juin 1941, textes sur l’aryanisation, etc.), et distingue les mesures françaises des mesures allemandes. La mise à l’écart des fonctionnaires juifs par la révocation, la réalisation pratique de l’aryanisation, le rôle des administrateurs provisoires, celui des experts, les conditions des spoliations, l’attitude plus courageuse d’un préfet et d’un sous-préfet : autant de domaines dans lesquels les auteurs nous apprennent tout. De même au sujet des arrestations, des rafles et des déportations.

    Avec toutes les réserves qu’il convient d’exprimer, la Shoah aurait donc fait, parmi les quelque 2000 Juifs recensés, en octobre 1940, dans les cinq départements de la Bretagne historique, au moins 462 victimes, dont 72 enfants et adolescents déportés à Auschwitz et, pour quelques-uns, à Sobibor.

    Ce bilan apparaît particulièrement lourd en Ille-et-Vilaine (35%) et dans le Morbihan (38%), la moyenne pour la France entière étant estimée à 25%.

    Liste (non exhaustive) des déportés juifs de loire-inférieure de 1942 à 1944:

    http://pagesperso-orange.fr/memoiredeguerre/deportation/44/deport-juifs-44.htm

  4. Le monde n\’apprend pas parce que le guilgoul est passé par ici et repassera par là ^^

  5. INFORMATIONS SUR L HISTOIRE DES JUIFS DE BRETAGNE
    PROCESSUS GENERAL S INSTALLENT / DICRIMINES / UTILISES USURE / MENACES / ASSASSINES / CONVERTIS /EXPULSES / PILLES / RAPPELES // TAXES IMPOSES
    ET ILS REVIENNENT TOUJOURS ?????
    http://poudouvre.over-blog.com/article-la-communaute-juive-de-bretagne-a-l-epoque-medievale-120554843.html
    La communauté juive de Bretagne à l\’époque médiévale
    Le surnom de Mauclerc fut très vite donné à celui qui avait épousé Alix de Thouars, l\’héritière du duché de Bretagne. Le premier conflit qui opposa Pierre de Dreux au clergé breton commença avec l\’évêque de Dol Jean de Lizaunet, puis ensuite éclata un différent avec l\’évêque de Nantes Etienne de la Bruyère auquel il confisqua une partie du domaine épiscopal en vue d\’aménager des défenses et d\’y prélever des taxes. Au cours du mois d\’avril 1217, le prélat agacé en reférait auprès du Saint Siège pour se plaindre du dit Mauclerc, mais celui ci ne craignant nullement une menace d\’excommunication n\’hésita pas à modifier ses propres armoiries, il aurait brisé le blason paternel -Échiqueté d\’or et d\’azur à la bordure de gueules, avec un franc quartier d\’hermine, alors réservé au clergé. En revanche, le souverain breton fit toujours preuve de bienveillance à l\’égard de la communauté juive alors établie en Bretagne. Les perspectives économiques sucitèrent sans nul doute autant de précautions à leur égard au point qu\’il jura de les protéger lorsqu\’il fut titré duc de Bretagne en 1213. La cité de Nantes comprenait alors une colonie juive qui disposait alors de son sénéchal, de son propre statut et donc de sa propre juridiction.
    Quand la réconciliation entre le duc et l\’évêque de Nantes eut lieu, ce fut au détriment des juifs. Ce 23 février 1222, en confirmant les anciens privilèges auxquels pouvait prétendre Monseigneur de la Bruyère, c\’est au désavantage de la dite communauté juive que Pierre Mauclerc se rapprocha de cet évêque :
    «Je veux et j’accorde que l’évêque ait sur les juifs demeurant en son fief la même juridiction que possédaient sur eux ses prédécesseurs. Si les juifs ne veulent pas s’y soumettre, qu’ils sortent du fief de l’évêque et qu’ils ne reviennent pas».
    Un autre facteur semble avoir été cause de violences vis à vis de la communauté juive, la perspective d\’une prochaine croisade. Les chrétiens, l\’an 1236 immédiatement après Pâques, firent une nouvelle expédition pour la Palestine. Des croisés Bretons, Angevins et Poitevins, \ »pressés à l\’encontre les uns des autres, comme mousches à un pertuis emmiellés\ » commirent un effroyable massacre à l\’égard des Juifs.

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    Grégoire IX

    Le Pape Grégoire IX ayant appris la méprise qui s\’était produite au sujet de ces malheureux, envoya courrier tant aux évêques qu\’au roi de France saint Louis pour demander que les auteurs de pareils actes fussent punis : Dans une folie inédite et avec une cruauté sans précédent, des croisés ont abattu dans cette hostilité folle, deux mille cinq cents d\’entre eux [les juifs]; jeunes et vieux, ainsi que les femmes enceintes. Certains ont été mortellement blessés et d\’autres piétinés comme la boue sous les sabots des chevaux. Ils ont brûlé leurs livres et, pour ajouter à la honte et au déshonneur, ils ont exposé les corps de ceux qu’ils avaient ainsi tués pour servir de nourriture aux oiseaux du ciel et ils ont laissé leur chair aux bêtes de la terre. Après avoir lâchement et honteusement traité ceux qui sont restés en vie après ce massacre, ils ont volé leurs biens. John Tolan qui rapporte cette charte papale, ajoute que deux textes en hébreu font mention de ces massacres; l’un d’entre eux fait état de 3000 morts.

    Haggadah_14th_cent

    Lorsque Pierre Mauclerc abdiqua en faveur de son fils Jean le Roux, les évènements se précipitèrent. D\’abord, comme pour se racheter de ces liens distants avec l\’Eglise, l\’ancien duc se croisa en 1239 puis accompagna en 1248 saint Louis dans cette expédition vers l\’Egypte. Il devait mourir en mer lors de son retour, probablement le 22 juin 1250. Il est fort probable qu\’un certains nombre de chevaliers qui accompagnèrent saint Louis et Pierre de Dreux se soient alors endettés en vue de préparer l\’expédition. Ainsi, Guillaume du Chastelier, seigneur du Chatelier en Eréac et de Branxian en Lanrelas, croisé en 1249 donna procuration à Hervé, marinier et citoyen de Nantes de traiter du prix de son passage avec tous les patrons et fretteurs de navire. Il se trouvait alors en présence de Géoffroy du Plessix Mauron, de Hervé Le Clerc et de Macé de Quédillac. Pareilles opérations furent elles financées par des prêteurs Juifs, certainement, hors un chevalier devait souvent engager quatre fois son revenu annuel pour payer l’expédition. Quelques passages de chartes évoquent des prêts effectués par la communauté juive. Déjà comme le démontre John Tolan, en 1209, dans un contrat sous le sceau de Geoffroi, seigneur d’Ancenis, un certain Guillaume de Mareuil accorde sa fille en mariage au «prieur de Jorzac» auquel il donne des terres en quatre lieux différents ainsi que les dîmes de Mareuil. En retour, le prieur de Jorzac donne à Guillaume 50 livres pour qu’il puisse s’acquitter de ses dettes envers les juifs «ad liberandum se erga iudeos». Ce document atteste l’activité de juifs comme prêteurs à des nobles dans la région; Guillaume de Mareuil avait accumulé une dette importante envers eux et s’est vu obligé d’aliéner un patrimoine important pour la payer. Un autre contrat date de 1231 : un boucher dénommé Guillaume vend à Deodonatus, juif rennais, et à l’ensemble de la communauté juive de Nantes, un terrain près des murailles de la ville, dans un lieu dit «saltu canum», pour leur servir de cimetière.
    En 1235 subsiste une quittance en latin signée à Nantes par Creisson et Bonsostru, identifiés comme juifs de Guérande présence de témoins juifs et chrétiens. Les deux prêteurs reconnaissent que Geoffroi, prieur de Donge, a acquitté ses dettes envers eux et qu’ils ne réclameront rien ni du prieur ni de ses héritiers. La quittance est frappée aux sceaux de «Trischant, sénéchal des juifs» et des juifs Jacob de Nantes et Haranc de Segre. Enfin, le 14 janvier 1235 le chevalier Rolland de Hillion met engage ses dîmes dans la paroisse de Plédéliac l’abbaye de Saint-Aubin-du-Bois pendant huit ans contre une somme de soixante livres ad liberandum se de judeis «pour qu’il se libère des juifs». Le document est signé à Lamballe, à la cour du duc Pierre.-John Tolan. Une communauté juive était établie à Plédéliac sous la protection de la puissante famille Tournemine qui avait aménagé sa forteresse au cours de cette période à l\’ombre de l\’abbaye de saint Aubin des Bois. Ci dessous un sceau Juif découvert à Plédéliac près de la Hunaudais.

    SAM_2989

    Les juifs étaient déjà présents dans notre péninsule, et sont évoqués au concile de Vannes en 465, au cours duquel il fut interdit aux clercs de partager leurs repas avec des juifs. Il n\’est pas exclus qu\’ils vinrent s\’établir dans le duché de Bretagne, à Fougères, Rennes, Nantes, Vannes, Lamballe, Moncontour, Guérande, Collinée (ci-dessous Rue au Juif)

    … quant ils furent expulsés par Philippe II en 1182. La présence de la communauté juive en Bretagne est attestée par ces rues nommées rue de la Juiverie tant à Nantes qu\’à Vannes; la communauté établie dans la cité de Rennes disposait d\’une synagogue située entre la Porte Mordelaise et la Tour de saint Morand. Jean Ier Le Roux donna le 10 avril 1240 une Assise qui se déroula à Ploërmel, au cours de laquelle assemblée fut ordonnée l\’expulsion de tous les juifs du duché. Les juifs, répandus dans cette Province, y étoient fort nombreux, & comme ils étoient presque tous Usuriers, ils ruinèrent le Peuple. Les Marchands, & la Noblsse s\’en plaignirent. Ce Prince assembla des Etats dans lesquels il fut ordonné, à la Requête des Evêques, Abbez, Barons, & Vassaux de la Bretagne, que tous les Juifs en seroient chassés pour jamais. Tous les débiteurs de dettes auprès des juifs furent ainsi déchargé de toute redevance, précisément Pierre de Mauclerc en faisait partie; on déchargea aussi ceux qui avait reçu des gages de les garder, comme s\’il était permis de disposer du bien d\’autrui. On déclara innocents, tous ceux qui tuèrent un juif, et défense fut faites au juges d\’en informer, ou d\’en instruire procès. Jean le Roux, en se réconciliant avec les religieux s\’était d\’abord attiré les foudres de la noblesse, mais avec pareille décision sans appel, il se rapprocha de ses puissants vassaux. En prime le duc s\’engagea pour lui et pour ses descendans, pour le Présent & pour l\’Avenir, à maintenir ladite Ordonnance, & en cas qu\ »il le violât, les Evêques avoient non seulement le Pouvoir de l\’excommunier, mais de confisquer les Terres qu\’il avoit dans leurs Diocèses sans avoir aucun Egard aux Privileges obtenus, ou qu\’il pourroit obtenir dans la suite. Enfin il déclaroit qu\’aucun des Vassaux de la Bretagne ne seroit reçu à faire hommage, jusquà ce qu\’il eût juré devant deux Evêques, ou deux Barons, d\’observer cette Loi, & de ne souffrir aucun Juif dans ses terres.

    Haggadah_14th_cent

    Jean Ier Le Roux

    En mai 1243, une charte au nom des chevaliers Pierre de Charurent et Hugues Lebruum fait état d’un fouage extraordinaire qu’ils ont touché, fouage prélevé par l’abbé et le couvent cistercien de Saint Aubin des Bois. Les deux chevaliers reçurent le dit fouage de la part de st Aubin des Bois pour retirer les juifs de la terre de Penthièvre. Certains s\’enfuirent vers l\’Anjou, d\’autres vers le Poitou, mais il n\’est pas exclu que certains se convertirent au christianisme, le nom patronymique Moisan alias Moizan pourrait être une déformation du nom Moïse.

    Histoire des Juifs, depuis Jesus-Christ jusqu\’à présent. : Jacques Basnage (sieur de Beauval)
    La brève histoire de la communauté juive de Bretagne au XIIIe siècle : John Tolan
    -Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne : Jean Ogée
    Histoire de la Petite-Bretagne: ou Bretagne-armorique : François Gilles Pierre Barnabé Manet
    Résumé de l\’histoire des juifs modernes : Léon Halévy

  6. votre interprétation de la hagada est intéressante et tout à fait nouvelle mais cela ne règle pas le problème de la décision qu\’il faut apparemment prendre? celle de partir et dans quelles conditions
    nous n\’avons pas tous un maison ni un travail en israel pour le faire sans douleur et tout laisser encore une fois pour se retrouver et repartir de zéro pour beaucoup.
    le pays ne fait pas tout ce qu\’il faut pour améliorer les conditions de la Alya , reconnaisance des diplomes etc…
    Ce n\’est pas le point de vue de grand rabbin en israel comme celui du rav KHANIEVSKY

  7. A Gabriel: il y a parfois des réponses incapables de satisfaire les questions et parfois il y a des questions qui n\’attendent aucune réponse…..tout dépend en fait de celui qui questionne….que le Maître du monde sauve son peuple avant qu\’il ne soit trop tard…..

  8. madame Khayat, l\’antisémitisme breton tel que vous le depeignez, expliquerait-il l\’extrême laxisme et tolérance dont font part les bretons avec les musumans?

  9. Ilann, Ilhan ou Ilaan; également Ylan, Ylann ou Yllan.
    Le diocèse de Saint-Brieuc nous communique:
    relevé dans le Dictionnaire des Communes des Côtes d\’Armor, à \ »Langueux\ », l\’opinion de Bernard Tanguy : \ »Le nom rappelle celui d\’un saint gallois éponyme de Eglwysilan \ »église d\’Ilan\ », paroisse du Glamorgan (Merthir Ilan en 1128). Anciennement siège d\’un prieuré dit de \ »Saint-Ilan-le-Roy\ », ce n\’était plus au XVIe siècle qu\’une simple chapellenie.
    Voir aussi sur le site internet de la paroisse d\’Eglwysilan – Pays de Galles (en anglais): il est probable que l\’église fut construite sur l\’emplacement d\’une chapelle ou d\’une cellule d\’un moine disciple de Saint Cadoc.
    Par analogie avec l\’étymologie, vous pouvez découvrir Saint Silvestre Gozzolini fêté le 26 novembre.
    Trouvé sur le net:
    – Saint Ilan est fêté le 26 novembre au calendrier des saints bretons du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier.
    – Ylan est sur le calendrier Celte au 09 mars. C\’était un moine gallois martyr.
    – C\’est un prénom d\’origine hébraïque, dont l\’écriture originelle est Ilan qui signifie \ »arbre\ ».
    – Il n\’y a pas de saint catholique, mais en Israël on fête chaque année le nouvel an des arbres, le 15 du mois de Chevath (il faut un calendrier de correspondance avec notre calendrier car ça change tous les ans selon la lune). Les enfants des écoles sont appelés ce jour-là à planter chacun un arbre.

  10. Shalom Kavod A Rav

    22 00 Le Maître des mondes avait prévenu Moshe Rabenou en lui donnant la Thora de ne rien rajouter ni soustraire au texte oridinal, comment devons-nous interprêter cet ordre ? Toda Al Tshouvateha Rav Yakar !

  11. Merci Rav pour votre réponse…
    Et cette main forte a t elle un rapport avec la Shoah ?

  12. J\’apprécie toutefois votre interprétation de la \ »main forte\ » mais cela veut dire que la fin justifie les moyens , ce qui interpelle fortement quand à cette conception du judaïsme ou alors je n\’ai rien compris!

  13. Bonjour Rav. Vous conseillez vivement aux Juifs de revenir en Terre Sainte rapidement parce que le Judaïsme au niveau mondial sera combattu.
    N\’est-ce pas maintenant que doivent rentrer en scène les Bnei Noah, \ »gardiens\ » de la Thora dispersé au sein des Nations? Subiront-ils des persécutions de ce fait?

  14. Shalom rav,
    voilà ce que je sais à propos des Corses: au moment de la \ »reconquista\ »en Espagne, beaucoup de juifs se sont réfugiés dans la République de Gênes; et Gênes avait pour possession la Corse.
    Pour ce qui est de la Bretagne voici des informations que peu de gens connaissent. Les bretons sont des celtes et on retrouve la trace des celtes partout en Europe et jusqu\’en….Palestine. Sur cette terre leur présence est attestée vers -800 av. J.C. Par ailleurs la tradition druidique, très riche de connaissances, avait élaboré un calendrier lunaire ET solaire, tout comme le judaïsme. Il y a d\’autres points de similitudes mais je veux ici être brève.
    Ceci dit on peut aussi comprendre que la présence juive en Bretagne au Moyen-Âge ait subit une \ »hyper assimilation\ » étant donné que c\’est une région très fortement marquée par le catholicisme, beaucoup plus que dans n\’importe quelle autre région de la métropole.

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