12 mars 2013 -Le secret de la reincarnation des ames- Macon ou chef d´entreprise ?

MP4 MP3 RESUME DU COURS : \ »Sache que chacun de nous a une racine d\’âme qui traverse tous les mondes et donc, à titre d\’exemple, celui dont la racine serait la Mal’hout de Assia (la plus basse du monde le plus bas) devra s\’élever, mais par une ligne unique ; il ne pourra pas changer d\’attribut divin (comme sur un rail spirituel, il se déplace à l\’intérieur de son attribut : il monte dans son monde, puis dans un autre monde, mais toujours dans Mal’hout). Il y a les 5 partsoufim dans son attribut : Noukva, Zeir Anpin, Bina, ‘Ho’hma, et Arikh Anpin Kéter. Cela fait au total 20 étapes car, jusqu’à la Délivrance, on ne peut encore entrer dans le monde le plus haut. 20 est la valeur numérique de Kéter : on est monté tout en haut, au niveau de la Couronne.

Par exemple, quelqu\’un commence comme maçon sur un chantier, puis dirige une équipe, puis est responsable du chantier, puis crée sa propre entreprise. Il a commencé comme manuel et, à la fin, il travaille seulement avec sa tête. Une autre différence énorme est qu’il est au début responsable seulement de lui-même, puis est d\’un groupe, puis d\’une entreprise. Dans toute ascension, on commence toujours seul et matériellement, puis on termine à la tête d\’un groupe, agissant avec sa tête et sa bouche. 2 choses fondamentales ont changé : il part de la matérialité la plus totale et de la solitude, et arrive à l’intellectualité la plus totale, avec un groupe. Mais son monde n’a pas changé : il est toujours lié au monde de la construction, d’abord dans son aspect manuel, et à la fin dans son aspect intellectuel. Il a ainsi franchi 5 étapes. Dans tout projet, il y a 5 étapes, depuis l\’idée jusqu\’à la réalisation. Certes, il y a une différence énorme, d’un partsouf à un autre d’un monde, mais c’est le même monde, et c’est la base de l’existence : un monde et ses 5 dimensions : Noukva, Zeir, Ima, Aba, Arikh. Par exemple, l’investisseur est au niveau de Arikh ; puis, au niveau de la ‘Ho’hma, de l’éthique, il y a celui qui pense le plan, c’est l’architecte ; puis le kablan pense tout le projet ; puis la tikshoret, la communication, c’est la publicité, pour faire connaître le projet ; puis tous ceux qui travaillent sur le chantier, c’est la Noukva).

Dans le monde de ceux qui étudient la Torah, on retrouve ces différents partsoufim : ceux qui étudient la hala’ha, la loi, le shoulhan arou’h (Noukva) ; d\’autres s\’intéressent à la vie éthique : comment on se corrige et se parfait ; d\’autres apportent la Torah aux autres ; d\’autres s\’occupent de notre relation avec Hachem (c’est Arikh Anpin, le Grand Visage).

De la même façon, chacun de nous naît avec un tempérament spirituel qui nous est imposé à notre naissance. Nous avons la liberté de ce que nous en ferons ensuite, et nous devons passer par tous les partsoufim, élever notre tempérament spirituel.

Les lettres du Nom divin représentent, entre une infinité d’autres choses, la cellule juive fondamentale : le père, la mère, le fils, la fille et la Shekhina au milieu d’eux : 4 dimensions humaines et la Présence d’Hachem au milieu. Ce sont les 5 partsoufim : Arikh Anpin, la Présence de D. ; puis le père : Aba, Ho’hma ; puis la mère : Ima, Bina ; puis le fils : Zeir Anpin ; enfin la fille, Noukva. D’où l’importance de la cellule familiale, et c’est pourquoi les mitsvot les plus importantes concernent la famille : la circoncision ; pour la femme, la pureté familiale, pour que D. puisse faire descendre dans ce monde des âmes pures ; le shabbat est la mitsva par excellence de la famille, car un shabbat en famille la reconstruit ; la kasherout est aussi une mitsva familiale, puisque la famille est le lieu du repas ; le mariage ; les fêtes… La Torah tourne donc autour de la famille, qui est le modèle fondamental de l’existence. Et nous avons retrouvé nos 5 partsoufim dans cette cellule fondamentale.

Nous faisons monter notre Mal’hout dans la famille : si nous naissons sous le signe de Mal’hout de Assia ; nous sommes tout en bas. Puis, pour nous construire, nous nous marions, nous construisons par la relation avec l’autre : nous entrons dans le monde de la communication, du dibour, c’est le monde de Yetsira. Ensuite, nous donnons la vie, et entrons dans la dimension Ima, mère ; c’est la dimension féminine qui est aussi dans le père ; on multiplie la relation à autrui. Puis, nous devons devenir des pères, inspirer un modèle ; c’est la dimension Aba. Et il y a la racine fondamentale qui nous fait vivre, le Modèle inspirateur qui est Hachem.

Chacun a un tempérament propre et monte en affinant son tempérament. Le moteur de nos guilgoulim futurs est si nous avons réalisé ces 5 étapes. Rabbi Shimon dit que tous les Juifs sont des fils de Roi. Un Juif reviendra en guilgoul, tant qu’il n’aura pas fait briller en lui la dimension Mal’hout. Tant qu’il vit dans la soumission, il reviendra, jusqu’à ce qu’il vive avec dignité, force, et soit un roi dans sa maison, son travail…

On voit qu’on ne peut se construire soi-même, ni arriver à Hachem, tout seul : il faut insérer les autres dans sa vie, la communication avec l’autre, et aussi donner la vie, être source de vie pour les autres. Cela se fait à la fois par la tsédaka (d’argent, mais surtout de soi : se donner, son temps, ses forces, son conseil, son aide et sa disponibilité pour les autres). Il faut aussi être un modèle pour les autres : qu’est-ce que ma famille, mes voisins, mes amis, etc… peuvent apprendre de moi ? Je dois être un modèle qui se soucie des autres, et qui fasse réfléchir les autres. Seulement ensuite, on peut parler de la 5ème dimension, de se connecter à Hachem.

Et les guilgoulim se reproduiront autant de fois qu’il le faudra jusqu’à ce que nous arrivions à la perfection à être nous-mêmes, la relation avec autrui en tant que père, mère, et la relation avec Hachem. Ce sont les grands guilgoulim qui se répètent.


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