Est-on vraiment sur que la Torah a raison? -Histoire du monde- 19 Juin 2016

  1. Bonjour Mr le Rabbin

    Encore merci pour vos vidéos qui m apportent beaucoup d espérance de compréhension et
    me permettent de sortir de l asile de fou que devient la terre.
    Cela reste une très grande surprise et une réel joie pour moi qui suis catholique .
    Que Dieux vous bénisse ainsi que votre Famille

  2. Un complément peut être en confirmation de votre cours, notamment sur la concurrence entre Université et Yéchivot au moyen-age occidental (ici au sujet de l\’impiété d\’AKAV ; en quelque sorte ce dernier cherche à façonner une autre conception de l\’homme, et de fait il en découle dès lors une fétichisation d\’une forme de divin dépossédé des moyens d\’action et d\’identité de l\’homme par lui même; ce sont des conception diamétralement opposées mais en réalité qui décentrent l\’homme du sacrée en lui comme la part qui peut se connecter à une transcendance )

    Naissance des idéologies, en concurrence/occultation des fondements originaires du \ »sacré\ ». (fondements rationalistes de l\’antisémitisme)
    La naissance et la création médiévale de l\’Université sur laquelle s\’est bâtie la civilisation occidentale, émancipée du mode de préservation des connaissances gréco-romaines, et du conservatisme islamique, repose essentiellement sur une concurrence rationaliste envers le Talmud, enfermé dès lors dans le monde de la croyance religieuse, c\’est à dire hors de sa reconnaissance en qualité de spiritualité matérialiste concrète … alors développée dans les yéchivot (centres d\’études talmudiques juifs de l\’Europe occidentale).
    Le judaïsme enfermé dans ses critères du religieux a pu ainsi être dé-sacralisé de sa centralité originaire, par la naissance d\’un rationalisme idéologique protégé mais circonscrit dans l\’Université, dont la vocation sera de dématérialiser la pensée concrète qui représente la seule possibilité de résidence du sacré dans l\’homme.lui même comme projet !
    Par exemple l\’obsession du marxisme dans l\’évolution de la pensée post moderne ayant scindé le combat féministe d\’abord défini au sein de l\’hétéro-sexualité, pour déboucher sur le multiculturalisme de la différence (la première scission dans le féminisme consista à séparer femme blanche et femme noire, et la lutte contre le patriarcat hétérosexuel sera débordé par des exigences de différentiation culturelle) conçue comme universalisme, a finalement abouti à la théorie du genre qui est une idéologie de l\’individu utopique libre parce que \ »neutre\ » et \ »potentiel\ », propice à la vulnérabilisation qui précédera sa possible massification politique sur laquelle pourra s\’exercer \ »librement\ » le pire des totalitarisme eugénique ! En ce sens, le néo-marxisme de genre ne peut que promouvoir le néo-capitalisme totalisant qui achève son empire sur la malléabilité de l\’homme contemporain désexualisé (en réalité, les deux sexes castrés)
    Cette théorie sociologique part du principe que c\’est la société qui définit la norme, et s\’oppose radicalement au judaisme qui définit la personne humaine comme prédéterminée par un originaire parental qui le précède, et le distingue comme sujet \ »libre\ » différencié dans son sexe anatomique, indépendamment de son orientation sexuelle, le sacré résidant dans le rapport de l\’individu à une transcendance, selon le modèle du couple masculin/féminin qui origine le psychologisme psychanalytique moderne de la pulsion comme originellement bi-sexuelle conflictuellement à la perception de la réalité !
    Il faut rappeler que l\’idéologisme de Marx, visait originellement à faire disparaitre le judaïsme en imaginant pouvoir le diluer dans la norme sociologique et politique moderne … Les multiples ramifications par fragmentation du marxisme tous relatifs à l\’échec des idéologies du vingtième siècle, sont à la source du post modernisme comme définition diluée de l\’humain. Il n\’est pas surprenant dès lors, alors qu\’on devrait s\’en étonner, que l\’antisémitisme moderne renouvelé ou rafraîchis (\ »la nouvelle question juive\ » d\’Alain Badiou) soit né de la consécration du multiculturalisme universel, niant et rejetant dès lors le judaïsme de son sein, comme spécificité culturelle.
    Il n\’est plus étonnant dès lors de constater la pénétration des arrières pensées antisémites ayant reçu l\’approbation des jurys de thèses universitaires du monde occidental.
    L\’universalisme universitaire a toujours eut la tâche de définir un humanisme dénué de sacré ! C\’est au nom de ce matérialisme fait de rationalisme morbide que survit encore l\’occident !
    Enfin pour achever mon propos, … Dès lors qu\’à l\’instar de Bonaparte, l\’émancipation des juifs a été légalisé, les juifs en sont devenus les premiers fervents adeptes, et théoriciens les plus brillants sans savoir consciemment qu\’il y transportaient avec eux deux milliers d\’années de spiritualité du sacré. Avec la nouvelle réticence envers la pensée juive moderne issue du renouveau du nationalisme juif, celui-ci s\’est à nouveau entouré de suspicion d\’hermétisme corporatiste ou culturalistes élitiste et séparatiste …. La (re)naissance de la nation juive, lui restitue les fondements du sacré en tant que peuple séparé, qu\’on persiste à lui réfuter comme spécificité parmi d\’autres, en lui attribuant des qualificatifs qui lui sont totalement étranger à sa culture, ou a sa spécificité ! Bref, on tourne en rond et bourrique à la fois ! C\’est à nouveau l\’impasse propice à l\’accentuation des concurrences des idéologies de l\’homme nouveau de la fin du 19ième siècle !

  3. Ce que vous dites sur la spécificité spirituelle ou surnaturelle du peuple juif ne réside-t-elle pas entre autre dans l’existence de commandements non seulement impossibles à réaliser mais aussi totalement incompréhensibles, comme si en nous confrontant à cette limite, cela nous impose d’avoir vis-à-vis d’Hachem la distance qui fonde davantage notre foi en nous même qu’en toute autre divinité qu’Hachem. Autrement dit, il n’y aurait pas de sacré divin, si le sacré ne résidait pas également dans l’homme.
    Je pense au commandement de la vache rousse reconnue pour être d’une complète inaccessibilité, même aux plus chevronnés de tous nos plus grands maitres en Thora ……….

  4. A Marc Pellas
    Votre exposé est exhaustif et particulièrement brillant, sincères félicitations !

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