MP4 MP3 Attendez vous à passer 75mn et 3 secondes de pur bonheur. Des révélations sous un angle unique au monde, des aventures, du suspens, une morale juste et implacable,…bref un chef d’œuvre de Torah délivré avec générosité et compétence par le rav Dynovisz.
Et tout ceux qui trouvent cette présentation exagérée et partisane sont invités à écouter l’intégralité du cours pour mieux critiquer !
Levi et Yéhouda sont 2 noms qui se suivent dans la Torah.
Maintenant, mon mari va m’accompagner (Lévaya), dira Léa quand elle aura Levi.
Elle savait qu’il devait y avoir 12 fils et au 3ème fils, elle considéra qu’elle avait atteint sa part. Pour récompense, son mari devrait l’accompagner, pensa-t-elle !
Levi sera nommé par D., il sera le seul enfant à être nommé directement par D. (IL l’a nommé, dit le texte). D. lui a donné à ce moment précis 24 cadeaux de Kéhouna.
Les Cohen ont été doté de 24 offrandes mais ils n’ont pas de terre et sont entièrement investi au service de la nation. Lévi est redescendu, accompagné de ses 24 mérites.
Alors, que veut nous dire Rachi en nous disant d’un coté que Levi était accompagné de 24 cadeaux et de l’autre, qu’il donna le sentiment à sa mère d’être désormais accompagné par son mari,Yaacov ?
Son élection viendrait de ce que sa mère pensait.
Avec Yéhouda, Léa dira, maintenant, je peux remercier D. puisque j’ai reçu à présent PLUS que ma part. Maintenant, je peux dire Merci (selon la lecture de rachi).
Elle a attendu le 4ème enfant pour remercier. Pourquoi pas remercier D. dès le premier ?
Nous parlons de la racine du sentiment bien sur.
Les mères savaient que Yaacov aurait 12 enfants et qu’elles étaient 4, donc pour elles, les remerciements ne pouvaient commencer qu’à partir de 4 enfants.
Tout est une question de patiente.
Elokim est la manifestation de D. de justice (tout a un sens et une fin). Léa sait que le monde est créé sur la notion de justice, elle pense être identique aux autres (quelle modestie !) et pour elle, Levi, le 3ème est le fruit d’un travail.
A partir du 4ème, elle dira merci.
Ce sentiment qu’à Léa va s’imprégner dans son fils Lévi :J’ai rempli ma mission. Au moment ou il va vouloir mettre les juifs en esclavage, Pharaon a plutôt peur des enfants de Levi car ils sont capables de tout. Il sait qu’ils sont des kamikazes. Il les laissera tranquille.
Le Levi est enraciné dans la Guévoura. Le Lévi est très dur.
D. va leur enlever la possibilité de recevoir sa nourriture par leur travail. Il leur est impossible de briller par eux même. C’est une punition car Léa a dit je l’ai mérité, je ne dirais pas merci.
Une fois de plus, nous prenons les choses à la racine et ne faisons que grossir la source de l’origine de notre histoire. Il s’agit bien évidemment de personnages (Léa, Levi et Yéhouda) d’une élévation inimaginable. Nous devons aborder la Torah de la manière la plus sérieuse possible et considérer que chaque détail que donne la Torah sur nos personnages bibliques contient des enseignements sans fin et nous devons les extraire en nous appuyant sur le détail du détail…du détail le plus infime de leurs vies.
Yéhouda est né sous le signe du merci et donnera le plus grand de ceux qui possèdent cette qualité de reconnaissance, à savoir David et plus tard le Machiah
Celui sait qu’il n’a rien a tout et celui qui sait qu’il a tout n’a rien !
Moshé est le Levi par excellence et a forcément un petit quelque chose de Léa.
De plus, il est l’enfant tant attendu !
Levi et Micha sont les enfants de Moshé.
Micha est l’enfant spirituel, celui de sa prière et de sa révolte.
Nous parlons de Moshé et quand nous disons qu’il se met en colère, nous parlons d’une réaction imperceptible mais il est important de l’analyser pour apprendre.
Moshé a dit à D. qu’il a fait du mal à son peuple. Pourquoi a-t-il imposé sa vision des choses ? Depuis quand un homme peut-il faire la morale à D. ?
Moshé, à ce moment précis, met un petit peu trop en avant son moi.
Guerchom est l’enfant de sa force
Avec Yitro, il n’aura pas du jouer avec ces notions. Il avait trop confiance en lui. Il a même fait tomber l’orgueil de l’homme le plus orgueilleux de tout les temps, à savoir Pharaon. Toutes les qualités, un tout petit trop, son dangereuses. Tout est une question de dosage (le secret du mot Mida). Il y a 2 types d’erreurs dans l’existence d’un homme, se surestimer (les maîtres de la Hassidout préfèrent ce dérapage à l’autre) et se sous estimer.
Moshé coupe la parole à D. par un acte alors qu’il est invité par D. à être le libérateur en cachant son visage. Preuve de modestie ? Pas du tout, révèle le baal Hatourim !
Le baal Hatourim n’est pas d’accord et met en relation ce voilement de visage avec un verset qui dit que D. s’est détourné de la souffrance de son peuple (Vayaster, détourné et voilé, même mot en hébreu dans le verset).
Si Moshé avait eu le courage de contempler le rayonnement de la Chkhina et avait supplié D. d’épargner Israël, il n’y aurait plus d’exil de ce peuple. Voila la révélation incroyable du baal hatourim !
Il s´explique en disant que le Sné (buisson) fait allusion à ‘Imo Anokhi Bétsara ‘(je suis avec Israël dans sa souffrance). Moshé se trouve dans la plus belle situation qu’un homme puisse atteindre. Il est sur le point de tout comprendre. Il va enfin comprendre où se situe D. dans la souffrance humaine. Mais Moshé…refuse !
Après la faute du veau d’or, Moshé demande à D. : permets moi de voir ta gloire !
Aides moi à comprendre comment tu diriges ton monde. Maintenant, tu veux et c’est moi qui ne veux plus. Tu verras mon dos mais pas ma face, lui dira D. !
Il y a eu la faute du veau d’or, c’est trop tard !
Cette compréhension est du domaine d’une autre dimension. Pour comprendre, Moshé aurait du exploser son être, se transformer d’une manière atomique ! Moshé aurait du s’anéantir pour renaître. Il serait devenu le Messie. Moshé aurait eu la force de faire faire un raccourci de 3500 ans à notre peuple. Moshé n’a pas eu la force de disparaître.
Mais un jour, ça se passera ! Et c’est D. qui nous sauvera.
Moshé n’existe que pour nous servir de modèle. Grâce à D., Moshé est un homme avec des limites hors du commun mais des limites.
D. va nous faire monter à la fin des temps à un niveau tellement haut qu’on sera consolable.
Il n’y a que Yéhouda qui porte en lui le secret de la compréhension de la délivrance. C’est pourquoi Moshé demandera à son fils de s’installer à beth Lekhem pour apprendre et faire le Tikoun.
Mais on petit fils va se révolter et va rencontrer Micha. Les 2 fruits de ‘l’exagération de moi’ vont se rencontrer et construire le premier temple idolâtre.
Moshé est appelé Ménaché car ce roi fait allusion au ‘problème’ de Moshé.
Le roi Ezéchias, un géant de notre peuple, ne se marie pas car il a vu que viendrait de lui un enfant rebelle(qui entraînera la destruction du premier temple) D. lui envoie une maladie mortelle et Isaïe va le prévenir et lui dire qu’il va mourir dans ce monde et dans l’autre.
Ezéchias se défend et explique le pourquoi des choses mais Isaïe lui reprochera de se mêler des histoires du maître du monde.
Ezéchias acceptera et se mariera avec la fille d’Isaïe et ils engendreront Ménaché.
Un jour, la grand père Isaïe ira secouer Ménaché en le prévenant de sa captivité prochaine avec nabuchodonosor. Isaïe dira à Ménaché qu’il a vu D. assis sur son trône. Tu as vu : D. assis sur son trône, mais même Moshé ne l’a pas vu de face. Espèce de menteur ! Tu es condamné à mort, lui dira a le petit fils.
Ménaché construisit toute une théorie justifiant l’assassinat de son grand père.
Ménaché est né d’un voilement de D. (comment le messie peut mettre au monde celui qui détruira le temple d la nation du messie ??).
Menaché connaît son histoire, il savait que son grand père était un juste. Il comprend qu’on ne pourra jamais voir D. de face à cause de la faute du veau d’or. C’est l’idolâtrie, c’est le secret du dos. C’est le Zohar qui révèle cette perle inestimable !
Les faux dieux sont appelés d’ailleurs Elokim ahèrim (autres dieux).
D. se détourne de son monde et l’idolâtrie est justifiée
Cette affirmation est très forte, le rav donne un élément de réponse en fin cours que nous vous invitons à découvrir !
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