MP4 MP3 En hébreu, les mots exil (‘Gola’) et délivrance (‘Guéoula’) ont les mêmes lettres à une nuance près, le ‘Aleph´ et le rabbi d’expliquer que la délivrance n’est pas un autre monde mais le dévoilement du Aleph, de l’UN, de D. !
Le premier signe pour reconnaître le faux ‘Machiah’ est…qu’il fasse des miracles, c’est tellement anti juif !!
Les faiseurs de miracles sont extrêmement suspect chez nous et nous dévient du vrai chemin et toute fausse religion fonde toute la croyance sur le miracle ! La chance de notre peuple est cette capacité à la révolte et si nous étions restés en béatitude devant le miracle, nous serions restés au niveau des nations.
La vérité que nous recherchons est dans la réalité et non au dessus !
Le projet est de normaliser la relation avec D. !
‘Choftim’ : ‘ Lorsque tu seras arrivé sur la terre promise…tu diras, je veux placer sur moi un roi comme tous les peuples qui sont autour de moi.’
Intéressant, nous devons nous arrêter, c’est la seule ‘mitsva’ qui est introduit par : et tu demanderas ? Les ‘mitsvot’ nous sont ordonnés et ne sont pas la résultante de notre choix !! Et si on ne demande pas, que se passe-t-il ? En plus, on parle du roi ‘Machiah’…la délivrance et son dévoilement dépendrait elle de notre choix ?? De surcroit, la Torah rajoute un roi…comme tous les peuples ? Depuis quand la Torah ne nous singularise-t-elle pas ?
La royauté est une relation avec le Divin qui respecte le monde tel que nous le connaissons, à l’intérieur de notre réalité sans que celle-ci ait besoin de changer !
Or, un commandement aurait été une intrusion d’un monde au dessus du notre ! Nous voyons un peu plus clair !
Dans notre loi, l’homme est ordonné d’essayer d’avoir des enfants et …pas la femme ! Quoi, mais ils sont fous ces juifs ??? La femme ne serait pas ordonnée alors qu’elle est l’objet même de l’accomplissement de cette loi ! Non, pas si fou ! On n’a pas besoin d’ordonner à la femme d’avoir des enfants, c’est sa nature ! La Torah nous demande-t-elle de respirer ? La Torah ne nous demande jamais des évidences et connaît bien la nature fondamentale de l’homme. La femme est si concernée qu’on n’a pas besoin de l’ordonner. La ‘mitsva’ vient mettre en évidence une nécessité de connexion et sans l’ordre, nous n’aurions jamais accompli aussi bien ces commandements.
Revenons au roi ! Ordonner un roi reviendrait à demander de respirer car toute nation a besoin de se doter d’un pouvoir stable ! Et tout s’éclaircit ! La notion de royauté fait partie intégrante des structures de ce monde ! Et comme tous les peuples se dotent d’un pouvoir, Israël veut se doter d’un roi. Nous ne mangeons pas comme les nations car la connexion à la nourriture par exemple est surnaturelle mais la royauté est commune au monde et fonctionne de manière naturelle!
Mais pourquoi dans ce domaine D. a-t-il permis à son peuple d’être comme tout le monde, pourquoi la Torah s’exprime-t-elle suivant le langage du monde ?
Car nous sommes dans la ‘Malkhout’ et l’intention de D. est qu’on ait les pieds sur terre et que nous nous ne vivions pas déconnectés du monde….mais avec des nuances !!
D. a dit Oui mais à quelques conditions et c’est la que ca se corse !
La demande doit venir de nous et l’élection doit venir de D. !
En plus, la Torah nous demande de ne pas mettre à notre tête un étranger ! Nous sommes surpris bien sur ! Depuis quand un homme venu d’ailleurs gouvernerait un pays ?? En plus, Israël !! Non, la royauté étant la possibilité d’avoir un véritable lien avec ce monde,….si on en profitait pour …resserrer un peu les liens en faisant des alliances ? La Torah l’avait prévu et nous prévient car elle savait que même le roi Salomon, le plus sage des hommes ‘tomberait dans ce piège’ ! D. veut que nous fonctionnions suivant un modèle propre aux nations mais avec les limites de D. ! D’où la nécessité de la précision !
Autres restrictions, interdit de multiplier les chevaux (l’armement) ! On lui interdit de multiplier les femmes (ne pas investir trop dans le faste et le plaisir) ! Et qu’il n’ait pas trop d’or et d’argent ! Arme, sexe et argent !
On retrouve les principes d’un pouvoir : on ne gouverne pas par la force mais par le plaisir ! Le but n‘est pas de changer le monde mais de le raffiner ! Et pour ce faire, D. nous donne ces 3 limites qui vont faire toute la différence ! La limite dans le plaisir…contraire à tout pouvoir ! La Torah pénètre la sphère privée, rentre même dans la chambre du roi et limite le roi d’Israël ! Extraordinaire !! Interdire, c’est facile mais vivre avec une limite n’est pas évident, c’est toute la pédagogie de la Torah ! Et voila l’entrée du ‘Aleph’ dans la ‘Gola’, D. dans le pouvoir sans limite. Quand le ‘Aleph’ rentre, l’homme est obligé de céder un peu la place et c’est la ‘Guéoula’ !
C’est le ‘Yessod’ dans la ‘Malhout’ !!
Un millimètre fait toute la différence entre la vérité vraie et le mensonge absolue !
De plus, le roi devait écrire un ‘sefer Torah’ qui ne le quittait jamais et dans lequel il lisait ! C’est même la clef de sa longévité au pouvoir.
Nous avons tous un commandement d’écrire un sefer Torah au moins une fois dans notre vie !
Les maitres expliquent que si quelqu’un donne de l’argent qui permet de participer à l’écriture d’un sefer, il créé un lien et la ‘mitsva’ est accomplie ! Et une seule lettre manquante dans un ‘sefer Torah’ l’invalide complètement et écrire une seule lettre équivaut à tout l’écrire !
Alors, et le roi ? En réalité, le roi écrivait 2 ‘sefer Torah’, un parce que juif (il devait être dissimulé dans un coffre fort) et un parce que roi (il l’emmenait partout avec lui, même quand il partait en guerre) !
Il semblerait que la Torah nous révèle qu’à chaque moment de sa vie, le roi devait être le représentant de la religion ?
Le verset nous dévoile qu’il écrira une 2ème Torah en présence des ‘Cohanim’ (représentants de la Torah, prêtres, préposé au bon fonctionnement de la Torah, gardien de la Torah d’Israël). Les ‘Cohanim’ n’avaient pas de territoire à l’intérieur de la terre d’Israël car leur part était céleste et non terrestre ! Il y a donc partage du pouvoir !
Nous avons tellement bien compris que la royauté est bonne pour le monde et le peuple juif qu’on comprend encore moins la réaction de D. et de Schmouel face à la demande du peuple de se doter d’un roi.
Demain, si D. veut, cette incompréhension débouchera vers un océan de réponses ! Soyons au Rdv !
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Kéter n’épuise pas la Malkhout (voir ici le Keter qui passe par Yessod); l’inconditionné n’épuise pas le conditionné ; Avayé n’épuise pas Elokim ; entre deux nombres, il y a une infinité de nombres – entre Beth, il y a un Aleph -l’inconditionné n’épuise pas la maison; Aleph n’épuise pas Gola : c’est cela la Guéoula ; L’ABSTRACTION N’EPUISE PAS LE CONCRET (d’ailleurs, l’ « abstraction » c’est un terme assez concret selon « notre » règle de bon usage). Ainsi, un roi ne défait pas sa nécessité. Ici je dis que le roi vient d’en haut alors qu’en bas il y a déjà sa nécessité, mais bien sûr il ne s’agit pas de voir ici que c’est la nécessité qui crée le roi ; le roi pourrait rester en haut. Et si un roi était choisi par le bas comme chez les goyim alors dans ce cas, le nécessaire en viendrait à épuiser le nécessaire car le conditionné peut détruire le conditionné c’est-à-dire qu’il ne s’agirait plus vraiment d’un « roi » mais de quelqu’un qui profite pour induire une autre nécessité (telle que le luxe-le plaisir de sa propre condition ( !)). J’avoue avoir de grande difficulté à vraiment saisir comment savoir si un roi vient vraiment d’en haut ; au point que je me dis que si ce roi est capable d’effectuer sa mission en respectant les limites qu’on lui impose, nous pourrions l’accepter mais nous ne pourrions pas savoir si c’est vraiment un roi plus haut que sa nécessité ; nous (les hommes) pourrions nous accommoder d’un roi qui rempli sa mission, mais D.ieu (Lui) ne pourrait pas le permettre car Il est soucieux d’Israël…). De plus, il est mieux peut-être de ne pas vraiment voir (en tout cas pour le commun des mortels) que c’est un roi venant d’en haut car on verra là un homme (un comme ceux d’ici bas), et donc un exemple pour tous ! Ce que je veux dire, c’est qu’il se pourrait qu’un homme sage (qui possède le libre arbitre comme tout homme possède le libre arbitre) puisse s’élever et ensuite être choisi comme roi (lorsqu’il aura rempli sa mission et aussi qu’il soit descendant du roi David-cela pourrait, supposons –le, être prouvé par la génétique); et c’est probablement ainsi que cela se passera ; mais pourra-t-on savoir plus que cela ? Est-ce de ce « plus » dont on parle quand on dit « prophétie » ? Elihaou serait-il capable de voir plus ? Ce qui importe est : comment pourrions-nous avoir l’évidence qu’Elihaou est bien Elihaou ? car même si nous ne voyons pas ce que voit Elihaou, si nous savons qu’il est bien qui il est, nous pourrions lui faire confiance au sujet de sa confidence sur le fait que la personne choisie est non seulement adéquat (un juste roi et cela nous pourrions le vérifier par nous-même) mais aussi vient d’en-haut (le Machiah). Comment admettre qu’Elihaou est Elihaou ? Nous admettons que nos parents sont nos parents car cette famille dans laquelle nous avons fait notre propre développement est la fondation empirique qui nous permet d’être ce que nous sommes à la manière « ainsi » ; car c’est ainsi que nous sommes venu à juger car c’est le système qui est ainsi. Il s’agit là de la fondation même ; c’est le brit ! Alors voilà, Elihaou va induire un brit pour que naturellement on en vienne à ainsi savoir que c’est Elihaou….Comment ? Comment un homme se retrouve dans telle ou telle famille ? Donc comment untel se destine à untel en vue de faire un enfant ? Vraiment, cette question me semble la plus fondamentale d’entre toutes les questions et c’est sur cela que nous tombons tous – de la même manière qu’un enfant tombe car il n’a pas encore appris à marcher car il s’agit là de la façon dont sa mère et son père sont la fondation de son apprentissage naturel. Oui , la mère a un rôle très spécial, elle a un lien important dans ces premières années de l’enfance…d’autant plus que l’enfant ne sait pas que c’est sa mère qui le porte (enfin, moi, je ne m’en souviens pas). Et je ne suis pas sûre de me souvenir de qui est Elihaou ? Je ne suis même pas sûre de me souvenir de moi-même, pourtant avec moi-même j’ai quand même une certaine \ »aisance\ » pour m’accepter ainsi ………….. Oui, il y a ici mon pleur de bébé et aussi mon sourire de bébé…naturellement
hachem dit a moche red illui a tout dit en un mot
RAZAK, merci.