Il ne faut pas planter le bon D. -6 Juin 2017- Paracha Baaloteha

  1. Mais qu’en est ‘il concrètement d’être « Une Plantation de YHWH »,pour servir à sa Gloire?…Sachant , bien évidemment que  » planter « requiert du travail à la sueur du nez, de l’application, de la persévérance, des prières et une attention sans relâche comme vous le faites avec vos si précieux élèves afin qu’ils soient enracinés continuellement et sans fin à l’écoute de la Thora,activant ainsi leur potentiel…Et quel émerveillement pour vos yeux de voir le « fleurissement »…,Encore Merci ! Très Cher Rav ,de nous transmettre un tel rayonnement!!!Comme toujours je ne laisse tomber à terre aucune de ces paroles!!!

  2. Bonjour Rav, je n’ai pas compris le lien entre le début du cours, où vous développez l’idée que trop vouloir s’approcher de l’Endroit tue et la fin du cours où vous parlez du refus de laisser l’Endroit s’enraciner en nous ?!?

  3. Shalom à tous !
    Bonsoir Cher Rav :
    Vous donnez une interprétation étonnante mais profondément juste quant au message de fond de cette paracha que je résumerais ainsi : Elohim souhaite planter sa présence dans la vie et le cœur de l’homme et rencontre beaucoup de difficultés pour y parvenir. Pourtant, il est vrai, comme vous le soulignez, c’est bien là son objectif : trouver une nation qui va être participante de son projet divin pour apporter la rédemption au monde. Et cette nation ou plutôt ce peuple, selon la définition des critères divins , Achem l’a déjà choisi, distingué et marqué de ses promesses : le peuple juif construit à partir d’une arborescence dont l’élément primordial fut Abraham. Je me réjouis pleinement que vous insistiez, directement ou non, sur ce point depuis quelques sujets traités déjà et j’abonde complètement dans votre sens : il est plus que temps que le peuple juif relève la tête pour reprendre la place qu’Elohim lui a attribué dès le départ, à savoir la première, en étant une nation de prêtres consacrés à l’Eternel afin de donner l’exemple au monde entier. Mais, ll est vrai, cela ne peut se faire qu’en respectant les commandements et les ordonnances de la Torah. Je vous rejoins quand, par votre insistance, vous laissez entendre que cela urge…
    Maintenant, plusieurs pistes de réflexion et de discussion s’ouvrent sur la base de certains de vos propos. En ce qui concerne la définition de la judaïté, s’il est vrai que les rabbins ont instauré une loi sans appel faisant entendre qu’est juif celui qui est de mère juive, l’affirmation de cette donnée peut toutefois, n’en déplaise aux rabbins, faire l’objet d’une remise en cause. En effet, dans la Torah, il est question du D.ieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacov et non de Sarah, de Rebecca, Léa et Rachel, ce qui tend à montrer que le repérage, la traçabilité se fait à partir de l’homme et non de la femme. C’est un argument que défend David Lellouche. Que les rabbins aient crû bon et nécessaire de changer l’ordre des choses établi par Achem pour protéger la descendance juive en raison des femmes juives qui ont porté dans leur sein des enfants dont le père était un goy, qu’elles soient consentantes ou non, du fait de guerres ce n’est pas le propos puisque cela se conçoit mais ne serait-il pas possible à présent, puisque le contexte a changé, de revoir cette approche pour la ramener en fait à l’intention première d’Achem ?
    Autre piste de discussion, celle du traitement de l’étranger : a-t-il les mêmes droits que ceux attribués au peuple d’Israël qui ont fait l’objet d’une élection ? Et là, je suis en désaccord avec ce que vous dites. Plusieurs passages dans la Torah et surtout celui du chapitre 15 dans Chela’h le’ha mentionne qu’ « une même loi vous régira, vous et l’étranger domicilié. Règle absolue pour vos générations : vous et l’étranger, vous serez égaux devant l’Éternel. Même loi et même droit existeront pour vous et pour l’étranger habitant parmi vous. ». Etant entendu, bien évidemment, que l’étranger se range sous les ordonnances de la Torah ! Auquel cas, il sera intégré à une tribu et recevra une part d’héritage.

    Ce qui est fondamental de retenir dans cette paracha c’est de prendre conscience que « la Terre est à l’Eternel » (Lévitique 25 :23), qu’Il a donné un espace géographique bien défini à un homme qu’il s’est choisi, puis une famille et un peuple, dont on retrouve à maintes reprises dans la Torah les aspects de cette donation : Exode 23:31, Deutéronome 1 :7, 3 :8, 11, 24 – Josué 1 ;4, 1 Rois 5 :1, Nombres 34, 1 et 2 qui définit précisément les limites de ce territoire. Et ce, pour l’éternité comme le rappellent les prophètes Esaïe 27 :6, Ezechiel 11 ;16 et 1, Jérémie 30 :5 notamment. Elohim a donc rendu indissociables et le peuple et la Torah et cette partie de Terre, décidant pour boucler la boucle d’en faire son lieu privilégié pour y faire résider sa Chekhina. Par voie de conséquence, il est exclu qu’on puisse faire de cette Terre une quelconque appropriation ou partage pour satisfaire des délires humains, qu’ils émanent de certains Israéliens gauchistes ou des nations. D’ailleurs, la sanction de cette audace est clairement exprimée par l’Eternel par le truchement du prophète Joël qui annonce la sentence divine en son chapitre 4. Alors, OUI, le peuple Juif est une nation, OUI la Terre d’Israël définit selon les termes de la Torah, est la sienne, OUI, Yerushalahim est UNE et INDIVISIBLE !

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