12 Fevrier 2013 -Tania- Derriere le rideau il y a toujours un sourire

Posté il y a 11 ans by rav Haim Dynovisz
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MP4 MP3 RESUME DU COURS : Le Tanya nous parle maintenant de la deuxième âme. D. \ »a soufflé dans l’homme un souffle de vie\ ». Le verbe employé ici est \ »ipa’h\ », qui signifie souffler du plus profond de son être : c’est-à-dire que D. nous a tout donné, Son intériorité la plus profonde. Pourtant, on peut faire remarquer que D. n’a pas d’intériorité et d’extériorité, de profond ou de superficiel ! Il est écrit qu’Il est \ »oz véadar bimkomo, là où Il se tient, il n’y a que force et joie.\ » Nos Maîtres demandent donc : comment a-t-Il pu être attristé, après la destruction du Temple ? Et ils répondent \ »il n’y a pas de contradiction ; les 2 sont vrais en même temps\ ». Car, vu de l’extérieur, tel qu’Il était perçu par les prophètes, D. était dans la peine. Mais, en même temps, dans Son essence, Il est toujours oz véadar, car Il est aux commandes de Son monde, Il sait toujours comment Son Projet va aboutir, et le drame fait partie du processus. Dans l’absolu, D. n’est que Joie, Force et Courage, mais nous sommes incapables de Le voir ainsi ; dire qu’Il est triste et dans le deuil, c’est la vision par rapport aux hommes qui ne peuvent Le percevoir que selon leurs réceptacles. Nous ne connaîtrons donc jamais D. tel qu’Il est, et c’est Son extrême humilité de Se mettre à notre niveau.

D’où l’importance de faire de bons réceptacles. Et, dans la parachat Trouma, D. nous révèle que c’est tout le Projet : \ »Et ils me feront un réceptacle dans lequel Je résiderai.\ » Hachem Lui-même nous explique comment faire, dans les moindres détails. Car les bonnes intentions, ou une foi sincère, ne suffisent pas, comme le croient les religions. Il faut respecter les conditions que Lui-même nous donne.

L’âme vient de la profondeur de D, ce qui signifie qu’elle est l’instrument dans l’homme qui lui permet de se connecter, à chaque moment, avec l’intériorité du Divin, c’est-à-dire avec ce que D. est véritablement, de sorte que la neshama peut toujours être oz véadar, force et joie. D nous a donné ce qu’Il est véritablement.

Nos Maîtres mettent en évidence la différence entre toutes les autres créatures vivantes et l’homme. On remarquera d’abord que c’est le même mot qui est employé : les autres créatures ont \ »nefesh ha’haya\ », et l’âme de l’homme est appelée \ »nefesh haeloki\ » l’âme divine. Mais, dans le récit de la création, il est dit que l’animal et son nefesh ont été produits en même temps : la terre a donné à la fois le corps et le nefesh ; alors que, pour la création de l’homme, il y a deux temps : la terre donne le corps, et D donne le nefesh. Bien sûr, ce sont des images, mais la Torah veut nous donner un message : dans les 2 cas, elle parle de nous, et c’est nous qui choisissons ce que nous voulons être et le type d’existence que nous voulons : humain ou animal. Notre âme a pour but de nous ouvrir et de nous faire adhérer à quelque chose qui est fondamentalement différent de ce que notre corps voit et comprend, d’où cette image du corps qui vient de la terre, et de l’âme qui vient d’en haut, de D.

Le Rav nous explique ensuite comment les ustensiles du Temple nous enseignent que nous ne devons pas croire ce que voient nos yeux, mais en ce qui n’est pas visible, même si nous paraissons des fous aux yeux des autres. Etre des humains, c’est être connecté à notre âme et croire à ce que nous ne pouvons pas encore voir.

\ »Je vais t’expliquer plus en détails ce à quoi je fais allusion : les âmes d’Israël sont montées jusque dans la Ma’hshava\ », c’est-à-dire jusque dans le Projet de D., sa Pensée du départ, avant qu’Il ne crée le monde. Cela signifie que l’âme est porteuse du Projet ; dans chaque âme est inscrit tout le Projet, et aussi notre fonction personnelle à l’intérieur du Projet, ce pour quoi nous sommes sur terre. Nous devons donc laisser notre âme se dévoiler et nous donner ces informations. Or, l’âme dort et se réveille quand elle entend le langage des 613 mitsvot. C’est là qu’intervient notre libre arbitre : nous pouvons ou non réveiller notre âme, pour recevoir les informations qu’elle veut nous donner quant à notre mission.

Mais il y a une deuxième épreuve : généralement, notre mission est tout, sauf ce que nous aurions voulu. Nous devons faire ce qu’il nous fait faire, même si au départ c’est avec contrainte et effort, et ensuite, se révèlera que c’est ce que nous aimons faire. \ »Fais et tu comprendras\ », c’est-à-dire que tu as l’obligation de faire, même si tu ne comprends pas mais, ensuite, quand tu fais, tu comprends aussi.


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