Lache ta sucette -Tania- 3 Dec 2013

Posté il y a 10 ans by rav Haim Dynovisz
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MP4 MP3 RESUME DU COURS : Nous avons commencé le sujet des \ »midot raot\ », les \ »mauvaises mesures\ ». Il y a deux types défauts : les défauts proprement dits (colère, mensonge…) et d´autres qui sont en réalité de mauvaises mesures : trop ou pas assez de bonté, etc… La Torah s´intéresse plus aux deuxièmes, qui sont plus subtils et plus difficiles à corriger.

Il est un principe fondamental : une mauvaise mesure conduit toujours à de vrais défauts, car ce monde ne supporte pas les extrêmes et on va rencontrer ingratitude et déception, etc… Selon le judaïsme, les vrais défauts sont les conséquences de qualités mal gérées : par exemple, on devient égoïste à force d´avoir été trop bon, et d´avoir reçu en retour l´ingratitude.

Il y a deux structures : les klipot et le nefesh habehemi. On ne naît pas avec les klipot, mais on les crée en nous à cause de nos fautes : c´est une structure énergétique négative qui se greffe à notre être et est la matrice de vrais défauts. Par contre, ce qui est en nous, c´est le nefesh habéémi. Le nefesh, c´est l´âme, mais il est appelé \ »behemi\ », car l´animal n´a pas de discernement et vit dans la confusion.

La ´Hassidout explique qu´un homme a deux âmes : une âme animale (c´est le secret de l´arbre de la confusion du bien et du mal) et une âme divine (secret de l´arbre de la vie). Et, suivant que l´on met en valeur l´une ou l´autre, on a une spiritualité d´homme (âme divine) ou d´animal (nefesh habehemi). Si, quand je fais le bien, j´ai le sens exact de la limite, j´ai fait un bien divin, c´est à dire qui sait se manifester dans le monde dans sa juste proportion. Au contraire, un bien sans limite est un bien animal (par exemple, un traité de paix avec des ennemis qui veulent seulement notre destruction !)

Le serpent avait dit \ »vous serez comme D.\ » Mais la conséquence de la faute est la colère et le meurtre. Quand on n´a pas de discernement, cela fait entrer en nous la klipa, et on arrive aux vrais défauts. Mais, par le principe de la téshuva, on peut toujours se corriger.

\ »Le petit aime des choses de peu de valeur. Il va donner de l´importance à ce qui n´est pas important, car il est incapable d´aimer les choses qui ont de la valeur.\ » Il a perdu le système des vraies valeurs, et il vit même au niveau d´une inversion des valeurs, mettant l´accent sur les choses sans importance et négligeant les choses importantes. Finalement, à la fin de la vie, on a pu passer parfois seulement quelques années, voire même quelques heures à faire ce pour quoi on a été créé.

Notre comportement est fonction de notre cerveau : plus une personne étudie, et plus elle fait grandir son âme et ses midot. Un enfant grandit en mangeant, de même l´âme a besoin de manger, et la Torah est la seule nourriture de l´âme, dit le Tanya. L´étude de la Torah fait grandir notre âme, tandis que les mitsvot font grandir notre habit. L´étude nous permet de sortir de la confusion et de l´inversion, et nous pouvons redonner de l´importance aux choses qui ont de la valeur. Alors, nous serons intéressés par les grandes choses, et non par les petites. Mais, bien sûr, pour nous tenir devant Hachem, nous avons aussi besoin de l´habit de l´âme, que sont les mitsvot.

Adam avait reçu une mitsva, qu´il a refusée, et c´est pourquoi il s´est senti nu et s´est caché d´Hachem. Le mot \ »mitsva\ » vient aussi de \ »tsevet\ », équipe, car par les mitsvot, on se connecte à Hachem. Mais il faut aussi donner un sens à notre vécu, et nous demander chaque jour : qu´est-ce que je fais qui donne un sens à ma vie ? Cela donne, ensuite, un sens, même à mon repos, ou à ma détente, car je me repose pour reprendre des forces afin de continuer dans la réalisation de mon projet. Je dois donc avoir d´abord une réflexion : qu´est-ce que je veux faire de ma vie ? Ensuite, par l´étude, je comprendrai la grandeur de ma vie. L´étude nourrit mon cerveau et mon âme, et élève ma vision du monde. Ainsi, je vais exiger des connexions plus fortes. Comme un enfant qui mange, grandit, puis a besoin d´habits plus grands.

Il y a beaucoup de défis à relever, sur terre : je dois agir dans ma famille, sur mon lieu travail, et étendre ma mission. Le Baal HaTanya a promis que celui qui se consacre aux autres et à changer le monde, voit ses forces multipliées par mille, au niveau de ses progrès spirituels et de son changement intérieur. La construction de soi passe par celle de l´autre ! L´autre est le chemin le plus court pour arriver à soi ! On reçoit des forces de détermination, volonté, sagesse, joie, optimisme, courage… qui sont multipliées par 1000 !

Je prends conscience de comment sortir de la petitesse, à la fois par l´étude qui me permet de grandir, et par une vie où je sens qu´à chaque instant je suis connecté à Hachem. Et, comme le dit la Torah, ce n´est pas \ »ba shamaim\ », dans le ciel, ni loin de moi, mais \ »très proche de toi : dans ta bouche (par l´étude), et dans ton cœur (en l´intégrant), laassoto (en faisant, par les mitsvot)\ ». Cela me permet la connexion totale et constante avec Hachem.


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