15 Juillet 2012 -Zohar- La lettre Kaf- Premier cours- Trop c´est trop !

MP4 MP3 Le kaf se présente d´une façon très différente des autres lettres. Pour toutes les autres, il était dit qu’elles \ »montent\ » devant Hachem. Au contraire, ici, il est dit \ »na´hta\ » : elle descend devant Lui. Elle vient de Son trône de gloire. Comment Hachem serait-il en-dessous de Son trône de gloire ? Rashbi fait allusion à 2 dimensions du Divin : les lettres s’adressent à Hachem tel qu´Il s´habille dans Sa fonction de créateur, mais le kaf argumente \ »je suis la 1ère lettre du mot qui Te désigne dans tout Ton kavod et Ta puissance.\ » Or, pendant qu’il était en train de descendre du trône de gloire, tout se mit à trembler \ »et le trône lui-même se mit à trembler et le tremblement était tellement fort que tout faillit tomber. Quand Hachem vit ce que faisait la descente du kaf, Il lui dit : dépêche-toi de remonter à ta place. Tu vas tout détruire. Tu es aussi la 1ère lettre du mot destruction.\ »

Les secrets de la Torah affirment qu’Hachem, pour créer le monde, a voilé Sa puissance. C’est le tsimtsoum. Un dévoilement trop puissant du Divin mettrait en danger la création tout entière. Le Matok explique que le kaf représente le Kéter, et le Kéter repose sur un trône qui est ‘Ho’hma et Bina. Si le Kéter descend de son trône, au-dessous de ‘Ho’hma et Bina, cela déstructure tout l’édifice des énergies qui permettent au monde d’exister.

Selon les Maîtres de la Kabbalah, Hachem a mis en place un système de 10 forces qui agiront dans l’histoire pour mener à bien Son Projet : 3 forces au niveau du moa’h, du cerveau (Hachem a d’abord pensé le Projet) et 7 forces au niveau du lev, du cœur (forces déployées pour la réalisation du Projet). Mais il y a 2 manières de compter : soit on commence par Kéter, ‘Ho’hma, Bina… soit le Kéter descend et se dévoile au-dessous de ‘Ho’hma et Bina, et il devient Daat.

Rashbi nous révèle, ici, que Kéter doit rester tout en haut, sinon, tout s’écroule. C’est la 1ère faute, celle de l’ets hadaat : l’homme n’a pas su gérer sa relation au Daat, entraînant la destruction du monde. Pour nos Maîtres, le problème fondamental de l´humanité est sa difficulté à gérer la descente du Kéter au-dessous du trône, c’est-à-dire Daat.

Au niveau de la Bina, je comprends ce qui m’arrive ; à celui de la ‘Ho’hma, je ne comprends pas, mais je sens encore que cela a un sens, que c’est pour mon bien. Au-dessus, c’est le niveau du ayin, l’indéfinissable, qui dépasse complètement l’homme, et où il a le sentiment qu’il disparaît.

‘Ho’hma et Bina s’appellent trône, qui est l’endroit où le Roi Se montre à Son peuple en dévoilant Sa royauté. Quand il n´y a plus ‘Ho’hma et Bina, l´homme ne comprend plus, il panique et se met à trembler. Le kaf a voulu descendre du trône : \ »c’est Ta gloire si l’homme reste connecté à Toi et continue à Te servir, même quand tous les points de repère de l’intelligence et de la conscience ont disparu\ ». Mais Hachem répond : non, Je veux un monde où l’homme puisse comprendre ce qui lui arrive ; où il puisse s’attacher à Moi parce qu’il comprend, ou au moins parce qu’il sait qu’il y a un sens.

Rashbi met en évidence, de plus en plus, que le véritable service divin n´est pas l´annulation de l´homme mais, au contraire, son existence réelle, tout en étant connecté à Hachem.

Dans le langage de la ´Hassidout, le but de la création n´est pas de demander à l´homme de monter vers Hachem, mais de permettre à Hachem de descendre vers l´homme ; l’homme ne doit pas sortir de la réalité pour se connecter à Hachem mais, au contraire, préparer le monde à Le recevoir.


  1. Reponse a GILLES MONTRICHARD: Comme je deteste plus que tout la censure, je publie votre commentaire (ou plutot, celui que vous ramenez vous meme) qui n\’est, malgre tout, qu\’un rammassis d\’affirmations sans fondement, pures inventions d\’un illumine qui prend son ignorance pour un semblant de connaissances….

  2. Voici le commentaire que j\’ai reçu après avoir publié sur Facebook ce cours exeptionnel de connaissances; il interpellait cette discution sur le KAF dont voici le lien [ http://www.facebook.com/notes/patrice-hernu/kephas-kephas-comme-cest-kephas-ou-le-symbolisme-de-la-pierre/390294561037222 ] : \ »\ » Merci pour cette vidéo. Interprétation très intéressante même si elle est très postérieure à tout cela. Cela mériterait bien des commentaires. L\’alphabet est effectivement un modèle de la création, certains l\’appellent le modèle Rosch, dont le Zohar à la suite de bien des textes arabes retranscrits du grec, fournit une illustration poétique parlante, même si elle est parfois difficile d\’accès parce que déjà très translittérée.

    Ce modèle s\’est formé dans la nuit des temps et les auteurs qui ont codé l\’hébreu, surtout après sa reconstitution, ont fait œuvre de génie. Mais c\’est la projection hébraïque, fort intéressante. Mais je parle du modèle universel que l\’application hébraïque éclaire avec génie. Mais si l\’on veut comprendre pleinement l\’ancien testament, il faut remonter à la kabbale universelle, bien antérieure, ce que j\’essaie pas à pas.

    Je trouve les explications du rabbin bien compliquées à vrai dire et trop colorées par une version lettro-centrée. Tout cela existe bien avant que le Tanak ne fut même conçu et la version de l\’hébreu codifié auquel il fait référence.

    Il y a quelque pépite malgré tout dans cet exposé qui s\’intéresse à la forme finale de la tradition hébraïque et non à sa genèse (ce qui est mon propos). Mais merci. Super.

    Je rappelle malgré tout que le Zohar dit livre des Splendeurs (mais en fait déformation de l\’Horizon d\’Ur, qui a donné Osiris en grec) a été en araméen et non en hébreu. Il fait donc référence à la kabale égypto-gréco-araméenne révélée par les transcriptions arabes, pour ne pas dire musulmanes.

    Considérée comme originellement attribué à Rabbi Shimon bar Yohaï par l\’orthodoxie hébraïque, on sait aujourd\’hui qu\’il a été écrit par Moïse de León ou par son entourage -cela se discute âprement – entre 1270 et 1280, c\’est à dire largement après les retranscriptions post coraniques.

    Comme le Coran est lui-même une exégèse ou un commentaire – les musulmans vont me haïr, pardon, mais pas les soufies auxquels tout cela est enseigné – le Zohar est une exégèse cette fois ésotérique et mystique de la Torah ou Pentateuque. Il est assez aisé de faire le lien entre :
    – les textes égyptiens notamment mosaïques ;
    – les textes de l\’Ancien testament ;
    – le Livre du secret de la Création, Kitâb sirr al-Halîka, texte arabe reprenant la tradition kabalistique chrétienne et héllenique (VIème siècle) ;
    – Les 26 sourates dites révélées par la lettre G dans la caverne Hira du Coran (elles commencent par les clefs de la Kabbale qu\’elles éclairent et commentent)
    – et enfin le Zohar (12ème siècle).

    La tradition hébraïque a récupéré cette tradition après la reconstitution sur l\’ordre de François 1er et l\’a appliqué avec bonheur à la version hébraïque de l\’Ancien testament. Et pour cause : l\’hébreu carré purement consonantique et sacerdotal avait été conçu génialement pour permettre cette lecture. Il est directement tiré des versions post domotiques des hiéroglyphes, sauf justement le kaph assez récalcitrant et remontant à un symbolisme encore plus profond comme j\’essaie de l\’expliquer, ce que le rabbin explique indirectement.

    Pasionnant. A creuser.

  3. Le fait que la lettre kaf arrive « à ce moment là » est intéressant car la lettre mem s’écrit mem-mem ; or la lettre kaf voit que la lettre mem a été rejetée (mem et mem-sofit) alors le kaf se dit peut-être qu’il pourra lui passer car il s’écrit kaf-péh, donc même si le kaf sofit a été rejeté car c’est la dernière lettre du mot melekh, il semble que le kaf se dit que justement il ne s’écrit pas avec un kaf sofit comme le mem, mais qu’il possède en fin de nom un péh. C’est donc cette qualité qu’il semble mettre en avant. Il est dit que le kaf descend du kisé (kaf-samekh-aleph) or il existe le mot késé (kaf-samekh-aleph) qui veut dire « pleine lune » comme à Michlei 7,20 où il est dit : « il a pris le sac d’argent (kesef) dans sa main (allusion à la paume kaf peut-être) et il reviendra au jour de la pleine lune). Or on avait vu dans les cours précédents que le mem c’est la lumière de la binah ce qui correspond à la pleine lune ; dans le cours du 2 juillet 2012 (zohar-la lettre mem-l’éternité d’Ysraël) le rav avait rapporté que l’époque de Shlomo était appelée « la pleine lune », qu’il y avait eu 15 générations pour arriver au règne de Shlomo comme les 15 jours montants de la lune. La lettre kaf semble donc vouloir dire que par elle, on peut atteindre ce but, en passant par la ho’kmah puis amener la binah, en prenant le kaf pour l’amener au péh c’est-à-dire en transformant le koa’h en po’al, en prenant la force pour réaliser quelque chose. Le kaf veut donc transformer keter-‘hokhmah-binah en ‘hokhmah-binah-daat ; on voit que la lettre n’est pas choisie car le daat pose problème en liaison du péh car c’est la première lettre du mot pesha péché or cela se rapporte au péché de l’arbre de la connaissance ; d’ailleurs juste après la faute, Ribono Chel Olam « recouvre » le corps nu d’Adam et ‘Hava or on voit que cela repasse par le kaf car c’est la première lettre du mot kasoh (cacher, recouvrir) ; on trouve un lien entre les « 15 » et la lettre kaf à Béréshit 7,19-20 où il est dit que les montagnes furent « recouvertes » par les eaux qui étaient montées de 15 coudées ; en cela l’idée de destruction que peut amener le kaf car kaf est la première lettre du mot kilion (destruction, anéantissement) comme exprimé à Devarim 28,65 «Et parmi ces nations mêmes tu ne trouveras pas de repos, pas un point d’appui pour la plante (kaf) de ton pied (regel) ; là, le Seigneur te donnera un cœur effaré, mettra l’anéantissement (kilion) de tes yeux, l’angoisse de ton âme ». Il semble donc que l’idée du kaf était donc de partir du kisé (kaf-samekh-aleph) pour aboutir à asof (aleph-samekh-péh) ; car un mélekh est celui qui rassemble (asof) ; de plus l’idée est d’amener la couronne, la pleine lune, et cela c’est la « féminité » car la femme vertueuse est la couronne de son mari (Michlei 12,4) or on retrouve cela dans aleph-samekh-péh car péh = 80 comme les 80 concubines, samekh = 60 comme les 60 reines et aleph = 1 comme « unique est ma colombe », de plus on trouve lien avec Asaf auteur du psaume 81, où on y lit à la 4ème ligne : « sonnez le chofar à la nouvelle lune, au jour de notre solennité ». Le kaf voulait apporter la perfection de la pleine lune, le shalem (Shlomo), et peut-être qu’il a dit au lamed de le laisser passer devant car ensemble ils apporteraient la kalah et aussi kalol (rendre parfait, achever) ; d’ailleurs le lamed a vu qu’en étant lié au mem (comme dans melekh) ça ne marchait pas et donc en laissant de côté le mem de son nom (lamed-mem-daleth), il lui restait le lamed-daleth qui pourrait amener l’enfantement ledah (lamed-daleth-hé) à condition que la kalah retrouve son mari (le keli trouve la lumière) ; c’était donc logique pour le lamed de laisser passer le kaf, première récupération pour lui avant le daleth. D’ailleurs le fait d’être né est une chance qu’on n’arrive pas à s’expliquer quand on vit ; c’est incompréhensible qu’on se demande où est notre mérite pour un tel don car « il aurait été préférable que l’homme ne soit pas créé…mais maintenant qu’il est là, il doit faire de son mieux ». Ce but à atteindre d’aleph-samekh-péh est lié à Yosef pour lequel il est dit à Béréshit 41,40 : « C’est toi qui sera le chef de ma maison ; tout mon peuple sera gouverné par ta parole et je n’aurai sur toi que la prééminence du trône (kisé) ». Par conséquent, il était logique pour le kaf de passer devant le lamed, car en amenant kélé (kaf-lamed-aleph) la prison, il aboutirait à son but qui est pdout (rachat de quelqu’un en prison) correspondant au bénéfice de la lettre péh (cf cours sur la lettre péh) comme l’histoire de Yosef. Cependant les lettres aleph-samekh-péh peuvent former le mot éfes = néant ; ainsi le kaf en voulant passer du keter à daat, il risquerait de provoquer le passage du aîn sof en éfes. Peut-être les regalim étaient-ils au niveau du keter, ce pourquoi, ils n’ont pas été capables de descendre en Ysraël comme ils parlent en commençant par le mot efes (Bamidbar 13,28). Faudrait-il comprendre qu’Asaf représenterait le tikoun des explorateurs car Asaf était lévite ? De plus, durant la galout, les gens marchent dans la rue et se font séduire par la controverse (cf. Michlei 7); or Bilam (qui est calomnieux) a pour valeur numérique 142 (beth-lamed-aïn-mem) et Asaf (aleph-samekh-pé) a pour valeur numérique 141 ; ainsi ne devons-nous pas comprendre que c’est en récupérant la couronne (142-1), que nous pourrons amener la gueoula (galout +1). Dans le Likoutei Moharan section 14, le rabbi Na’hman commente Tehilim 81,4 et rapporte que lorsqu’Yitro a reconnu la gloire du Maître du monde, il a glorifié les mondes supérieur et inférieur (en rapport à Zohar II,69a). Ensuite, le rabbi commente l’histoire que raconte Rabah bar bar ‘Hana au sujet du marchant qui dit : « Viens ! Je vais te montrer l’endroit où s’embrassent le ciel et la terre » (Bava Bathra 74a), ensuite le rabbi parle de la fête de ‘Hanouka et de la contreverse-qu’il faut allumer les bougies à proximité de la porte jusqu’à ce que le réguel cesse à l’extérieur. Ensuite, dans le livre « La Guematria » du rav M. Glazerson et Shlomo Shoukroun, dans la section ‘hanouka, on peut y lire « le kaf est la dernière des 620 lettres des dix commandements rapportés dans la section Yitro ; le kaf à la fin des dix commandements a trouvé son aboutissement au moment où on a retrouvé le « pakh » (pé-kaf sofit), la fiole d’huile à ‘Hanouka……la lettre kaf finale est égale à 500, et (donc) celle du mot « pakh » à 580. 580, c’est la valeur numérique des forces démoniaques Sam (100) + Lilith (480) ; c’est à ces forces que la Tora fait allusion dans l’expression « le’houmè réchef », dévorés par réchef (Devarim 32.24), la valeur numérique de réchef étant aussi égale à 580 : pakh est donc symbole de la victoire des Juifs sur réchef, les forces du mal (voir Haflaa Ketouvot 77b) ». On voit donc, après tout ce qui a été dit, un retournement de situation avec le kaf sofit qui vient après le péh. Pour conclure, j’ai remarqué une chose sympa entre le Nom Hachem(Nom Supérieur) et le Nom Elokim (Nom Inférieur) en suivant le mode de construction suivant : le Nom Hachem (Youd, Hé, Vav, Hé) correspond à 10+5+6+5=26 ; si on suit le même genre de suite dans la construction du Nom c’est-à-dire un nombre pair, puis on divise par deux, on fait + 1, puis on reprend le nombre-moitié, on obtient une suite jusqu’à obtenir 86 (valeur numérique du Nom Elokim). Ainsi, on aura : 12+6+7+6=31, 14+7+8+7=36, 16+8+9+8=41, 18-9+10+9=46, 20+10+11+10=51, 22+11+12+11=56, 24+12+13+12=61, 26+13+14+13=66, 28+14+15+14=71, 30+15+16+15=76, 32+16+17+16=81, 34+17+18+17=86. Ensuite si on additionne tout ce qui se trouve entre 26 et 86, on a 31+36+41+46+51+56+61+66+71+76+81=616 ce qui correspond à la valeur numérique de Ytro (Youd-tav-resh-vav). Je ne sais pas ce que cela signifie mais c’est là. Veuillez excuser la grandeur de mon commentaire, mais c’est ma façon de remercier encore et toujours le rav Dynovisz pour ses cours étincelants ; puisse ma paille servir…

  4. Et le nom Malekhiel (D.ieu est Roi) a pour valeur numérique 141. Tout est lié.

  5. rectification…la famille des Malkiélites (bamidbar 26,45).

  6. le monde du maitre c\’est le maitre du monde

  7. Ce genre de commentaire, ou plus exactement de diarrhée intellectuelle est exactement ce qui répugne le plus les détenteurs humbles de la vraie connaissance et de la vraie science… Vivement l\’olam haba qui verra disparaître définitivement ce genre de pitre dont la suffisance et la condescendance n\’a d\’égal que leur insondable bêtise.
    Dans l\’enseignement du Mashia\’h ils serviront d\’exemple pour expliquer aux nouvelles générations les malfaisantes erreurs a éviter pour assurer la bonne santé mentale des humains de l\’olam haba.

  8. Voilà un joli poisson, bien gros, bien dodut, comme je les aimes une fois bien rôti et accompagné d\’une sauce citronée !

    Que de dates, que de références, pour en arriver à RIEN ! le vide !

    Le plein de vides, voilà où en sont les courants monothéistes en 2012, il n\’ont plus rien d\’enfilable, que des genilles mitées et couverte de gras !

    Pas étonant que ce genre de commentaire ressortent avec l\’acutalité qui encens les journaux de cet occident déjà à genoux à cause de sa mauvaise foi maladive et présente jusque dans la moelle des églises et des mosquées, les unes, vides et les autres remplies de candidats aux croisades afin de pouvoir piller tout ce que l\’occident à acquis de matériel !

    La question que nous devons nous poser, car après ce genre de plaidoirie, peut on encore se poser des questions les concernants ; c\’est que leurs reste t-il, pour devoir en arriver là !!! Et peut être plus directement à la personne semblant tellement au dessus des perles jetée par notre Rav Dynovicz, pourquoi n\’y a t-il pas déquivalence sur internet rivalisant (est un grand mot) avec ce à quoi nous pouvons nous rassasier quasi quotidiennement ?

    Je vais quant même lui donner un petit aperçu de ce qui s\’enseigne sur les médias chrétiens et musulmans : Pour ce qui est du christianisme ; les mêmes répétitions en boucle des extraits des évangiles ne pouvant éveiller par le moindre signe de reflexion et de débat, rien, les mêmes litanies depuis 1\’700 ans, pas de remise en question, pas de question tout court, chez les évangélistes à la mode américaine ; 90% du texte se limite à \ »Jésus love you\ » avec des larmes et des cris d\’hystérie collective, suivis d\’un \ »Halleluya\ » et d\’un \ »Amen\ », deux mots hébraïque, je ne suis pas de près ce qui se répète comme des \ »mantras\ » répétitifs dans ces lieux de culte, mais je vous assure, que demain, je peux m\’improviser Pasteur évangéliste, le texte n\’exède pas 5 pages !
    Quant à la prose islamique, ce ne sont que des répétitiuons rigoureuses de différentes versions du Coran selon qu\’il sont chiite, alaouites, alévi, sunites ou souffis, mais en aucun cas, la moindre remise enquestion des textes n\’est envisageable, tout y parfait et gare à celui qui bronche ou qui remue un sourcil ! Concernant les prêches, il ne font que souligner la grandeur d\’Allah et la petiesse des infidèle, ils n\’ont que ça à la babouche et non seulement envers les non-musulmans mais également envers les autres courants de l\’islam !

    Alors j\’attend que ce monsieur, devant surement possédé la légion d\’honnuer pour services rendu à la France sous pétain, m\’indique le nom d\’un site pouvant rivaliser avec celui du Rav Dynovicz, ne serait-ce que d\’un milliardième, après on discute !!!!!

  9. Encoe je vais ajouter ceci, en admettant que ce soit le christianisme et l\’islam qui soit à l\’origine du judaïsme, que c\’est-il passé, où sont les Rav Dynovicz version chrétiennes et musulmanes, qu\’ont-ils fait de toutes ces connaissances ?
    Admettons que nous admettions que ce que ce monsieur délcare soit exacte, s\’en est que d\’autant plus de mérite pour les Bnei-Israel, que le christianisme et l\’islam on fait une \ »sacrée\ »chute depuis les dates qu\’il énumère savament !

    Chréétiens et musulmans arrêtez vous en là, encore une demi-heures et vous tomberez dans un alzeimer profond !

    Israël Hay

  10. est ce que cela ne veut pas dire que moche rabenou n est pas mort comme dit un avis dan s la guemara sota parceque arriver au 50 niveau de la hochma il ne peu plus etre un corps et donc disparait a nos yeux

  11. Bonjour Mon Rav
    a votre avis Dieu agit dans ce monde au coup par coup? par anticipation? ou sommes nous dans un monde programé?

  12. Message de Monsieur Acier ben David Message: – Cher Rav un grand merci pour ce cours ….sauf votre respect je crois qu\\\’il y a un quiproquo concernant le commentaire de Monsieur Montrichard en effet cette personne fait référence à la \\\’\\\’ Kabbale Chrétienne \\\’\\\’ qui est bien un livre écrit au XV eme siècle et qui est une compilation de plusieurs approches philosophiques du spirituel dans le but d\\\’expliquer le nouveau testament,outre les références à la culture et à la religion des Grecs il y est aussi fait référence à la spiritualité telle qu\\\’elle est vécue dans l\\\’islam,en ce qui concerne les références au judaïsme notre Zohar y est présenté comme un livre de magie …….vous voyez que Monsiuer Montrichard et nous ne parlons pas du même ouvrage je pense qu\\\’en voyant apparaître le mots Kabala dans le titre de votre vidéo il a cru de bonne foi qu\\\’il s\\\’agissait du même ouvrage …..

  13. Je trouve consternant l\’accueil que certains ici ont réservé à Mr. Montrichard qui tentait d\’apporter un élément de réflexion, fut-il médiocre (ce qui n\’est pas sùr). Les paroles méprisantes, la sordide allusion à Pétain, tout cela ne dénote pas un vrai souci de \ »spiritualité\ » ou d\’élévation….. !
    Je ne m\’étendrai pas plus sur la pertinence de toutes les spéculations envisagées ici, je relève juste ce mépris quasi \ »clanique\ » qui n\’honore pas ceux qui l\’affichent et ne crédibilise en rien le contenu du propos…..! J\’ajoute que ce n\’est pas la première fois, il y a là de quoi refroidir les coeurs les plus ardents, les vélléïtés empathiques les plus innocentes et sincères….!
    A tel point qu\’en dernier commentaire le Rav, soucieux sans doute de dédouaner les auteurs qui ont peut-être emboîté avec trop d\’empressement un mauvais pas, cite un message plus respectueux et relativiste, sans émettre aucune excuse, ni laver l\’affront qui ne souille que ceux qui le commettent….!

  14. Reponse a Eric Scholtus: vous avez raison dans chaque mot que vous ecrivez…mais si je ne censure pas d\’un cote je ne peux censurer de l\’autre…je n\’exerce le droit de censure que lorsqu\’il y a grossierete evidente au niveau du langage mais jamais au niveau des idees…..je pense que tout le monde a compris depuis fort longtemps que le fait que j\’affiche un commentaire ne signifie en aucun cas que je le partage,,,ce qui est evident…en ce qui me concerne je suis tres etonne aussi que vous n\’ayez pas vu et lu que je ne m\’adresse pas a monsieur montrichard mais au commentaire qu\’il rapporte…..j\’ai critique ce commentaire et non ce monsieur qui, d\’ailleurs, ne dit pas qu\’il partage l\’avis du commentaire qu\’il rapporte…tout est donc clair…votre remarque bien que juste n\’a finalement aucun vrai fondement…avec tout mon respect

  15. Monsieur Jean Fabro, je n’aime pas votre commentaire. Vos dites tout et n’importe quoi sans rien prendre au sérieux ; et pour cela nous pourrions vous soupçonner d’être moqueur. C’est votre démarche que je trouve mauvaise. Vous laissez partir vos idées à tout va, sans chercher à la canaliser pour faire passer quelque chose de clair ou de sensible. Dans tout le brouhaha, vous dites : « Mais de quoi allez-vous parler ? Une idée, parlez des mains, des mains levées… ». Permettez-moi donc de récupérer ceci et de montrer ce que je défends. Il ne s’agit pas de démonstration mais d’au moins montrer une sorte de finesse nouée qui semble surgir par hasard mais qui est sous-jacente et qui donc propose de l’espoir grâce à ses racines, à l’instar de ce que vous avez proposé qui n’évoque que pensée décavée et cafardise ! Votre message a été posté à 20h20 ; c’est peut-être la bonté qui sauve tout le reste. Alors kaf :kaf, je commence : Shemot 20,20 : « Tu feras pour moi un autel de terre, sur lequel tu sacrifieras tes holocaustes et tes victimes rémunératoires, ton menu et gros bétail, en quelque lieu que je fasse invoquer mon nom, je viendrai à toi pour te bénir ». Rachi commente : « En tout endroit où je rappellerai mon Nom : Où je te permettrai de prononcer mon Nom en toutes lettres, là «je viendrai vers toi, je te bénirai ». Je ferai sur toi ma chekhina. D’où l’on apprend qu’il n’est permis de prononcer le Nom en toutes lettres qu’à l’endroit où réside la chekhina, à savoir le Temple. A cet endroit-là, il est permis aux kohanim de prononcer le Nom en toutes lettres quand ils élèvent leurs mains pour bénir le peuple (Sota 38a) ». Vous voyez « quand ils élèvent leurs mains. Je continue : Bamidbar 20,20 : « Il répliqua : « Tu ne passeras point ! » Et Edom s’avança à sa rencontre, en grande multitude et à main armée ». Rachi commente : « Et avec une main forte : Grâce à la promesse de notre ancêtre : «…et les « mains » sont les « mains de Essav » (Béréshit 27,22) » ». Je continue : Devarim 20,20 : « Seulement, l’arbre que tu sauras n’être pas un arbre fruitier, celui-là tu peux le sacrifier et l’abattre, pour l’employer à des travaux de siège contre la ville qui est en guerre avec toi, jusqu’à ce qu’elle succombe ». Rachi commente : « Jusqu’à ce qu’elle succombe : expression comportant une connotation de « domination » : jusqu’à ce qu’elle se courbe (KeFoufa = kaf-péh-vav-péh-hé) devant toi». Dans ce commentaire, on ne voit pas trop bien le lien avec le kaf, à part dans l’expression employée par Rachi qui commence par kaf (kaf-péh). Mais on peut voir les liens en se basant sur un autre verset où l’on a deux fois le mot kaf ; comme cela nous intéresse : Vayikra 8,27 : « posa le tout sur les mains d’Aaron et sur les mains de ses fils, et en opéra le balancement devant l’Eternel ». Si on compte, la valeur numérique de ce qui se trouve entre les deux mots kaf (kaf-pé), on a youd+aleph+hé+resh+noun+vav+aïn+lamed=372. Ce qui correspond à la valeur numérique du mot « esev » = herbe qui se trouve à Béréshit 1,11 : « Dieu dit : « Que la terre produise des végétaux, savoir : des herbes renfermant une semence ; des arbres fruitiers portant, selon leur espèce, un fruit qui perpétue sa semence sur la terre ». Ce verset qui parle des arbres fruitiers. Ce verset qui est compris dans la création du monde en 7 jours. Comme un peu plus loin du verset Vayikra 8,27 il est dit que « Vous ne quitterez point le seuil de la Tente d’assignation durant sept jours, jusqu’au terme des jours de votre installation : car votre installation doit durer sept jours » (Vayikra 8,33). Aussi les villes qu’Ysraël doit se rendre maître peuvent correspondre aux 7 terres, les 7 parts d’Ysrael (voir Yehoshoua 18,6) et le lien avec cela est à Yehoshoua 18,8 où on trouve le mot «vav-pé-hé » (oufo) qui correspond aux lettres restantes de l’expression kefoufa lorsqu’on sépare en un kaf = « kaf-péh » et « vav-pé-hé » (et ici). Si on revient sur la valeur numérique 372, on trouve à Ishayahou 11,11 : le mot vav-mem-kaf-vav-shin = 372 (oumikoush), où le verset dit : « Et en ce jour-là, le Seigneur étendra une seconde fois la main pour reprendre la possession du reste de son peuple… » et quelques versets plus loin : « Et l’Eternel imprimera l’anathème au Golfe égyptien ; de sa main, de son souffle impétueux, il frappera le grand fleuve, et il le divisera en sept ruisseaux, où l’on marchera à pied sec » (Ishayahou 11,15). Voilà, vous pourrez toujours vous dire que finalement cela valait le coup. En effet, il y a des choses qui nous dépassent et parfois on lance nos flèches dans toutes les directions en espérant que quelqu’un puisse émettre une cible qui corresponde. Cependant, je pense que c’est la démarche qu’il faut soigner, l’intention. L’archer doit viser ; et peut-être alors que la cible se déplacera, mais l’archer doit absolument viser avec une précision ! Que visiez-vous en kapotant dans tous les sens ? Quelles notions vouliez-vous mettre en exergue ? Est-ce que vous vouliez dire que le kaf se trouvait déjà chez les Egyptiens et que finalement, tout ce qui suit, telle que la Torah, n’est que récupération ? Si c’est ce message que vous n’avez pas osez dire clairement, sachez que le kaf de la Torah est toujours présent, tandis que le kaf de Kheops n’est que ruine ; cela parce qu’ils ne sont pas la même chose.

  16. Bonjour
    c\’est sympa ici. Au moins il y a de l\’ambiance, il fait légèrement chaud et ça sent la bonne cuisine. Je vous propose mon grain, de sel, pour la cuisson du poisson. Voyons un cas.
    En introduction enfantine, une image, la voici :
    http://www.aime-free.com/article-un-ka-feminin-en-egypte-antique-83247970.html
    http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://www.egyptianmyths.net/ka.htm

    J\’ai mis deux liens car sur l\’un on ne voit pas la statue en pied. De là notez : un hiéroglyphe le D28 et la statue en bois d\’un pharaon avec ce hiéroglyphe sur la tête. Précision, on ne se préoccupe pas des textes accompagnant ces images, pour le moment. Juste les images.
    A première vue c\’est bien un truc égyptien. Le plus sur avec un truc égyptien, c\’est de passer par dessus, de liquider la première vue et de poursuivre son chemin.
    Donc, après ce bref survol initial, laissons l\’Egypte dans la nuit de l\’oubli. Nous reste une statue anthropomorphe en pied et sur la tête du personnage, la représentation de deux bras levés.
    C\’est pas normal ! Vous avez déjà vu un gus se balader avec deux bras comme ceux là sur la tête ?
    Moi non. C\’est carnaval ? Un original ? Un dément précoce ? Allez savoir. Retour à la normale.
    On remet les bras à leur place naturelle, en les gardant dans la même position. Là, ça va mieux. C\’est : haut les mains ! On est sorti d\’Egypte ? Mais on est où ? Dans un désert ? Un vrai ? Pas évident. Voyons plus simple, modeste,on est sur un parking désert de supermarché, une nuit. Et là, voilà un gus qui avance avec les bras levés. Haut les mains. C\’est pas rassurant. Pourquoi lève t il les bras ? Il est braqué par un sniper ? Regardez autour de vous, derrière lui. Personne ? Alors il n\’est pas braqué. Peut être est il en prière ? C\’est un orant.
    Il prie un Dieu invisible en un lieu improbable. Possible. Est ce un dément ? Ou alors, il vous prend pour un Dieu . Ou alors, il vous fait signe. C\’est çà, il vient vers vous. Les mains en l\’air c\’est pour vous dire qu\’il n\’est pas armé. Ce n\’est tout de même pas rassurant, s\’il s\’approche comme ça et au dernier moment il baisse les mains et vous met une raclée. C\’est peut être un piège. Que faire ? Comme lui ? Peut être mais faut avoir sacrément confiance ou faut prier ? Ou les deux ? Pas évident comme situation, un mélange de j\’ai confiance, je prie et j\’ai un révolver pointé sur moi. Une chose est certaine, si vous n\’êtes que tout les deux, tant que les mains restent en l\’air, les risques sont limités. Faites comme lui, levez les mains et avancez vers lui. Avancez jusqu\’à ce que vous puissiez… engager la conversation.
    Qui sait, peut être allez vous pouvoir… construire un monde… en confiance et …en la parole.
    Mais de quoi allez vous parler ? Une idée, parlez des mains, des mains levées qui font…sans faire, ce qui n\’empêche pas que les mains par ailleurs doivent faire mais elles peuvent faire jusqu\’à ce sans faire là et de là avant tout autre fait. L\’idéal pour bien comprendre serait d\’avoir une situation tendue ou des mains seraient en l\’air, très haut, comme sur une montagne, bien calées et bien soutenues pour ne pas fléchir, pendant que d\’autres mains en bas s\’occuperaient de régler les comptes. Un quatre mains en quelque sorte.Concert royal.
    Haut les mains ? Non, hautes les mains. Hautes en pratique, en haut et en bas. Mains = faire.
    Haut les mains version révolver ? Quand elles n\’ont pas été assez hautes. Soit elles se lèvent pour la parole, et c\’est une prière, et c\’est un monde ; soit, c\’est le révolver sur la tempe et c\’est la fin des mondes. Autre ? Y a pas !
    Changement d\’angle. Une main à droite une à gauche. 1 main, 5 doigts, 14 phalanges , cela fait 20 plus 1 pour la vue d\’ensemble cela fait 21. 21 à droite, 21 à gauche et entre les deux une tête. La tête à qui ? Oui, la tête à Qui. Tête dure comme la roche. La Tête à Qui avance avec les Mains en l\’air…même quand elle sont en bas. Question de confiance.
    Maintenant vous pouvez retourner en Egypte et retourner l\’Egypte. La statue = un hiéroglyphe, la statue porte un hiéroglyphe sur la tête, c\’est une tête au carré. Signe sur signe de signe. Le hiéroglyphe D28 se dit Ka. Ka et non Kaf, alors que vient il faire ici ? Rien à moins que ce ne soit pas Kaf mais kap . Kaf kap ??? Mais bon sang !!! Mais c\’est bien sur !!! Cup of coffee . Une tasse de café !!! Noir et bien serré. Capito ? Non pas kaput, capito ! Imaginez en plus si nous avions le sukre (pas le sicre, le sucre !!!). Avec le sk tu fait une caisse tu t\’assied dessus et tu bois un café peinard au milieu de la nuit sur un parking désert de supermarché avec un inconnu qui te ressemble. Et le avec r ? Silence, on tourne. Le monde est plein de mystère.
    Fin de mon grain de sel en espérant avoir contribué à la chaude ambiance.
    Dernier point, je n\’habite pas loin des Salins de Giraud et de ceux d\’Aigues Mortes,donc des montagnes de sels. Bref, j\’ai des réserves et un grain. C\’est clair.
    Kaf cas.

  17. Dans le Bereshit raba, les docteurs, en expliquant cette parole divine : « Une demeure, le D.ieu éternel » (Devarim 33,27), s’expriment ainsi : « D.ieu est la demeure du monde, mais le monde n’est point sa demeure ». Rachi dit : « Celui qui a précédé toutes les divinités et qui s’est choisi le firmament comme siège et comme demeure. Et au-dessous de Sa demeure résident tous les puissants » (… kal baalei zéro’a shokhenim ). Ainsi le terme « puissant » est traduit par le mot « zéro’a » qui signifie « bras, force, puissance ». Ce mot est utilisé à Béréshit 49,24 : « mais sont arc est resté plein de vigueur et les muscles de ses bras sont demeurés fermes grâce au Protecteur de Yacov, qui par là préparait la vie au rocher d’Ysraël ». Le mot « bras » fait écho au mot « arc » ; Rachi dit : « Son arc est resté plein de vigueur : son pouvoir est resté fortement établi, le mot arc signifiant également puissance ». Le mot bras en tant que puissance est aussi métaphorique de la royauté, de la couronne : voir commentaire de Rachi sur « les muscles de ses bras sont restés fermes ». Un autre exemple de l’emploi de « bras » avec « arc » se trouve notamment à 2 Shmouel 22,35 ou à Tehilim 18,34. J’espère que mon précédent commentaire sera publié car il faut maintenant s’interroger d’avantage (cf. 1 Shmouel 20,20 ( !) : « Moi je lancerai trois flèches de ce côté ») car Rachi a dit : « au-dessous de Sa demeure » comme il disait « au-dessous de Son trône » ; ainsi le Kaf a voulu descendre au-dessous, afin d’être au niveau de la puissance, c’est-à-dire au niveau de déverser sa semence, sa lumière pour créer. Le mot « zéro’a » provient de la même racine que le mot « zér’a » semence comme il est utilisé à Béréshit 1,11. Je m’interroge sur l’emploi du mot « shokhenim » dans le commentaire de Rachi ; les shokhenim = les résidants, ceux qui résident. Le mot résider est « shakhon » (shin-kav-noun). Est-ce que l’ajout du « vav » dans shokhenim est d’usage grammatical ? ou alors c’est une allusion à « soukh » (sin-vav-kaf sofit) = établir une haie autour ; comme il est dit : « Moshé reçut la Torah au Sinaï et la transmit à Yehoshoua, Yehoshoua aux anciens, ceux-ci aux prophètes, ceux-ci aux hommes de la Grande Assemblée. Ceux-ci prononcèrent trois sentences : soyez circonspects dans la justice, établissez beaucoup de disciples, et faites une haie à la Torah » (Pirqé Avot 1,1). L’idée de transmission qui correspond à l’idée d’ensemencement. On trouve l’emploi du mot à Yov 1,10 : « N’as-tu pas élevé comme une haie tutélaire autour de lui, de sa maison et de tout ce qui lui appartient ? », et de façon métaphorique à Yov 10,11 : « tu m’as entrelacé d’os et de nerfs ». C’est ce dernier usage qui est intéressant car cela peut avoir un rapport avec le kaf ; en effet l’ange d’Esav a attaqué Yaacov au niveau de l’os du bassin « kaf yerekh » (Béréshit 32,26). De là découle la loi qui interdit de manger le nerf sciatique. Or le nerf sciatique est une allusion à la brit mila comme cela est signifié par le fait qu’Avraham fit jurer à Eliézer sur la mitsva de brit mila en lui imposant les mains sur la hanche. Ainsi, la destruction à ce niveau s’est produite à travers le « kaf ». Le problème se situe dans l’éloignement comme cela est dit par Rachi : « Se luxa (watéq’a) : l’os a été violemment arraché de son articulation, comme dans : « de peur que mon âme ne se déplace (téq’a) de toi » (Yrmeya 6,8), dans le sens de : « s’éloigne ». Comme aussi dans la michna : « arracher (leq’aqé’a) leur œufs » (Guitin 55a) ». Ici, il y a une autre notion qui est dans la métaphore de l’oiseau qu’il faut déterminer. Cela touche aussi la notion de « aube ». En effet l’ange dit : « Laisse moi partir car l’aube (sha’har) s’est levée » (Béréshit 32,27) ; et David dit : « Que je m’élève sur les ailes de l’aurore (sha’har), pour m’établir (eSheKheNah) aux confins (béa’harit) des mers, là aussi ta main me guiderait, et ta droite se saisirait de moi ». Que dire de kaf par l’extension kanaf (aile) de la Shekhinah ? Et que dire de sha’har, béa’harit, béréshit… ?

  18. Et la lettre lamed?? Vous ferez un cours dessus j\’espère?
    Merci pour tout!

  19. Cours très intéressant qui porte aux limites de l\’indicible.
    Lorsque vous cherchez un exemple dans le sens du Bien de la confrontation avec l\’Absurde, ne pourrait-on partir de Sarah ? Elle rit lorsque Hachem Lui annonce qu\’elle va enfanter à son âge, ce qui signifie qu\’elle se situe au niveau d\’Hochmah: il y a saisi du sens mais pas de compréhension concernant le comment.Il faudrait donc imaginer un projet divin qui ne se révèle pas de façon précise, Abraham et son épouse, seulement avertis du rôle important qu\’ils doivent y jouer, étant sensé le découvrir par eux-mêmes; ainsi Sarah tomberait enceinte, son souhait le plus profond, sans connaître ni le comment ni le pourquoi.
    Quant à la Shoah, je me remémore la réponse d\’Emmanuel Lévinas lors d\’une interview où il disait vulgaire le point de vue selon lequel cela prouverait la mort ou la non-existence de Dieu.Il relève en effet de la même logique que celle des nazis qui veulent prouver la sous-humanité des juifs en les dégradant de toutes les façons possibles ou la non-élection du peuple juif en l\’exterminant.La force fait le droit.Dietrich Bonhoffer disait qu\’après la Shoah,\ »seul un Dieu souffrant pouvait nous aider\ » car une souffrance qui dépasse toute mesure humaine devient divine.

  20. Coucou @GILLES MONTRICHARD : l\’auteur du commentaire crôat qu\’on va le haïr parce qu\’il est dit dans son dit que le Coran est commentaire. Mais certes les Livres son relats ou commentaires ! . . . La cause d\’indignation est plutôt de lire \ »sourate dite révélée\ » : soit on dit \ »révélée\ », soit on n\’y crôat pas et on ne dit rien. . . . M\’en fiche : je les laisse se battre et je compte les corps. Sinon, pas de protéines au dessert ! . . . Et une ch\’tite précision : le alif lam mim début d\’al Baqarah désigne par ordre décrôassant les lettres les plus arabo-usitées ! . . . Seulement, voilà un secret de polichinelle à tous ceux qui ont eu un grave accident de voiture ou de saut à l\’élastqiue : ce sont aussi trois êtres minéraux appelés \ »Anges\ » (distanciations à L\’Un) qui composent le masque de Lumière de vie. Sachant que la quatrième forme d\’Anges, ceux du lien, l\’amour, sont invisibles dès la première demi-heure de la Création. Secret défense. (Me demande bien quelle lettre les tient : pas le Qaf en tout cas, il a plus un poids de célérité). . . . Question ouverte au Président du monde : \ »Ô Hm, pourquoi as-tu ainsi nargué Am Israel en donnant le Coran à Am Ismael ? As-tu vu ce qu\’ils font avec leurs ciseaux ? Quand vas-tu tordre le cou de Samael pour lui extirper un Salam ? Quand est-ce que le chef d\’équipage tiendra le fouet d\’avancée des nations de luxure ? Amen\ ». Répéter : \ »Amen\ ». Merci, Shalom

  21. qu\’est ce qui nous empêche de faire un don de 5000 euros à ce site ? pourquoi voir le bien comme quelque chose de grand qu\’on gagne et le mal comme quelque chose de grand qu\’on donne ? dieu donne toujours c\’est nous qui vivons cela comme un don ou comme un perte. et souvent la perte c\’est de ne pas accepter totalement le don.

  22. a crocifisso terenzio: JE SUIS PARTANT POUR LES 5000 EURO…MEME EN DON…..

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