12 juin 2102 -Tania- Connaissance de soi – Tout pour le grand Patron

Posté il y a 12 ans by rav Haim Dynovisz
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MP4 MP3 C’est un mécanisme de notre monde : quand tout va bien dans notre vie, quand tout « marche », nous finissons par oublier la Source, comme nous le dit ce verset : « Tu mangeras et tu seras rassasié. Fais attention de ne pas oublier l’Eternel ton D.ieu ». Comment, donc, rester vraiment connectés à Hachem, sans que toute notre pratique soit seulement extérieure ?

Nous avons besoin de remonter à la Source, et cela ne peut se faire que par L’ARRET, la cessation du bien, qui nous permet de réfléchir. Le monde a été créé sur le principe de l’arrêt et du recommencement « Il y eut un soir, et il y eut un matin. » On ne peut savoir qu’il y a le jour, que parce qu’il y a aussi la nuit.

Hachem « vit que c’était très bien », après qu’Il ait créé les forces destructrices, l’ange de la mort. Car s’il n’y a pas, aussi, une force qui détruit ce que tu as fait, tu vas oublier que le monde est bien. Le phénomène de la destruction fait partie intégrante de l’existence et du monde. Mais Hachem nous laisse gérer l’arrêt, quantitativement et qualitativement. Par exemple, tu dois gérer l’arrêt avec ton épouse, sinon vous allez oublier que vous êtes mariés, et il y aura forcément une rupture, un divorce. Il est impossible de vivre mari et femme, toute la vie, sans des arrêts : il faut apprendre à regarder l’autre différemment, sinon l’habitude va tout ruiner. Mais tu peux gérer toi-même l’arrêt !

Il en est de même pour le temps : nous arrêtons notre activité, car Shabbat est la bra’ha. Le Zohar dit que toute la réussite matérielle de l’homme provient de son Shabbat. Sinon, l’homme s’écroulera forcément : s’il ne prend pas ce recul, il ne comprendra plus le sens de son travail, et tout s’arrêtera d’une façon ou d’autre autre. L’arrêt du Shabbat est la bra’ha, car je gère moi-même l’arrêt qui est nécessaire et qui se passera, de toute façon.

De même pour l’espace : tout peuple qui est toujours au même endroit finit par perdre le sens de la relation à l’endroit, et il perd son identité. C’est ainsi que les civilisations se détruisent de l’intérieur, car l’homme ne sait plus pourquoi il est là. Au contraire, nous avons aspiré à notre Terre, et elle a été le sujet principal de notre identité.

Un bonheur permanent, statique et éternel est impossible. Il faut toujours un arrêt, puis un effort pour un dépassement de soi, afin de repartir à un niveau plus haut. C’est ainsi que nous vivons un renouveau permanent. D’ailleurs, la création entière n’est pas statique : les énergies sont ondulaires, et la création se renouvelle en permanence.

Etre dans ce monde, m’y impliquer, et en même temps m’arrêter, c’est ce qui est le plus difficile. Mais cela me rappelle qui fait vraiment tout fonctionner. Ensuite, je peux prononcer la bénédiction sur le pain « Tu es source de bénédiction, Hachem, Roi du monde, qui a fait sortir le pain de la terre » ! C’est pourquoi il faut une préparation tellement profonde, avant cette bénédiction, car je vais proclamer que tout ce que je fais et investis est seulement l’outil entre les mains de l’Artisan qui a tout fait.

Et c’est lié à la Mal’hout car, dans les moments difficiles, de souffrance ou de crise, je ne peux dire qu’Hachem est bon, ou juste… Mais, en toutes circonstances, je peux dire : c’est Toi qui diriges le monde. Tu es Mele’h HaOlam, Roi du monde. Et c’est seulement par la connexion des arrêts que je peux dire cela.


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