17 Avril 2012 Connaissance de soi et du monde Tania -Comment sortir du neant?-

Posté il y a 12 ans by rav Haim Dynovisz
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MP4 MP3 RESUME DU COURS : « Aucune intelligence humaine ne peut comprendre ou intégrer cette Force du Maître du monde qui Lui permet de créer yesh mé-ayin » (que l’on traduit « à partir de rien » mais, en réalité, il n’y avait pas « rien », puisque Dieu était là, qui est tout !)

L´existence s´appelle \ »yesh mé-ayin\ » car la création existe mais, à chaque instant, Hachem pourrait retirer Son flux, et tout disparaîtrait comme si cela n’avait jamais existé. Cela est au-dessus de notre compréhension humaine, car la création nous paraît très réelle.

D’où une question, dans le Talmud : si quelqu´un fait un acte qui est interdit dans la Torah, la chose existe-t-elle ou non ? Si la Torah l´a interdit, cela ne peut exister ! Car la Torah n´est pas une religion (qui nous dit ce qui est moral ou non), mais elle nous décrit les structures profondes de l´univers et de l´existence : donc, si Dieu a interdit un acte, par exemple un vol, d´où le vol commis reçoit-il l´existence, et même des forces pour réussir et fructifier ?

Les Maîtres disent qu´une graine volée qui pousse, et même enrichit le voleur, en réalité elle ne pousse pas, et tout est une illusion. Car, en volant, on entre dans une vie qui n´est qu´une illusion : en réalité, la graine volée n´a pas poussé ; elle n´a rien rapporté.

Il y a la réalité du yesh, le monde du permis : à la fin, on reçoit ´haïei netsa´h, l´éternité ; et il y a le monde du ayin, de tous nos choix interdits et de nos erreurs : à la fin, on se rendra compte que l´on a vécu une illusion et il n´en restera rien, pour l´éternité. Dans le monde du ayin, on entre dans un processus de désintégration. Hachem nous donne des signes successifs pour nous le faire comprendre : par exemple, la graine volée se dessèche ; puis des problèmes successifs arrivent, qui mangent tout le gain injuste.

Mais la téshouva répare, rétroactivement, toute l´existence, et tout est récupéré.

C’est la gdoula d’Hachem, Sa grandeur en tant que Créateur. Mais il y a une autre force d’Hachem, la gvoura, qui est le tsimtoum, la retenue. L’homme ne peut comprendre cette retenue, car Hachem agit, mais Il retient la possibilité de nous le montrer : Il ne retient pas Son action, mais le dévoilement de Son action.

Devant la souffrance, et en particulier devant la Shoah, l’intelligence humaine ne peut saisir qu’Hachem agit, car Il le fait dans une dimension qui nous dépasse et que nous ne pouvons voir. Nous pouvons donc seulement dire : nous ne comprenons pas.


11 juillet 2018
  1. Bonjour Rav, merci, c’est donc bien Rocancourt, le pauvre qui a pris aux riches, et pas Rocanbol (comme vous dites à la 23èmin et 23s « rien »). En hébreu, il n’y a pas de mot qui se dit bol (beth-vav-lamed) mais il y a le mot « boul » qu’on trouve à Yshayahou 44,19 : « Pas un ne réfléchit en lui-même, n’a de sens ni de raison pour dire «J’ai employé la moitié à faire du feu, et sur ses charbons j’ai cuit le pain, rôti la viande dont je me nourris, et du restant je ferais une impure idole, je rendrais hommage à une production (boul) de bois » ». Puis, il y a le mot kour (kav-vav-resh) qu’on trouve en Yshayahou 48,10 : « Certes, je t’ai éprouvé mais non comme on éprouve l’argent, je t’ai fait passer par le fourneau (kour) du malheur ». On voit que ces deux versets sont liés au cours. Dans le premier cas, on voit que c’est la facilité, car on dit qu’il y a assez pour cuire le pain, rôtir la viande, et le reste finit par servir pour construire une idole ; il y a ici une inversion c’est-à-dire qu’on s’attend à avoir le bon feu (esh) alors que tout est ayn (fumée, néant : cf. Yshayahou 44,22). Tandis que dans le deuxième cas, c’est la difficulté : on pourrait se dire naïvement que le fourneau de la difficulté c’est mal, pourtant c’est à travers lui qu’on obtient le vrai feu (esh) et pas le ayn. Tout ce que fait Avayé est pour le bien, et malgré les erreurs et les défauts engendrés dans ce monde, Avayé retient sa colère car tout ce qui a lieu est pour son honneur : « Songe à ceci, Yaacov, et toi, ô Ysraël, car tu es mon serviteur ; je t’ai formé expressément toi, pour être mon serviteur : Ysraël ne m’oublie pas ! » (Yshayahou 44,21) « Écoute-moi, Yaacov, et toi Ysraël, mon prédestiné ! » (Yshayahou 48,12). Dans les deux cas, il ne faut pas « libo-rakou » (lamed-beth-vav resh-kav-vav) comme cela est énoncé dans Tehilim 55,22. Il ne faut pas que la Néchama s’envole comme une colombe tandis que le Néfesh s’enfonce au Cheol. Pour l’honneur de son Nom, le Néfesh et la Néchama sont amis, sont E’had pour l’Éternité ! Entre Nefesh et Nechama, il y a d’un côté un « Péh » et de l’autre un « Mah » alors que dans les deux il y a le Chem. Pour que les deux soient liés- pour que la bouche (Péh) puisse répondre aux questions (Mah), il faut le bon Roua’h. Qui donc inspire ce Roua’h dans le Palais ? « En son temps, il sera dit à Yaacov et Ysraël comment [Avayé] a agi »………………………………………………………………………
    S’exiler et chercher abri au loin dans le désert (cf. Tehilim 55,8). Pourtant le désert est le lieu où le sol est séparé du ciel, où il est difficile de faire pousser quelque chose. Y aura-t-il découragement comme dans Yov 23,16 (« D.ieu a amoli mon cœur ») ? Yov parle des malheureux qui sont forcés de fuir comme des ânes sauvages dans le désert afin de travailler durement pour rechercher leur nourriture (Yov 24,5). Ces pauvres (resh) qui recherchent la vérité, la bonne huile, le bon raisin (leur nourriture) alors qu’il est dit : « Achète la vérité et ne la revend pas, non plus que la sagesse, la morale et la raison » (Michlei 23,23). Il faut remarquer que les mots « libo-rakou » (lamed-beth-vav resh-kav-vav = 264) ont la même valeur numérique que le mot « hiMéTyR » (!) (hé-mem-teth-youd-resh = 264) = faire tomber la pluie (Béréshit 2,5). Béhébaram (Béréshit 2,4). « Ne livre pas aux bêtes la vie (nefesh) de ta tourterelle (tor), n’oublie pas à jamais l’existence de tes pauvres » (Tehilim 74,19). «La voix de la tourterelle (tor) se fait entendre (neshama) dans nos campagnes » (Chir hachirim 2,12). « Il fut chassé de la société des hommes, et son cœur devint semblable à celui des bêtes ; sa demeure fut avec les ânes sauvages, on lui donna comme aux bœufs (tor) de l’herbe pour nourriture, et son corps fut HUMECTÉ PAR LA ROSÉE DU CIEL (cf. Béréshit 2,6), jusqu’à ce qu’il reconnût que le D.ieu suprême est maître de la royauté des hommes et qu’il y appelle qui lui plaît » (Daniel 5,21)……………………………………………………………….Le pauvre (‘ani) qui lève le regard (‘ain) et se désespère du Aleph en disant « Ani ain » doit considérer que c’est son œil qui filtre mal la lumière car tout ce que fait le Maître du monde est pour le bien ; il vaut mieux que le pauvre (rash) quand il relève la tête vers le Aleph qu’il se dise « Ich rash » en ayant confiance au « Resh Esh » qui vient.

  2. Bonjour Rav, merci, c’est donc bien Rocancourt, le pauvre qui a pris aux riches, et pas Rocanbol (comme vous dites à la 23èmin et 23s « rien »). En hébreu, il n’y a pas de mot qui se dit bol (beth-vav-lamed) mais il y a le mot « boul » qu’on trouve à Yshayahou 44,19 : « Pas un ne réfléchit en lui-même, n’a de sens ni de raison pour dire «J’ai employé la moitié à faire du feu, et sur ses charbons j’ai cuit le pain, rôti la viande dont je me nourris, et du restant je ferais une impure idole, je rendrais hommage à une production (boul) de bois » ». Puis, il y a le mot kour (kav-vav-resh) qu’on trouve en Yshayahou 48,10 : « Certes, je t’ai éprouvé mais non comme on éprouve l’argent, je t’ai fait passer par le fourneau (kour) du malheur ». On voit que ces deux versets sont liés au cours. Dans le premier cas, on voit que c’est la facilité, car on dit qu’il y a assez pour cuire le pain, rôtir la viande, et le reste finit par servir pour construire une idole ; il y a ici une inversion c’est-à-dire qu’on s’attend à avoir le bon feu (esh) alors que tout est ayn (fumée, néant : cf. Yshayahou 44,22). Tandis que dans le deuxième cas, c’est la difficulté : on pourrait se dire naïvement que le fourneau de la difficulté c’est mal, pourtant c’est à travers lui qu’on obtient le vrai feu (esh) et pas le ayn. Tout ce que fait Avayé est pour le bien, et malgré les erreurs et les défauts engendrés dans ce monde, Avayé retient sa colère car tout ce qui a lieu est pour son honneur : « Songe à ceci, Yaacov, et toi, ô Ysraël, car tu es mon serviteur ; je t’ai formé expressément toi, pour être mon serviteur : Ysraël ne m’oublie pas ! » (Yshayahou 44,21) « Écoute-moi, Yaacov, et toi Ysraël, mon prédestiné ! » (Yshayahou 48,12). Dans les deux cas, il ne faut pas « libo-rakou » (lamed-beth-vav resh-kav-vav) comme cela est énoncé dans Tehilim 55,22. Il ne faut pas que la Néchama s’envole comme une colombe tandis que le Néfesh s’enfonce au Cheol. Pour l’honneur de son Nom, le Néfesh et la Néchama sont amis, sont E’had pour l’Éternité ! Entre Nefesh et Nechama, il y a d’un côté un « Péh » et de l’autre un « Mah » alors que dans les deux il y a le Chem. Pour que les deux soient liés- pour que la bouche (Péh) puisse répondre aux questions (Mah), il faut le bon Roua’h. Qui donc inspire ce Roua’h dans le Palais ? « En son temps, il sera dit à Yaacov et Ysraël comment [Avayé] a agi »………………………………………………………………………
    S’exiler et chercher abri au loin dans le désert (cf. Tehilim 55,8). Pourtant le désert est le lieu où le sol est séparé du ciel, où il est difficile de faire pousser quelque chose. Y aura-t-il découragement comme dans Yov 23,16 (« D.ieu a amoli mon cœur ») ? Yov parle des malheureux qui sont forcés de fuir comme des ânes sauvages dans le désert afin de travailler durement pour rechercher leur nourriture (Yov 24,5). Ces pauvres (resh) qui recherchent la vérité, la bonne huile, le bon raisin (leur nourriture) alors qu’il est dit : « Achète la vérité et ne la revend pas, non plus que la sagesse, la morale et la raison » (Michlei 23,23). Il faut remarquer que les mots « libo-rakou » (lamed-beth-vav resh-kav-vav = 264) ont la même valeur numérique que le mot « hiMéTyR » (!) (hé-mem-teth-youd-resh = 264) = faire tomber la pluie (Béréshit 2,5). Béhébaram (Béréshit 2,4). « Ne livre pas aux bêtes la vie (nefesh) de ta tourterelle (tor), n’oublie pas à jamais l’existence de tes pauvres » (Tehilim 74,19). «La voix de la tourterelle (tor) se fait entendre (neshama) dans nos campagnes » (Chir hachirim 2,12). « Il fut chassé de la société des hommes, et son cœur devint semblable à celui des bêtes ; sa demeure fut avec les ânes sauvages, on lui donna comme aux bœufs (tor) de l’herbe pour nourriture, et son corps fut HUMECTÉ PAR LA ROSÉE DU CIEL (cf. Béréshit 2,6), jusqu’à ce qu’il reconnût que le D.ieu suprême est maître de la royauté des hommes et qu’il y appelle qui lui plaît » (Daniel 5,21)……………………………………………………………….Le pauvre (‘ani) qui lève le regard (‘ain) et se désespère du Aleph en disant « Ani ain » doit considérer que c’est son œil qui filtre mal la lumière car tout ce que fait le Maître du monde est pour le bien ; il vaut mieux que le pauvre (rash) quand il relève la tête vers le Aleph qu’il se dise « Ich rash » en ayant confiance au « Resh Esh » qui vient.

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