23 Avril 2013 -Tania- Un juif a les bras tres longs (premiere partie)

Posté il y a 11 ans by rav Haim Dynovisz
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MP4 MP3 RESUME DU COURS : Nos Maîtres nous ont révélé que ce monde est seulement un miroir de la vraie réalité qui est invisible. Dans la Torah, l\’homme est appelé \ »tselem\ », image, reflet de la réalité. L\’homme n\’est que l\’image du Divin, \ »tselem Elokim\ » (Elokim désigne les forces, les rayonnements de D.). Adam est le microcosme qui contient toute la réalité. Quand je veux voir toute la création, je regarde l\’homme car tout se trouve en lui.

Ainsi, les pères d\’Israël sont appelés \ »montagnes\ », par les prophètes ; les mères d\’Israël \ »collines\ » ; la sagesse d\’Israël est appelée \ »océan\ ». La vraie montagne est Avraham et D. a créé des montagnes pour nous montrer que nous hisser au niveau d\’un homme comme Avraham est comme monter au sommet d\’une montagne. Toute la création se trouve dans l\’homme, mais l\’homme lui-même n\’est que tselem Elokim, l\’image du Divin. Et le but est de comprendre le Divin, et donc Hachem.

Le miroir le plus proche, où je peux voir la réalité de la meilleure façon possible, c\’est l\’âme. Je n\’ai pas accès à l\’âme, mais je vois le corps qui est créé comme miroir de l\’âme. Par exemple, la main est le miroir de mon âme : il y a 14 phalanges dans une main qui se dit \ »yad\ » dont la valeur numérique est 14. Dans les 2 mains, il y a 28 phalanges, comme il y a 28 lettres du 1er verset de la Torah \ »Elokim bara…D. créa le ciel et la terre\ » Je suis créé avec 28 phalanges, qui sont le miroir des 28 lettres, 28 forces utilisées par le Maître du monde pour créer le ciel et la terre. Et même les fonctionnements les plus simples du corps sont le signe de choses beaucoup plus profondes.

Si je m\’arrête au corps, je peux dire que j\’ai faim et je fais la bra\’ha afin de manger. Mais, si je vois plus profondément, je sais que D voulait que nous fassions des bénédictions, et c\’est pourquoi il nous a créés avec le besoin de manger, afin que nous prononcions les bénédictions. Dans le Talmud, celui qui mange sans la bénédiction est appelé voleur de D., car il enlève la bénédiction dont Hachem a \ »besoin\ » pour diriger Son monde. D a associé l\’homme au fonctionnement du monde, et il faut les énergies positives qui sortent de notre bouche, de nos pensées, de notre corps… pour faire fonctionner le monde. Tout ce qui se passe au plan physique n\’est que le miroir de ce que l\’on attend de moi sur le plan moral et spirituel. Nous vivons dans un monde de connexions, et nous recevons sans cesse des messages extraordinaires. Mais nous avons le libre arbitre d\’écouter et d\’entendre ces messages.

\ »Comme le corps a différentes parties, l\’âme a quantités de niveaux ; avec une différence, c\’est que chaque partie du corps est limitée, alors qu\’au niveau de l\’âme, il n\’y a pas de limites\ ». Les forces sont illimitées : l\’œil peut voir tout ce qu\’il veut, et l\’oreille peut entendre à l\’infini ; le bras peut prendre ce qu\’il veut. Par exemple, les prophètes voient davantage que nous, et c\’est Moshé qui a vu le plus.

Un midrash raconte que le bras de la fille de Pharaon, Bitia, s\’est allongé pour saisir la corbeille où était Moshé, et le sauver. Le miracle d\’un bras qui s\’allonge signifie que la force qui est dans l\’âme s\’est connectée à la racine du bras, dont le bras physique n\’est que le miroir. Elle voulait de toutes ses forces sauver cet enfant, et le corps a cessé d\’être le miroir de l\’âme et est devenu l\’instrument de l\’âme: de là, on comprend que toutes les limites que j\’ai au niveau de mon corps viennent de ce que je ne suis pas convaincu au niveau de mon âme. Plus un homme se déconnecte de son âme, et plus il s\’enferme dans les limites de son corps. Plus il comprend que le corps n\’est que le miroir de l\’âme, et qu\’il peut devenir aussi l\’outil de l\’âme, et plus il s\’aperçoit qu\’il peut faire avec son corps des choses incroyables, comme les grands tsadikim, capables de ne pas manger, dormir… C\’est ce qui se passera dans la vie éternelle. Aujourd\’hui, on est malade et on meurt, à cause de la déconnexion mais, quand le corps sera devenu l\’outil de l\’âme, il n\’aura plus de limites. \ »Ein davar omed mipné haratson\ », rien ne tient devant la volonté. Ce que je veux de toutes mes forces, je l\’aurai. \ »Les forces de l\’âme sont infinies, et c\’est moi qui règle les forces pour que mon corps fonctionne.\ »

Du sauvetage de Moshé, on voit que le rôle que nous aurons à vivre un jour, très souvent, nous est donné à vivre, d\’abord, comme bénéficiaire : Moshé est né pour être le sauveur, et donc il fut au début de sa vie sauvé : il devait croire dans le sauvetage des autres, et en être l\’exemple vivant, pour pouvoir le transmettre aux autres. Et il est même sauvé par le miracle d\’un bras allongé, car il devra sauver un peuple au-delà de l\’entendement et du possible.

Le Tanya parle ensuite de la différence entre les âmes : Avraham et Moshé étaient-ils plus grands que nous ? En réalité, il y a entre eux et nous, non une différence quantitative, mais qualitative. Nous ne pouvons même pas nous comparer à eux, car nous n\’appartenons pas aux mêmes dimensions.

Par rapport à eux, \ »nos générations sont \ »le talon\ » : il y a la même différence de structure nishmatique entre eux et nous, qu\’il y a entre le cerveau et le talon\ ». (voir la SUITE DU COURS, dans la DEUXIEME PARTIE)


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