30 Decembre 2012 -Talmud Sanhedrin- La bourse ou la vie

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MP4 MP3 RESUME DU COURS : \ »Celui qui a volé des objets, puis est ressorti de la maison, et est attrapé seulement par la suite, n´est pas tenu de rendre ces objets.\ » Rachi commente : il est \ »patour\ », c’est-à-dire que \ »bien que les objets soient là, il est dispensé de les rendre, car il les a acquis avec le sang de sa vie, puisqu´au moment où il les a pris, il était passible de mort.\ » Lorsque la justice me donne un droit sur sa vie, je dois céder tous les droits sur les objets qui étaient à moi. Je ne peux avoir les deux droits. En effet, lorsqu´il vient pour me voler, je ne suis pas vraiment en danger de mort, puisqu´il est occupé à prendre les objets, et ne me menace pas ; le danger est seulement potentiel. Pourtant, on me donne droit sur sa vie : on m´autorise à tuer quelqu´un qui n´est qu´un voleur. En entrant en cachette, il se met donc à mort. Si je tire sur lui, je ne récupère pas ce qu´il m´a volé, car j´ai fait le choix de son sang. Et, s´il a réussi à sortir, il a échappé à la mort et garde l´objet. La Torah fait pour moi le choix de l´essence : ma vie a un tel prix qu´on ne m´autorise pas à courir le moindre danger ; mais je perds mon bien. Le voleur, au contraire, a fait le choix de risquer sa vie pour l´objet, et donc il le garde. La Torah veut nous éduquer et construire une société où les valeurs sont à leur place : si tu aimes l´argent au point que tu le prends quand il n´est pas à toi, ta vie n´a plus de sens et tu ne mérites plus de vivre. Et si tu considères que ta vie a un tel prix que tu peux tuer, tu dois choisir l´essence et renoncer à tes biens.


  1. Bonjour Rav, pour la personne qui se fait voler, si elle considère que sa vie est essentielle, il est évident qu\’elle devra préférer rester dans sa chambre l\’arme braquée
    en direction de la porte mais qu\’en aucun elle sortira de la chambre ni descendra dans la cave pour se confronter au voleur sous peine de se mettre inutilement en danger; par conséquent si sa vie est importante, elle
    préférera abandonner ses biens. C\’est là le point difficile à considérer, car si le voleur entre dans la chambre et que l\’habitant tue le voleur; l\’habitant conservera ses biens et sa vie, mais il n\’a pas été question de sauver ses biens, mais de sauver sa vie. La question qu\’il faut se poser c\’est de savoir combien l\’habitant est près à se départir dès le début, c\’est-à-dire combien il laisse dans la cave, afin que si un voleur viennne, ce voleur soit assez content de ce qu\’il vient d\’aquérir que pour ne pas se risquer à aller dans la chambre de l\’habitant pour obtenir plus; considérant qu\’il y a plus de petits voleurs que de vraies crapules. A l\’instar d\’un champ où on laisse 10% pour le pauvre, ne devrait-on
    pas laisser 10% dans la cave ? On ne va pas en faire une règle explicite car ce serait comme dire au voleur de venir se servir, et qu\’on préférait qu\’il aille se servir au champ que dans la maison. Alors certains diront qu\’on laisse tout de même l\’avantage au voleur; mais on oublie qu\’il n\’est pas aisé de rentrer dans une maison et encore moins dans un chambre
    ,surtout dans la maison de quelqu\’un qui protège sa vie comme on protège de l\’or,
    et aussi que les voleurs sont victimes de leurs mauvaises fréquentations car ils ont aussi des maisons et des butins à protéger.

  2. la torah affirme faire le choix de l essentiel cest la vie…..le reste n est que bavardage dans la mesure ou un religieux selon moi ne possede pas d armechez lui…… voir les ravages aux etats unis……

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