4 Septembre 2012 -Connaissance de soi- Tania- Je suis malade…complettement malade…mais je vais guerir

MP4 MP3 Chacun de nous a une mission, un potentiel d´actions à réaliser dans ce monde. Ben veut dire fils, mais aussi construction, et je ne peux m´appeler l’enfant d’Hachem que si je participe à la construction de Son monde, et au Projet. Les forces pour cette construction nous sont données au début de l´année ; puis, à la fin, nous faisons le bilan de ce que nous avons construit, ou détruit.

Si je n´ai pas agi quand j´aurais dû, la conséquence en est l´immobilisme dans ma vie. C´est une punition, mais constructive, car je prends conscience qu´il y a un blocage dans ma vie. Et, quand je m´engage et commence à construire, alors Hachem me révèle ma mission. C´est le naassé vénishma. Et Hachem me mènera de façon à ce que j´aille là où je dois, dans ce pour quoi mon âme est venue sur terre.

Il y a 2 autres catégories de dégâts que l’homme peut faire, dans son existence : il a transgressé un \ »lo taassé\ » ; il a agi (ou parlé…) quand ou comme il ne fallait pas, soit par une transgression qui endommage son âme, soit par une transgression si grave qu´elle coupe l´âme de sa source (´hayav karet). Comment répare-t-il ? Dans ces 2 cas, la téshuva ne suffit pas ; elle provoque seulement \ »tollé\ », la suspension du problème. Puis, pour la faute sans karet, le jour de Kippour termine le nettoyage ; mais, si c´est karet, il y aura aussi \ »issourim\ », épreuves et souffrances, pour terminer le nettoyage.

Que signifie \ »tollé\ », pourquoi la téshuva ne suffit pas, et \ »suspend\ » seulement ? Le Tanya explique la différence entre ne pas faire, et faire une transgression : c´est la même différence qu´entre ne pas manger et manger du poison ; dans le 1er cas, je m´affaiblis, et ne pourrai pas agir comme je devrais : \ »lo zaz misham\ ». Car l´action positive nourrit mon âme, je fais ce pour quoi elle est venue sur terre, et je fais entrer en moi des forces, ce qui me permettra de réaliser davantage encore ; au contraire, quand je n´agis pas, je me prive de la nourriture spirituelle et m´affaiblis. Mais, si je fais une transgression, j´empoisonne mon âme, et je dois me nettoyer de toutes les klipot, les énergies négatives qui sont entrées en moi durant ma vie. Les symptômes de la non-action sont la fatigue, le désespoir, la paresse… alors que les symptômes des transgressions sont tous nos défauts ; de même qu´un corps malade a des douleurs, de la même façon, l´âme malade, dit le Ramban, a des défauts : colère, jalousie, égoïsme… qui augmentent au fur à mesure que l´on transgresse. C´est pourquoi la téshuva ne suffit pas, car je suis rempli de poison et il faut nettoyer.

En faisant téshuva, on provoque un blocage du processus de maladie de l´âme, \ »tollé\ », jusqu´à Kippour. Car la téshuva est une véritable transformation de l´être ; comme un changement de nom ou d´endroit change notre identité, de même, dans la téshuva, je ressens un véritable déplacement psychologique et spirituel, et je me désengage de la transgression, comme si c´était un autre, et non moi, qui l´avait commise et qui avait été empoisonné.

Dans mon corps vivent une quantité d´êtres qui ne sont pas moi, jusqu´à ce que je retrouve le vrai. C´est pourquoi Hachem dit à Avraham \ »le´h le´ha\ », va vers le vrai toi ; et, après 25 ans, il change son nom, car le 1er n´était pas le vrai. C´est seulement à l´âge de 100 ans, qu´Avraham est arrivé au vrai moi. Ce sont seulement les faux moi qui fautent, car le vrai ne peut fauter. La téshuva, c´est retrouver le vrai ; prendre conscience que celui qui a commis la faute était seulement une étape, et je me déplace, je vais vers moi, pour suspendre. Ensuite, à Kippour, Hachem sondera mon cœur et décidera si le nouveau est vrai : tu es vraiment devenu un autre, et le poison est dans quelqu´un qui n´est pas toi ; c´est pourquoi on repart complètement neuf. Le jour de Kippour, il est scellé que le nouveau, c’est toi, et le nouveau n’a jamais fauté.

La téshuva, c´est me débarrasser des fausses identités avec lesquelles j´ai fauté. Je me sens MOI, maintenant, c´est pourquoi cela s´appelle \ »REVENIR\ », et non aller vers, car JE REVIENS à moi-même, à mon identité, à notre Terre, au Maître du monde.

Pour un karet, il faut d´abord téshuva et Kippour, mais le vrai test sera dans la manière dont je traverserai les épreuves, car la souffrance est une forme de mort : je me suis mis dans une situation de mort, et Hachem veut voir maintenant comment je resterai attaché à Lui dans une situation de mort : si je Lui fais confiance et continue, c´est la kapara totale. Les moments de tempête sont la réparation, le nettoyage de toutes les fautes de mort en nous. L’âme sait que cela a un sens, et les messages qu´elle nous adresse se traduisent, en nous, par la emouna.


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