MP4 MP3 RESUME DU COURS : Dans son Maamar, donné le shabbat de Hanouka de l´année 1988, le Rabbi fait remarquer que, durant la Fête de Hanouka, nous disons 3 fois par jour, dans la prière (à propos de la victoire des ‘Hashmonaïm, cette poignée de cohanim, contre l’armée grecque) \ »Toi, dans Ta grande bonté Tu T’es tenu à leurs côtés dans le temps de détresse, et Tu as donné les puissants dans la main des faibles, et les nombreux dans la main des très peu nombreux.\ »
Le Rav nous rappelle l´histoire et, en particulier, le \ »3ème exil d’Israël\ », avec la domination grecque, les décrets contre la Torah et la résistance d´un noyau dur, représenté surtout par les ‘Hashmonaïm, de la famille des Cohanim Gdolim.
Est arrivé un moment où il était impossible qu’Israël puisse s’en sortir. Mais survint le miracle de ´Hanouka : le Cohen Gadol Mattityahou et ses fils se révoltèrent contre l’Empire Grec ; ils furent immédiatement rejoints par quelques centaines ; et, tout de suite, ils reçurent une aide divine inimaginable ; des faits incroyables se produisirent…
Dans la prière, est mis en évidence, surtout, l’aspect extraordinaire de cette victoire : des soldats très nombreux et très expérimentés, contre quelques cohanim absolument pas préparés à se battre… Et, à la fin de la prière, il est seulement dit que, \ »après avoir vaincu les Grecs, les prêtres sont entrés dans Ton Temple et ont allumé des nerot pour Te remercier\ » ! Il n´est fait aucune allusion au miracle de l´allumage, car la prière ne veut pas voiler l’importance du miracle de la victoire, et concentre toute notre attention sur la guerre. Mais, si la victoire est tellement importante, pourquoi dans la fête de ´Hanouka, parle-t-on tellement de la fiole et des bougies ?
Dans ce Maamar, le Rabbi cite son beau-père, le Rabbi précédent, qui avait expliqué \ »si je m’en tiens au texte de la prière, ce qui semble être l’essentiel du miracle, c’est la victoire contre les Grecs.\ » D´ailleurs, sans cette victoire, il n´y aurait plus eu de Judaïsme, et donc aucun allumage ! Or, \ »cette victoire a eu lieu le 24 kislev. Ce n’est que le 25, le lendemain, que les cohanim sont allés au Temple pour le purifier et qu´ils ont cherché, et trouvé une fiole pour allumer la ménorah.\ »
Sans la victoire du 24, on n’aurait pu trouver la fiole le 25. Donc, pourquoi fête-t-on ´Hanouka le 25, alors que ce n’est que la conséquence de la victoire du 24, qui est le véritable événement ?\ » Cette question est d´ailleurs posée, également, par différents Maîtres d’Israël ; d’autant plus que, dans la prière qui est le culte par excellence, on ne parle que de la victoire ! On ne dénigre donc pas l’aspect militaire, pour ne retenir que le spirituel.
Or, le choix d’une fête est extrêmement important, car nos fêtes ne sont pas la commémoration d’un événement passé, mais un nouveau dévoilement de toutes les lumières spirituelles, les forces qui se sont dévoilées pour la 1ère fois à ce moment-là, et qui ont permis à l´événement de se produire. Si nous avions les réceptacles nécessaires, nous pourrions récupérer toutes ces forces pour reproduire la même chose !
Et, ajoute le Rabbi, \ »si l´on se demande pourquoi ´Hanouka est le 25, sache que c´est à différencier d´une autre question, proche de celle-ci : pourquoi la fête de ´Hanouka a retenu, dans la conscience d´Israël, les nerot, et non la guerre elle-même ?\ » La 1ère question du Maamar, relative à la date, représente la question vue côté D. (à partir de quand les puissances spirituelles de ´Hanouka se redévoilent-elles ? Pourquoi Hachem attend-Il le 25 pour redévoiler dans Son monde les forces de ´Hanouka, alors qu´il en a fallu tellement plus pour arriver, le 24, jusqu´à la victoire ?) Et la 2nde est la question vue côté hommes, car il s´agit de l´action, de la mitsva que nous faisons quand nous commémorons l´événement : quel réceptacle allons-nous faire, pour la lumière qui se dévoile ? Pourquoi commémorons-nous ce moment en présentant comme réceptacle pour toutes ces forces, seulement l´allumage, et non quelque chose de relatif à la victoire ?
C´est une question très importante car, si le réceptacle que nous présentons est l´allumage, les seules énergies que nous pensons récupérer sont celles liées au miracle de la fiole, et non celles liées à la victoire ! Certes, nous avons déjà un début de réponse avec la prière, qui concerne seulement la victoire, mais alors pourquoi ne la commémorons-nous pas le 24 ? Ou pourquoi ne fait-on pas 2 temps dans ´Hanouka : la prière le 24, pour montrer que c´est Hachem qui nous a donné la victoire militaire, et l´allumage le 25 ?
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razak
peut-être que cela à avoir avec la création des luminaires où D-ieu chasse l\’obscurité et peut-être que la lumière est apparue donc le 25? j\’essaie juste de deviner Rav ne mettez pas ce commentaire s\’il est idiot! je n\’y connais rien!
lhistoire de hanoucca raconte par un lorrain cest original
RACHI : \ »du fait qu\’ils étaient un nombre infime de 12 Hasmonéens et Elazar contre quelques dizaines de mille\ » (DEVARIM 33/11), c\’est-à-dire treize hommes contre des dizaines de mille.
Matitiyahou avaient cinq fils.