Comment reussir sa vie! -Guilgoulim- 29 Dec 2103

MP4 MP3 RESUME DU COURS : Le Ari HaKadosh explique qu\’il y a deux catégories d\’humains : les réshaim et les tsadikim, qui désignent ici des notions différentes des définitions classiques, de justes et de méchants. \ »Car on a trouvé une grande différence, dans les écrits de la Torah. Des Textes nous disent que l\’on revient au maximum 3 fois (en plus de la première descente). Par exemple, Job (chap 33 verset 29) : \ »Tu T\’occupes de l\’homme 3 fois\ », ou le prophète Amos \ »jusqu\’à 3 fois, Hachem S\’occupe de la faute d\’Israël\ ». Il est dit aussi : \ »mais Je ne le ramènerai pas plus de 3 fois\ ». Et, dans Chemot, \ »Je cherche la faute des pères sur les fils, jusqu\’à 3 fois\ » (pour les Maîtres, l\’âme revient et cette 2ème incarnation produite par la 1ère, est appelée \ »fils\ »). Dans le Tikounei HaZohar (chap 69), il est dit, au contraire, \ »un juste peut revenir jusqu\’à mille fois\ » (c’est-à-dire une infinité de fois). Mais, si tu regardes bien les versets, on y trouve la réponse car, dans Chemot, il est parlé des méchants \ »pour ceux qui Me haïssent\ » et le verset continue \ »mais celui à qui Je veux faire du bien, Celui qui M\’aime et qui observe Mes commandements, Je peux le ramener jusqu\’à des milliers de fois\ ».

Il y a donc deux types de guilgoulim. Le 1er est \ »ceux qui Me haïssent\ », qui viendront seulement pour 4 chances données (3 retours). Le Ari révèle que \ »toute âme descend pour la 1ère fois dans ce monde comme \ »neshama \’hadasha\ », âme nouvelle. Elle va fauter. Ensuite, commence le système des guilgoulim : Hachem lui donne une chance dans une nouvelle vie ; si elle ne répare rien, elle revient dans un 2ème guilgoul ; si, à nouveau, elle ne répare rien, elle revient dans un 3ème. A la fin, si elle n\’a rien réparé, il n\’y a plus de guilgoul. C\’est le secret du karet, du retranchement.\ » Le nefesh est coupé de l\’arbre nishmatique de l\’ensemble des âmes d\’Israël. Et cela ne se produit pas dès la 1ère faute, mais après les 3 chances qui lui ont été données. \ »Au contraire, pour celui qui a commencé à réparer, ne serait-ce qu\’un peu, l\’âme n\’est pas retranchée. Elle reviendra des milliers de fois, s\’il le faut, jusqu\’à ce qu\’elle se répare. Le 1er, celui qui a refusé de réparer, s\’appelle le rasha, alors que celui qui a commencé à réparer s\’appelle le tsadik. Il reviendra pour compléter le tikoun.\ »

Mais pourquoi est-il donné 3 chances ? Deux textes du Talmud se complètent : \ »Tout est entre les mains d\’Hachem, sauf la crainte d\’Hachem.\ » Nos Maîtres dévoilent que le cadre de notre vie nous est imposé par la Providence, mais nous sommes libres de la manière dont nous le vivrons. C\’est nous qui décidons si nous nous construisons, ou nous détruisons. Un autre texte du Talmud vient expliciter celui-ci et cite les 3 domaines de l\’existence qui sont imposés à l\’homme : \ »bné (la construction de notre famille et sa réussite), \’hayé (la santé, la durée de vie…), et mézoné (vie professionnelle, parnassa et réussite matérielle).\ »

Face à une difficulté, nous pouvons, soit baisser les bras (par exemple, dans chacun des cas, respectivement : divorcer ; nous effondrer à cause de la maladie ; voler, ou devenir un parasite vivant aux crochets des autres) ou nous battre de toutes nos forces pour transformer notre situation et nous en sortir. Si le décret qui était sur nous était seulement provisoire, et que c\’était seulement une épreuve à surmonter passagèrement, notre combat pourra nous faire sortir de la crise familiale, de la maladie ou de la pauvreté. Mais si c\’était un décret pour toute notre vie, le fait de nous battre nous fera devenir un géant, beaucoup plus moral et spirituel que nous n\’aurions été, nous investissant et réussissant dans d\’autres domaines que celui où est décrété notre échec.

Pourquoi obligatoirement ces 3 types de problèmes ? Parce que la sanction de la faute d\’Adam a été, justement, dans ces 3 domaines : \ »tu mangeras ton pain à la sueur de ton front\ » et, à la femme \ »tu enfanteras dans la douleur\ », et enfin \ »le jour où vous en mangerez, vous mourrez\ ». En conséquence de la faute, la vie a été abîmée dans ces 3 fonctions : recevoir la vie, c\’est mézoné, le travail ; garder la vie, c\’est le domaine de la santé ; donner la vie, c\’est les enfants et la famille.

En Adam, toutes les âmes ont été abîmées, et c\’est pourquoi nous revenons sur terre, non pour pratiquer les mitsvot et apprendre Torah (qui sont seulement les MOYENS), mais dans le BUT de faire le tikoun de l\’âme dans ces 3 domaines fondamentaux. Certes, on voit que de grands tsadikim ont été malades, ou n\’ont pas eu d\’enfants, etc… Car il y a deux temps dans l\’histoire : jusqu\’à la venue du Mashia\’h, on ne nous demande pas de réussir formellement, mais fondamentalement : par exemple, je peux être pauvre matériellement, mais heureux de ce que j\’ai, ce qui est la vraie richesse. Je répare, ainsi, le problème de la parnassa, en étant riche sur le plan moral.

Ainsi, chaque âme descend pour utiliser les moyens qui lui sont donnés (Torah et mitsvot) et réussir dans les 3 domaines qui ont été abîmés par la faute d\’Adam. Mais elle échoue. Hachem sépare, alors, les 3 problèmes, et la fait descendre, successivement, pour le tikoun des 3. Tout ce qui nous arrive est donc pour un tikoun.

Le Ari parle ensuite de \ »celui qui Me déteste ou qui M\’aime\ ». Il fait allusion au mécanisme de la faute : le serpent dit à \’Hava : \ »c\’est parce qu\’Il vous déteste…\ » De la même façon, les Explorateurs diront : c\’est parce qu\’Hachem nous déteste qu\’Il nous a envoyés nous faire tuer par les Cananéens. Le rasha refuse de voir le problème chez lui, et le cherche chez D ou chez les autres ; celui qui commence le tikoun voit un partage des responsabilités. Seul celui qui fait le tikoun regarde le problème seulement chez lui. La crainte du ciel, c\’est prendre conscience qu\’il n\’y a pas de problème sur terre, sans que j\’y aie une responsabilité. Sachons, surtout, que D. donne à chaque âme le chemin par lequel Il sait qu\’elle pourra faire son tikoun !


  1. Merci Rav pour ce cours essentiel qui nous responsabilise bien que nous n\’ayons pas le choix des expériences que nous devons vivre. Mais j\’aurais souhaité savoir où se situe le Hozer betchouva dans le cadre de ce cours? car il semble que là commence les problèmes lorsque justement on prie et qu\’on essaie d\’accomplir les mitsvots! ce parcours du hozer betchouva est un parcours de combattant et il occasionne des souffrances et on doit se battre contre ses démons intérieurs, c\’est une véritable épreuve spirituelle qu\’il nous est donné de vivre, alors où se situe l\’âme à ce moment là? est-ce que cela veut dire qu\’elle est au stade du tikoun véritable ou est-elle assaillie par des forces pour éprouver sa foi et son engagement tout simplement? merci! en d\’autres termes est-ce le signe qu\’on est sur la bonne voie?

  2. B.H. j\’ai bénéficié de la totale : 3 sur 3 donc 100% !

  3. Magnifique cours.
    Il me semble que le rav qui n\’avait pas de chance dans les affaires dont vous avez parlé était Rabbi Avraham Ibn \’Ezra…

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