MP4 MP3 RESUME DU COURS : \ »Quand un homme a une pensée, ou dit des paroles, ou fait une action qui sont liées à l\’une des dix forces impures, à ce moment, la pensée qui est dans son cerveau, ou la parole dans sa bouche, ou la force investie dans son action, ainsi que les autres membres qui suivent, deviennent les réceptacles de l\’impureté, pour ces dix forces qui entrent à l\’intérieur de son corps et de son être, au moment de la pensée, de la parole ou de l\’action.\ »
Nous pourrions voir les mauvaises paroles, pensées et actions de deux façons erronées : soit par rapport à leur résultat et aux dégâts visibles (c\’est ce que fait l\’homme moral non croyant), soit avoir conscience que D punira si l\’on ne fait pas téshuva, ou récompensera, dans l\’autre monde (c\’est ce que fait l\’homme moral religieux). Mais le Tanya nous dit ici que L\’ACTION EN TANT QUE TELLE est IMMEDIATEMENT problématique, et pas seulement son effet. Car, par la pensée, parole ou action, nous nous connectons à une source énergétique négative, la touma.
Touma vient de \ »atoum\ », fermé : une énergie entre en nous, s\’empare de la partie de notre corps qui est liée à la mauvaise chose (notre cerveau, notre bouche, ou tel membre du corps). Cette énergie nous enferme et nous maintient en prison ; elle crée des bouchons, des blocages dans notre âme ; nous avons du mal, soit à nous exprimer, ou à penser, ou à agir.
Ce sont les klipot, les écorces. Nos Maîtres disent qu\’en Egypte, nous étions descendus jusqu\’à la 49ème porte de la touma, de la fermeture. C\’est pourquoi, lorsque Moshé parla aux enfants d\’Israël, ils n\’ont pu l\’écouter \ »à cause du kotser rua\’h\ », de la fermeture dans laquelle ils étaient maintenus. Il restait seulement une porte, la 50ème. \ »Ce jour-là, Je cacherai, cacherai, Ma face d\’eux\ ». La différence est que, jusqu\’à la 49ème, nous savons encore qu\’il est dit quelque chose, même si nous ne l\’entendons pas ; nous savons que D est caché, mais ne Le cherchons pas. A la 50ème, nous n\’avons plus conscience de quoi que ce soit ; nous ne savons même plus qu\’Il est caché. Les portes de notre sensibilité se sont fermées, les unes après les autres.
\ »Sache que toutes les actions humaines sous le soleil sont sentiment de vide et de mal dans sa peau. Comme il est dit dans le Zohar : la touma amène dans le monde un sentiment de brisure.\ » Si nous sommes connectés à la touma, quoi que nous fassions, même ce qui devrait nous apporter bien-être et bonheur, tout est vide et aboutit seulement à un sentiment de mal-être et à la dépression.
C\’est pourquoi les prophètes annoncent : \ »Je déverserai sur vous des eaux de pureté qui vous laveront\ ». C\’est ce qui se passera, à la Délivrance, pour toute l\’humanité. Mais, individuellement, nous avons la possibilité, dès maintenant, de sortir de la touma. C\’est entre nos mains, et c\’est notre liberté de devenir des personnes heureuses, ayant la joie, et aimant ce qu\’elles font. D\’ailleurs, la Torah nous demande de dire, avant toute autre chose : \ »modé\ », merci !
Le Mashia\’h ne fera qu\’apprendre à l\’humanité à dire merci. Il vient de la tribu de Yehuda, nommé ainsi par sa mère, Léah qui, après s\’être plainte pour les trois premiers enfants, a su dire \ »merci\ », au point qu\’il est dit, dans le Talmud, que c\’est la première fois que quelqu\’un sur terre disait merci ! Et ce fut la matrice du Mashiah. Car Léah avait toutes les bonnes raisons pour ne pas dire \ »merci\ ». Lorsque je n\’ai pas de raisons de remercier, mais je les cherche pour le faire, malgré tout, alors cela engendre la délivrance !
\ »Chaque jour, le yetser hara, la mauvaise connexion se renforce contre l\’homme pour l\’obliger à se connecter à elle, et si ce n\’était Hachem qui l\’aide, il ne pourrait s\’en sortir.\ » La première étape vers notre libération est de reconnaître que nous avons besoin d\’Hachem. Mais nous devons à la fois recevoir, et redonner. Si, dans toute notre action, nous avons pour seul souci de réaliser notre mission sur terre, alors nous avons tout. Il faut, à la fois vivre une vie réelle, engagée dans ce monde, et en même temps savoir que rien n\’est à nous : tout ce qu\’Hachem nous donne a pour but de réaliser la mission qu\’Il nous a confiée.
Lorsque nous agissons seulement pour nous, même si nous ne faisons rien de mal, cela s\’appelle se connecter au mauvais côté et nous ne sommes plus \ »kadosh\ » ; nous avons ce sentiment de vide et de mal être. Une prostituée \ »kadesha\ » est une femme qui refuse d\’être la propriété de qui que ce soit ; elle est à tout le monde. Un homme kadosh est celui qui est capable d\’accepter qu\’il n\’est propriétaire de rien, car tout appartient à D. Etre kadosh n\’est donc pas vivre en marge du monde mais, au contraire, être impliqué dans ce monde, avec le sentiment profond que rien ne nous appartient.
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razak merci
trop genial
Bonjour Rav, attention à ne pas induire en erreur sur:
1/l\’étymologie des mots : grâce (latin gratia) n\’a rien de commun avec graisse (latin crassus)2/qui est aimé ou par par Dieu : je suis choqué de vous entendre déclarer que Dieu n\’aime pas les gros…
tout l\’éclat, le sens et l\’importance de vos cours sont ternis par ces propos, c\’est dommage, pardonnable, mais par pitié faites attention à cela !
Rav ce cours je vais le garder dans mes favoris et à chaque fois que cela n\’ira pas je l\’écouterai comme un leit-motiv car vous m\’avez mis de la joie au coeur! quelques minutes de rire valent toutes les thérapies du monde! merci Rav pour ce cours génial! Je me demande si la meilleure façon de se connecter à D-ieu n\’est pas de lui parler en utilisant l\’humour! vous chassez beaucoup d\’obscurité! merci!