Un enfant mort sur une plage ou la fin de l´occident (troisieme partie)-8 sept 2015

Un enfant mort sur une plage, la fin de l’occident
Cours du 8 Septembre 2015
Cher Rav,
A la lumière de l’aggravation du terrorisme en France et dans tout le monde occidental, j’ai ressenti comme une nécessité impérative de réécouter vos cours de l’an dernier sur la maladie et la fin de l’occident, et de ses valeurs, à la façon dont vous le décrivez correctement d’une dissociation de l’idée et du corps, agissant comme une pulsion auto-négatrice dans l’affirmation de l’identité des valeurs de bonté cachées dans l’impossibilité de ne pas séduire ni d’être séduit….. JAMAIS, je n’avais compris le sacrifice de Sarah de se séparer d’Haggar et d’Ishmaël, comme le danger de sacrifier l’amour dans son couple avec Abraham, en dépit de l’amour d’Abraham pour l’enfant miraculeux s’il en est qu’était Yitskhak. Sarah pourrait apparaître non seulement cruelle, mais aussi capricieuse, après avoir autorisé Abraham à concevoir un fils de sa servante qui selon la Loi aurait dû devenir l’enfant adoptif de Sarah (que ne ferait pas une femme stérile pour entendre les rires d’un enfant égayant le père, dans sa maison). Or Abraham aveuglé par sa propre bonté ne pouvait mesurer le dépouillement de ses valeurs dont il était l’objet par la servante de Sarah à travers son fils Ishmaël, celle-ci demeurant l’étrangère ou le redevenant en ne se soumettant pas comme la simple nourrice de l’enfant, mais comme sa véritable mère, en dépit de la loi et de la signification de ce qui aurait dû n’être qu’un don sincère fait au père, et à sa légitime. Haggar se montre en effet totalement dénuée de bonté, à compter de la naissance d’Ishmaël. Or ceci aveugle davantage Abraham au lieu de l’amener à prendre conscience que plus elle capte sa bonté plus celle-ci s’amenuise en lui, au point de le rendre aveugle et de ne plus pouvoir exercer aucun « Jugement », aucune « Rigueur », qualités dont on sait qu’elles formeront le caractère d’Yitskhak qui Jugera son demi-frère à la fin des temps. Il faut donc bien qu’Abraham subisse un second ETAT DE CHOC afin de se réveiller de sa nostalgie de ses regrets ou de ses remords envers Haggar, afin qu’il puisse entendre les rires d’Yitskhak dans sa maison désertée par Ishmaël et Haggar. CE SERA DONC L’EPREUVE DE LA HAKEDA qui réalisera ce miracle. On comprend mieux la falsification par l’inversion entreprise par Mahomet, à la suite de son sixième mariage avec une femme juive de Médine, comme ayant été purement stratégique dans le désir d’obtenir l’alliance auprès des puissants juifs de Médine qu’il a voulu politiquement pervertir afin de reconquérir La Mecque qui l’avait chassé.
Se serait-il présenté ou offert à cette communauté pour reconquérir Jérusalem, peut-être aurait-il obtenu davantage de crédit quant à ses prétentions « prophétiques » au sein du peuple juif. Qu’avait-il besoin en réalité de retourner sa violence contre eux, avant d’aller de toute façon conquérir La Mecque ensuite, si ce n’est pour obtenir par la violence ce qu’il n’avait pu recevoir par la reconnaissance qu’il n’avait déjà pas reçu une première fois de La Mecque qui l’avait déjà expulsé une première fois. Il semble que seul le désir de vengeance, rétrospective l’anime. Celui qui prône l’inversion est comme condamné à ne vivre sempiternellement qu’une puissante volonté rétrospective inconsciente de remettre les choses à l’endroit …. C’est la raison qui pousse l’Islam à lutter à son corps défendant contre … toute autre forme d’Islam en priorité, en même temps qu’il passe son temps à former des scissions en son sein. Y a forcément quelque chose qui tourne pas rond, qui le condamne à tourner en rond, ce qui s’oppose à toute démarche de progrès, et d’idéal (L’islam cherche un absolu qui est l’inertie, la mort, et non le mouvement en avant, son en-avant est un rétro-pédalage constant en arrière.
Par ailleurs, ou est le véritable courage en n’affrontant pas la Byzance chrétienne immédiatement, si ce n’est que la chrétienté lui offre la possibilité de rationaliser la faute des juifs qui n’ont même pas reçus Jésus comme le dernier prophète qui par ailleurs va lui servir de modèle et de prétexte pour argumenter que c’est lui le dernier prophète après ce précédent, afin de pouvoir prétendre posséder le dernier, le seul et véritable message monothéiste. Sauf erreur de ma part, ce sont ses généraux et non pas lui-même qui fit la conquête de Jérusalem, mais peu importe puisque il est obsédé par sa « source », dont le Talmud dit que c’est près de cette source qu’Ishmaël fut sauvé par un ange divin, et que celle-ci serait localisée à La Mecque, également lieu du véritable tombeau de Mahomet (indépendamment de l’envol de son âme sur le Mont du temple). En effet, aucun de ceux-ci (autant Ishmaël, que Mahomet) ne sont enterrés dans le caveau des patriarches. Comme si malgré un mensonge qui crève les yeux, la vérité a toujours été visible à quiconque voudrait véritablement voir !
Enfin voilà, la « substitution » ne marche pas encore une fois ! Mais l’essentiel pour moi à été lors de ce cours, de mieux comprendre la puissance de la HAKEDAT YTSKHAK, et la raison pour laquelle la délivrance finale ne peut avoir lieu sans le rétablissement du Jugement, et de la Rigueur d’Ystkhak.
Merci encore, cher Rav … c’est sans doute le cours le plus important que vous ayez prononcé selon moi à ce jour ! Paris le 27/07/16.