Création du monde 6- 4ème Jour – Berechit 4 – La Gestion du Temps – 13 sept 2009 – No 6 P –

MP4 MP3 La série sur la Création continue et nous réserve encore nombres de surprises.
Le quatrième jour nous fait entrer dans une nouvelle étape importante dans le processus d’éloignement du monde de sa source initiale. Cette étape va nous permettre de comprendre l’origine profonde de l’idolâtrie appelée, en hébreu avodat kokhavim ou mazaloth – la soumission aux astres et aux étoiles.
L’idolâtrie a commencé par une relation tronquée, déformée entre l’homme et la nature, représentée par les étoiles et les astres.
Nous allons voir que certaines qualités données aux astres, vont berner l’homme, l’induire en erreur en lui faisant croire qu’ils sont dotés de pouvoir et d’une autonomie totale.
Mais donner la liberté de choix à sa Création en ayant même la possibilité de choisir le mal est le projet essentiel de D.ieu, qui installe tout de même des garde-fous – le cercle, permettant à sa Création de revenir à Lui.
À mesure que l’œuvre de la Création avance, D.ieu se voile davantage, prend du recul et affranchit sa Création qu’il ne veut pas écraser, lui donnant le libre arbitre afin qu’elle puisse choisir l’éloignement et vivre la différence, puis qu’elle revienne d’elle-même à la conscience de l’existence d’une source, s’attachant par un choix libre et consentant à cette source retrouvée.
Verset 1-14וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי מְאֹרֹת בִּרְקִיעַ הַשָּׁמַיִם, לְהַבְדִּיל, בֵּין הַיּוֹם וּבֵין הַלָּיְלָה; וְהָיוּ לְאֹתֹת וּלְמוֹעֲדִים, וּלְיָמִים וְשָׁנִים.
Elokim dit: \ »Que des luminaires apparaissent dans l´espace des cieux, pour distinguer entre le jour et la nuit; ils serviront de signes et de rendez-vous pour le calcul des jours pour les saisons et pour les années
Nous remarquons dans le verset 14 que le mot מְאֹרֹת Méorot est écrit sans vav, ce qui n’est pas son orthographe habituel. Sans le vav, ce mot peut se lire, Méarat – calamité et malédiction. Nos Maîtres disent que cette anomalie orthographique, est bien évidemment volontaire et elle a pour but de suggérer un message.
D.ieu met donc des luminaires maudits dans l’espace des cieux, afin de séparer le jour et la nuit. Il est important de remarquer ici que dès le premier jour D. avait déjà séparé entre la lumière et l’obscurité. Alors que signifie le quatrième jour cette nouvelle séparation entre le jour et la nuit qui sont les noms données à la lumière et à l’obscurité du premier jour ?
Remarquons d’abord la différence entre la séparation opérée le premier jour et celle du quatrième jour :
– le premier jour, c’est D. lui-même (Elokim) qui sépare la lumière de d’obscurité.
– le quatrième jour ce sont les luminaires qui font la séparation entre le jour et la nuit.
Nous avons déjà expliqué que le premier jour est celui de la création de l’essence des choses avant que n’apparaissent les « noms » de ces choses qui ne sont donnés qu’après que la chose se soit éloignée de sa source.
Dit d’une autre manière, le premier jour est celui de la création de la réalité vraie, consciente de sa source créatrice, puis est apparue une autre réalité, celle des « noms » se trouvant dans l’obscurité, l’éloignement et l’illusion d’être autonome et totalement indépendante de sa source créatrice.
Aussi la séparation du premier jour est nécessairement opérée par D. lui-même puisque le monde de l’essence est encore totalement attaché à sa source divine et sait que c’est D. et lui seul qui agit dans son monde.
Cependant le quatrième jour la séparation se fait dans le monde des « noms », où la source et voilée et ou les intermédiaires semblent s’être substitués au Créateur lui-même.
Ce sont les luminaires qui jouent ici le rôle d’intermédiaires se substituant au Créateur et ce sont donc eux qui font la séparation, non plus entre la lumière et l’obscurité, mais entre le jour et la nuit qui ne sont que les noms de l’essence voilée.
L’évolution dans l’éloignement de la Création par rapport à sa source se poursuit, notre monde étant celui des noms, D.ieu s’y voile complètement, reléguant son pouvoir à des intermédiaires – la Terre au troisième jour, les luminaires au quatrième jour –.
Apparaît maintenant clairement un système de règles et de lois de la nature, représentées par les astres et les étoiles, donnant l’impression que finalement le monde est régit par des lois autonomes, n’ayant plus rien à voir avec le divin, au point que certains vont croire que l’on peut tout expliquer sans faire référence à D.ieu, c’est pour cette raison que nous voyons la potentialité de malédiction de ce quatrième jour .
La émouna – la foi, et la croyance en D. – provient du premier jour, car malgré la séparation opérée entre lumière et obscurité, l’unité est gardée, comme cela est mentionné à la fin de ce premier jour appelé le « Jour Un ». C´est-à-dire qu´avant même de commencer à permettre à sa création de s´éloigner de Lui jusqu´à la rendre autonome grâce à la mise en place d´intermédiaires pouvant se substituer à Lui, D. a d´abord veillé à introduire dans son monde la force de la Émouna (la foi et la croyance). Cette force du premier jour est celle qui nous permet de rester connectés à la source divine même lorsque l´obscurité nous entoure, comme au premier jour où malgré l´obscurité qui y régnait le monde est resté Un. Celui qui ne veut pas se laisser tromper par l´apparence et refuse de substituer les intermédiaires au Créateur, peut trouver en lui et dans le monde, suffisamment de preuves témoignant de la présence effective de D. dans son monde. Tout dépend à présent du libre arbitre : les deux chemins sont devant l´homme et à lui de faire le bon choix.
Mais le quatrième jour, en voilant son action et en interposant entre Lui et l’Homme les luminaires, les lois de la nature, D. met en place les voiles qui permettront l’apparition de l’idolâtrie.
L’idolâtrie découle du sentiment d’écrasement qui règne dans ce monde, depuis que la nature et le hasard semblent présider à la destinée humaine. L´homme se sent prisonnier de différentes forces qui influent et déterminent son existence et il ne lui reste plus qu´à se soumettre et à les servir.
Dans notre monde aujourd´hui, la soumission totale aux règles et aux lois de la nature, sans la moindre croyance en l’existence d’autres forces capables de changer et de transformer le déterminisme apparent des règles de la nature, est l´expression moderne de cette idolâtrie qui, dans le fond, traverse l´Histoire même si à chaque génération sa forme change.
Il existe également une autre cause à l´idolâtrie : l´absurde qui semble présider à nos vies et rend presque impossible la croyance en un D. présent et agissant.
Pourquoi sur trois soldats à la même place, l’un d’entre eux seulement recevra une balle perdue et mourra, pourquoi un camion n’arrivera pas à freiner et tuera la personne qui traversait juste à cet endroit, pourquoi la maladie emportera une femme encore jeune.
L´Homme, ne comprenant plus comment fonctionne le Bien et le Mal, pense que la vie n’a aucun sens et s’éloigne alors de l’unité et c’est ainsi qu’il devient idolâtre.
La suite du verset est d’ailleurs très explicite, si nous le traduisons selon l’explication des Maîtres : וְהָיוּ לְאֹתֹת וּלְמוֹעֲדִים – vehayou leotot oulémoadim ces luminaires “serviront de signes négatifs et de signes positifs”.
Durant des millénaires, des civilisations entières se fondaient sur l’étude des bons ou des mauvais signes , élaborant une véritable science astrale qui était aussi spirituelle, vouant un véritable culte à ces astres et ces étoiles et conduisant la manière de vivre en bas selon les changements astraux en haut.
Rachi se fondant sur Jérémie 10-2 \ »les signes des cieux ne les craignez pas\ » nous indique que même si certains signes sont mauvais, signifiant par là que D. a donné la possibilité aux astres d’influencer sur le monde, nous peuple d’Hachem, ne devons pas nous en inquiéter, car Il nous a soustrait à l’influence de ces astres et grâce à la Torah nous avons la capacité de ne prendre que le bon côté .
Nous voyons que les luminaires entrent aussi dans le projet divin de permettre à l’homme d’utiliser son libre arbitre en choisissant de croire en D. ou en ses intermédiaires.
La Torah nous apprend à ne pas avoir peur de l’existence du mal, puisque la présence du mal dans la Création fait partie intégrante du projet divin, au point qu’il est possible d’affirmer que cette présence est même l’essentiel du projet puisqu’elle permet la possibilité du libre arbitre.
La liberté est au-dessus du Bien et du Mal et ne peut exister sans possibilité de choix, y compris de mal choisir.
Poussé à l’extrême, il ne serait pas faux de dire que finalement la Création est plus que tout, la création d’un système permettant de faire le choix du mal, car seul ce système garantie la liberté.
Nous pouvons remarquer que chaque jour de la Création, fait allusion aussi à un type d’homme et de comportement, dans ce monde. Il y a les \ »Hommes du premier jour\ », ceux qui toute leur vie seront dotés des forces du premier jour et quelque soit l’obscurité dans laquelle ils se trouvent, sont attachés au D.ieu UN , mieux, cette obscurité au lieu de les freiner les propulse dans une proximité de D. qu’ils n’auraient jamais pu atteindre sans elle.
Les \ »Hommes du deuxième et troisième jour \ », ne vont pas jusqu’à nier l’existence de D. ni faire le contraire de ce qu’Il demande, mais font, dans certains domaines de leur vie, connaître leurs limites et refusent.
Ceci en raison des deux forces représentées ces jours là : l’énergie circulaire et l’énergie linéaire
Le troisième jour la terre crée l’arbre, la ligne qui comme nous l’avons vu est le symbole du libre arbitre et qui permet à l’homme de s’éloigner de sa source du départ. D’autant que cet arbre n’est pas comme la voulue D. un arbre-fruit-fruitier mais soit un arbre sans fruit soit un arbre-fruitier. Mais D. a prévue cette révolte et pour cela Il prend la précaution de créer avant, le deuxième et le début du troisième jour l’eau, les mers pour entourer la terre, dans un rassemblement – un cercle, l’endroit de l’unité, où en fin de compte aussi loin que peut porter une révolte, l’arbre – la ligne, nous finissons toujours par revenir grâce au cercle – l’énergie circulaire ou énergie du retour, à l’essentiel, à D. Nous retrouvons donc dans la structuration même du monde, les règles profondes qui régissent l´histoire : La terre, avec ses montagnes et sa végétation qui s´élèvent comme la ligne et la mer qui l´entoure. Une ligne a l´intérieur d´un cercle ! Mais la terre aussi, même si elle produit des lignes, est ronde, car, fondamentalement, tout revient vers le point de départ et plus la ligne s´éloigne et plus elle revient !
Les \ »Hommes du quatrième jour\ » sont ceux qui se révoltent complètement et qui disent que D. n’existe pas, que le monde n’est géré que par la nature, que par les intermédiaires, la chance, la malchance, le hasard, etc…
Il y a donc trois types d’Hommes sur terre, les vrais croyants – ceux du premier jour –, les croyants mais avec leurs propres limites – ceux des deuxième et troisième jours – et les révoltés qui refusent l’UN. – ceux du quatrième jour –.
, וּלְיָמִים וְשָׁנִים – ouléyamim véchanim Nous voyons dans cette formule, qui parle des jours et des années, une autre allusion au fait que D. donne aux astres le pouvoir de gérer le temps. Le rapport au temps est toujours très significatif sur la manière dont une civilisation conçoit l´existence. Les expressions comme « le temps c´est de l´argent » ou « tuer le temps » ou « se soumettre au temps (dans le sens de destin) » sont autant de formules permettant de se renseigner sur l´identité profonde d´un peuple ou d´une civilisation. Le temps étant marqué par les astres et les astres étant des intermédiaires se substituant à D., alors, selon la manière de parler de ces intermédiaires, on comprend ce qu´est la relation à D.
Israël est le peuple qui « sanctifie le temps », selon l´expression connue dans nos livres de prières pendant les périodes de fêtes ou le shabbat.
Sanctifier le temps signifie que nous prenons conscience que ces intermédiaires, placés volontairement par D. et dotés d´une certaine autonomie, ne sont, malgré tout, que des instruments de Sa volonté, soumis en fin de compte à Sa Providence et que rien dans ce monde ne peut véritablement échapper à Son contrôle. Il laisse la possibilité de choisir et même de mal choisir, Il laisse son monde s´éloigner mais finalement le « temps linéaire » est toujours rattrapé par le « temps circulaire » qui ramène tout à la source initiale.
Verset 1-15 וְהָיוּ לִמְאוֹרֹת בִּרְקִיעַ הַשָּׁמַיִם, לְהָאִיר עַל-הָאָרֶץ; וַיְהִי-כֵן
Et ils serviront de luminaires, dans l´espace céleste, pour éclairer la terre.\ » Et cela s´accomplit.
Lorsqu’il s’agit de la fonction d’éclairer, le mot מְאוֹרֹת est écrit avec un vav, sans faute (volontaire) d’orthographe. Comme pour nous montrer qu’à présent les astres ont retrouvé leur véritable fonction et sont sortis de la malédiction qui pesait sur eux (représenté par l’absence du vav). Il est étonnant de constater aussi que ce qui aurait dû être en premier est énoncé en dernier, puisque le soleil et la lune sont avant tout des luminaires qui nous éclairent et cette fonction qui est la plus évidente de toutes n´est pourtant mentionnée qu´a la fin du verset les concernant !
En décrivant la fonction naturelle des astres à la fin du verset seulement, la Torah veut mettre en évidence qu´ils ne sont que des outils et que cette fonction est tout à fait secondaire et formelle.
En d´autres termes, ils n´ont pas plus de pouvoir qu´un simple outil dans les mains de l´artisan. Malgré leur apparente autonomie, malgré la toute puissance dont semble disposer la nature, tout n´est qu´un voile créé pour les besoins du libre arbitre.
Lorsque l´homme prend conscience du rôle tout à fait secondaire des lois de la nature par rapport à celles révélées directement par le Créateur et Maître du monde au moment du don de la Torah, alors les astres – la nature – sortent de la malédiction car le monde est enfin guéri de l´idolâtrie.
La Torah choisit cet ordre là, car son but véritable et principal est de nous donner des messages nous permettant de comprendre ce que D. attend de nous dans ce monde qu’Il a créé et dans lequel Il nous a placé.
Verset 1-16וַיַּעַשׂ אֱלֹהִים, אֶת-שְׁנֵי הַמְּאֹרֹת הַגְּדֹלִים: אֶת-הַמָּאוֹר הַגָּדֹל, לְמֶמְשֶׁלֶת הַיּוֹם, וְאֶת-הַמָּאוֹר הַקָּטֹן לְמֶמְשֶׁלֶת הַלַּיְלָה, וְאֵת הַכּוֹכָבִים
Elokim fit les deux grands luminaires: le plus grand luminaire pour la royauté du jour, le plus petit luminaire pour la royauté de la nuit, et Il créa aussi les étoiles.
Nous voyons ici l’effet de l´éloignement du monde de sa source entre le premier et le quatrième jour .
Nous avons souligné que \ »l’homme du premier jour\ » sait que l’obscurité-difficulté, est faite pour l’élever, le renforçant dans sa croyance. Puisque tout est Un et que ce que nous croyons n’être que de l’obscurité est en vérité une lumière tellement puissante qu’elle nous aveugle pour l’instant et nous empêche de voir et de comprendre l’extraordinaire bonté du Maître du monde.
À la différence, \ »l’homme du quatrième jour\ » se sent constamment déchiré et éloigné de l´unité de D. parce qu´il panique devant l´obscurité et n´accepte que ce que lui considère comme étant la « lumière » (réussite, santé, plaisirs….).
C’est ce à quoi la Torah fait allusion lorsqu’elle nomme Le grand luminaire pour le jour et le petit luminaire pour la nuit.
\ »Grand\ » et \ »petit\ » font bien sûr allusion à la perception fausse de l’homme du quatrième jour qui ne considère comme grand que le jour et la lumière à son niveau, c’est-à-dire, ce qui brille selon ses propres définitions du bonheur et comme petit, la nuit, c’est-à-dire, ce qu’il ne comprend pas, ce qui le dérange et qui va contre ses définitions de la réussite et du bonheur.
Or nous avions vu que l´homme du premier jour sait qu´en vérité l´obscurité est plus \ »grande\ » encore que la lumière, car nous ne pouvons voir que ce qui est extrêmement réduit.
Mais chaque jour de la Création, le monde s´éloigne d´avantage de la perception de l´Un et au quatrième jour, l´homme voit tout à l´envers.
Nous comprenons aussi que l´une des formes les plus répandues de l´idolâtrie pendant de siècles était le culte de soleil !
L´homme qui a perdu la connaissance de l´Un ne cherche que la lumière terrestre représentée par le soleil, il est devenu incapable d´accéder à la source de la lumière véritable, cachée parfois dans le secret des épreuves et des obscurités.
C´est la raison profonde pour laquelle notre calendrier religieux est fondé sur le cycle lunaire , car nous sommes le peuple qui n´a pas peur de la nuit.
Bien au contraire, notre mission est de dévoiler l´intense et infinie lumière de D. dans l´obscurité apparente de ce monde.
L’Histoire de l’Homme dans la Torah, commence par un divorce et un éloignement comme le mentionne le texte après la faute d’Adam, vaygarech et ha Adam – Il a chassé l’Homme du Gan Eden. En vérité cette expulsion du sixième jour est le résultat de quelque chose commencé avec le principe même de la Création faite sur le mode de l’éloignement.
La Torah ne nous communique pas seulement l’histoire des origines du monde, elle est l’introduction à l’histoire du genre humain en général et du peuple Juif – Israël en particulier. Il est remarquable de constater combien le peuple Juif incarne, tout au long de son histoire, jusqu’à nos jours, ce principe de la Création, du fait justement de son perpétuel exil et contrairement à ce que proclament les autres Nations qui, ne possédant pas les clefs de la compréhension du sens profond de la Création, voient dans cet exil d’Israël et ses épreuves, le rejet de l’élection, et l’authentification de leur vérité.
Nous comprenons mieux à présent, l´histoire de notre peuple, qui, calquée sur le récit de la Création va dans un premier temps s’éloigner le plus possible, dispersant et disséminant chacun de ses membres dans toutes les Nations afin de l’éloigner encore plus, mais pour mieux le faire revenir en fin de compte, au moment de la délivrance finale – .
Comme l’indique la vrai traduction du mot Shabbat, qui n’est pas cesser de travailler, mais vient plutôt du mot LACHOUV – revenir à la source.
Durant les six jours de la semaine, nous sommes déchirés entre le Bien et le Mal, la nuit et le jour et nous ne cessons de nous éloigner. Le Shabbat, en revenant à notre source, nous nous rendons compte que toutes les différences ne sont que des illusions : tout est en réalité géré par D. et le principe d’unité ne peut en aucun cas être remis en question.
Les six premiers jours pourraient être appelés les six jours de l´éloignement où la Création elle même est partie en exil, mais le shabbat est le jour du retour, symbole du retour final du monde vers sa source.
Israël, le seul peuple qui observe le shabbat, est plus que tout autre, le peuple du retour.
Il est le symbole de la Création de D. qui après s´être éloignée finira par revenir et par dévoiler un niveau d´unité jamais encore atteint entre D. et Sa Création.
C´est aussi la raison pour laquelle à la sortie du shabbat nous récitons une prière appelée Havdalla qui signifie « séparation ».
Grâce au shabbat où nous avons retrouvé la lumière de l´unité et où nous avons compris que tous les éloignements ne faisaient que nous ramener plus encore vers D., nous n´avons plus peur de rentrer à nouveau dans le monde des « séparations » représenté par les six jours de la semaine.
Grâce au shabbat nous savons que toutes les séparations sont provisoires et qu´en fin de compte tout revient, tout se retrouve, tout se rapproche et l´Un finit par se dévoiler et triompher.
Un vrai travail de Scientifique !


22 juin 2018
  1. Alors la…. moi qui pensais que je n\’etais ((plus)) Idolatre…je viens de me rendre compte que j\’ai encore beaucoup de travail a faire…Merci, Mr le Rav!

  2. bonjour

    passionnant mais sans aller jusqu\’ à l\’idolatrie , ces passages proviennent des observations faites par les anciens notamment les égyptiens;
    Ces derniers regardaient le ciel pour connaître le temps mais aussi ^pour se déplacer dans le desert ou sur la mer
    Ils regardaient le ciel pour connaître le moment des crues du Nil qui allaient apporter la richesse de l\’Egypte.
    C\’est pourquoi il est dit que les luminaires séparent les ténèbres de la lumière, comprendre ténèbres la sécheresse et lumière la richesse apportée grâce aux pluies
    bien cordialement Michel

  3. Est il possible que D.ieu, est aussi present voir plus dans l obscurité?, car par exemple ce qui compose l espace de notre univers est de meme nature que l espace entre les neutron et les protons.On dit aussi que la nuit est une petite mort, peut etre la nuit l\’ame est avec D.ieu. l espace est en expension il s eloigne de son point d origine et les scientist disent aussi que l espace se contractera jusqu a son point d origine, comme nous on s eloigne de D.ieu et on y reviendra. Peut on voir ici un indices que D.ieu a glisser dans cette realite physique?
    quand on eteint la lumiere dans une piece et qu on avance dans l obscurite, on s oriente grace a ce qu on se souvient avoir vus, aujourd hui on est dans l obscurite totale est on avance vers D.ieu dans l obscurite en s orientant avec ce que la Torah donc D.ieu nous a laisser comme souvenir. Mais c est ce que je fait depuis toujours mais je n avais pas de Torah pour y mettre des mots, est il possible que D.ieu se devoile a des gens meme sans Torah?

  4. bonsoir,je vous connais depuis peu de temps et je trouve vos sujets très intéressants.
    Concernant le sujet num 9 de la création du monde,où trouve t-on dans vos sujets,la vision de la chute dans le nouveau testament?Vous dites que la vision juive est très différente de la vision chrétienne.Jésus est venu pour quoi?Merci de vos réponses.Que Dieu vous bénisse.

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