La Clef du Vrai Bonheur – Connaissance de soi et du monde – 14 Décembre 2010

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MP4 MP3 Rabbi Nahman de Breslev donne une image magnifique en comparant la faute au serpent.
Il y a la faute qui est la morsure et le venin qui représente la tristesse et les désespoirs.
A notre niveau, la faute nous fait sombrer dans un sentiment de vide et nous le comblons avec une autre faute.
La Avéra entraîne la Avéra.
Nous avons voulu combler un manque et nous avons creusé un vide.
De temps à autre, l’homme doit faire un bilan et celui-ci met en évidence des fautes Mais cette tristesse est positive et engendrera la joie.
La faute est subtile et nul ne faute jamais et chacun tombe suivant son niveau.
Tous, nous rencontrons des sentiments de vide qui sont le sentiment de nos fautes. Et ça nous permet de savoir qui on est.
Il n’y a pas de réussite sans bilan. Et ce qui est vrai au niveau de la santé et du travail est encore plus vrai au niveau du spirituel.
La grâce n’existe pas et tout se paie. Il est humain de ressentir une tristesse pour nos fautes. Cette tristesse est positive car elle n’est pas conséquente d’une faute mais d’un bilan.
Il est une question qui a été débattu par les plus grand maîtres d’Israël : Pourquoi prier ? Si nous sommes méritant, nous recevrons, si ce que nous avons est nécessaire pour notre mission, pourquoi demander plus ? Alors, à quoi tout cela sert il ? Devons nous être capricieux avec D. ? Et le pire, c’est que si on ne reçoit pas ce que l’on demande, on risque d’être triste ! Et si je ne mérite pas de recevoir, mieux vaut ne pas recevoir !
La prière nous permet de nous rapprocher de D.
La prière va anoblir le réceptacle que nous sommes.
Quand l’homme s’acharne à demander une chose et que l’attente le rend triste, il faut immédiatement s’arrêter ! En revanche, si dans l’attente, chaque prière sans réponse m’encourage et m’enjoue, il faut absolument continuer.
Le point de repère, c’est que l’aboutissement doit être la joie.
Parfois, il faut savoir attendre se diriger vers d’autres canaux que la prière comme la Tsédaka ou les autres mitsvot qu’il faut renforcer.
Mais le grand garde le cap, il croit à ses rêves et va jusqu’au bout.
Il y a le bilan orgueilleux et le bilan humble.
Précision importante mais essentielle : Quand nous parlons de la faute des géants de notre peuple, elle n’est faute que parce qu’ils sont très grands. Et à notre niveau, cette faute aurait été presque une mitsva. Mais en parler nous permet de mieux comprendre les mécanismes de l’existence.
Si Léa avait ‘’’‘prié dans la joie’’’ et avait mis ‘’’‘sa confiance totale en D.’’’, elle aurait transformé Essav et aurait réalisé sa réparation. Lavan a vu ce que la grande Léa pouvait faire et l’a remise entre les mains de Yaacov.
La grande Rivka a prié et Yaacov a prié mais c’est le mérite de Yaacov qui a primé car la prière de Rivka était ‘’’‘coléreuse’’’’.
Chez nous, les vedettes ont aussi leurs défauts. Nous ne sommes pas tombé dans le piège de diviniser les hommes.
Servez D. dans la JOIE !
Les niveaux de sévérité que l’homme s’impose pour progresser sont une très bonne chose. Mais si les Houmrot (sévérités imposés au delà de la loi) oppressent et rendent triste, il faudra se contenter déjà de faire ce qui nous est demandé par la loi stricte. Il faudra d’abord se mettre au niveau. Il faut progresser dans la joie et ce chemin est le plus dur car il est celui de la vérité.
La récompense du bilan doit amener à la joie, nous dit Salomon le plus sage des hommes.
Proverbe hassidique : Pourquoi se regarde-t-on dans une glace ? Car on se voit en virtuel ! Magique !
Quand l’homme se rend compte qu’il est loin de D., il ne doit pas être triste. Encore heureux, depuis quand sommes nous si proche de lui ? Il est tellement inatteignable !
Le Baal chem Tov a compris que le chemin de la culpabilisation n’allait plus marcher et il a lancé le mouvement de la Hassidout. Et comme le but à atteindre est infini, le travail aussi est infini. L’important, c’est la dynamique de rapprochement.
Concentrons nous sur notre avancement et ceci doit être le moteur de notre joie et de notre vie!


9 juillet 2018
  1. Encore un cours de..vie profonde.
    Extraordinaire Rav Dynovisz !
    C\’est, une fois de plus, un vrai régal de vous écouter.
    Erev Tov.

  2. REPONSE A GIOVANNI, MERCI POUR VOS REMERCIEMENTS MAIS ON NE DIT PAS \ »REGALER\ » POUR LA TORAH

  3. Rav,
    J\’ai quand même une question par rapport à ce cours… Qu\’en est il de la tristesse relative à une période de deuil (perte d\’un proche ou le 9 av)?
    Merci beaucoup,

  4. reponse a jimmy: bien evidemment que les cas que vous citez n\’ont rien a voir avec la mauvaise tristesse dont parle le cours

  5. Rav, comment répare-t-on la tristesse d\’avoir vu toutes les vidéos de la catégorie alors que celle-ci était la dernière ? 🙂
    La Torah et vos cours sont un bonheur et une nourriture dont je ne pourrai plus me passer, baroukh hachem.
    Merci infiniment, rav

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