Libérer l’Homme pour que puisse descendre la Lumière – Hassidout – 23 Décembre 2010

Posté il y a 13 ans by rav Haim Dynovisz
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MP4 MP3 Nous commençons le Torah Ohr (une des œuvres de rabbi Chnéor Zalman de Liady, fondateur de la Hassidout Habad) par la Paracha Toldot. C’est ici que commence l’histoire de Yaacov et donc du peuple d’Israël.
L’admour Hazaken explique qu’il y a un verset qui se trouve dans Chir Hachirim qui dit :
Israël s’adresse à D. : ‘Tu as placé ta main gauche sur ma tête et tu m’enlaces fort contre toi avec ta main droite.’
Les maîtres d’Israël montrent l’unicité de la Torah et les clefs d’un passage se trouvent dans des endroits qui n’ont rien à voir avec le sujet étudié. Et nos grands sages ont une vision globale de la Torah et des lunettes qui leur permettent de trouver les clefs adaptées.
Le premier rabbi de Loubavitch explique que le coté gauche représente la qualité de Itshak, force qui se dévoile du bas vers le haut (à l’inverse de la droite, représentée par Avraham dont la force se dévoile du haut vers le bas).
D’une manière globale, il y a 2 lectures de la Torah.
La 1ère lecture est celle du premier niveau, nous nous attachons au personnage, à son histoire, il y a donc une sagesse infinie qui se dégage mais nous restons lié à la vie du personnage.
Et de la vie des personnages bibliques, nous construisons notre niveau moral et spirituel.
Le second niveau de lecture complète le premier. Ce niveau s’attache à ce qui dépasse l’individu lui-même. Étant des modèles, ils incarnent des notions fondamentales.
Il y a des structures supérieurs qui agissent dans ce monde et les personnages bibliques sont le reflet parfait de ce qui se passe en bas. Les épreuves de nos pères sont la reproduction terrestre de ces structures fondamentales que D. a placé à la source de son histoire.
Il y a 10 forces fondamentales (séphirot ) Elle se nomment : kéther, hokhma, binah, hessed, guévoura, tiféreth, nétsah, hod, yéssod et malkhout.
La force de ces personnages bibliques est de reproduire au moins une de ces forces.
Ce qu’ils vont traverser dans ce monde est pour nous autant de révélations sur les structures sources du monde.
Avraham et Itshak incarnent respectivement 2 forces sur 10 : Hessed et Guévoura.
La Hassidout est le complément indispensable de la Kabbala.
La Kabbala parle des notions sans nous aider à les comprendre. Elle révèle l’existence des choses (‘Métsiout Hadavar’).Hormis un club très fermé d’une élite exceptionnelle, qui peut comprendre ?
La Hassidout parle de l’utilisation des notions (‘Maoute Hadavar’), la Kabbala explique le comment mais pas le pourquoi. La Hassidout transforme le comment en pourquoi.
La Hassidout explique qu’il y a 2 manières de vivre : le travail du haut vers les bas (Avraham fait descendre le Divin dans ce monde, la vérité dans le mensonge, c’est ce que l’on appelle le Hessed, Être bon c´est agir en faisant descendre sur terre ces notions pour montrer qu’on peut vivre avec ces notions, c’est ça la vraie bonté) et le travail du bas vers le haut (élever le monde, aider le monde à prendre de la hauteur, aider l’homme à se libérer de sa petitesse, de son emprisonnement, la Guévoura est la rigueur, et la force est la capacité qu’à l’homme de se libérer de son quotidien).
Itshak ‘s’oppose’ à Avraham et lui dit qu’il faut libérer l’homme afin qu’il ait envie de recevoir ce que tu as à lui donner.
Avant de lui faire entendre une belle symphonie, assures toi qu’il n’est pas sourd !
Avraham apporte la lumière et Itshak prépare le réceptacle. Les 2 se complètent.
Itshak incarne le libérateur, celui qui libère l’homme.
La sortie d´Égypte est la force du bas vers le haut (les juifs étaient trop occupé à leurs souffrances et Moshé se transforme en Itshak et va ouvrir le réceptacle pour qu’ils puisent recevoir la lumière) et ensuite le haut vers le bas (il fait descendre la Torah).
Le but réel est la descente de D. sur terre. Le travail d’Itshak est le moyen pour arriver au but qui est le dévoilement lui-même.
Le but n’est pas de se parfaire, c’est juste le moyen, c’est la gauche.
L’homme se perfectionne car il faut des réceptacles pour arriver au but qui est le dévoilement de D, c’est la droite.
Le but, ce n’est pas moi, c’est lui !


9 juillet 2018
  1. Est-ce que l’attribut de rigueur peut correspondre à la crainte de D. qui permet ensuite de ressentir la bonté de D. qui descend sur nous ? Comme on pourrait dire : « Pour être libre, discipline-toi. ». Ainsi, la rigueur c’est le travail d’honorer (comme honorer son père, respecter, accomplir la volonté, mettre en lumière, sanctifier), et alors la bonté c’est le fait que la lumière est reçue (la protection du père dirigée vers le fils, la lumière qui descend sur l’œil qui regarde – l’œil qui s’est préparé – discipliné- qui s’est tourné vers). Puis, finalement, est-ce qu’on peut considérer Avayé comme la dimension bonté, et Elokim comme la dimension rigueur ?

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