Le gratuit c´est la mort !-Talmud- 8 Sept 2014

Posté il y a 10 ans by rav Haim Dynovisz
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MP4 MP3 RESUME DU COURS : Nous continuons à étudier les cas où, dit la Mishna, patron et ouvriers \ »se sont trompés l\’un l\’autre.\ » La Guémara explique qu\’il n\’est pas toujours possible de fixer un prix pour un travail, car certains artisans y apporteront un sérieux et une qualité supérieurs, ou fourniront un suivi, etc… Que se passe-t-il si l\’intermédiaire avait promis 4, puis finalement il est donné 3 ? Il s\’agit, par exemple, d\’un artisan expérimenté qui n\’aurait pas accepté le travail s\’il avait su que l\’on donnait 3 ; ou d\’ouvriers qui, se voyant promettre 4, ont fait un ouvrage supérieur, qui finalement est payé 3, et il n\’est plus possible de vérifier la qualité supérieure du travail fourni ? Il est très important de remarquer que, si le prix d\’une prestation est fixé et que j\’en bénéficie, je dois la payer, même si je ne l\’ai pas demandée. C\’est un principe essentiel de la morale juive authentique : la gratuité n\’existe pas, car la dignité d\’un homme est de payer ce qu\’il reçoit. Nous ne sommes pas des assistés. C\’est ce qui fait de nous des hommes. Si l\’autre a un tort à mon égard, c\’est son problème, mais ce que j\’ai reçu de lui, dont je suis satisfait, je dois le lui payer. Par contre, il y a dans la Torah le commandement de prendre soin de ce qui appartient à l\’autre, qu\’il a perdu. Pour l\’accomplissement de cette mitsva, je ne peux recevoir aucun argent, seulement le remboursement des dépenses que j\’aurais effectuées en faveur du bien d\’autrui. La Torah nous révèle ici le niveau que devrait avoir un homme, pour que notre société soit indestructible !


  1. tres beau cours qui apprend a mieux penser
    merci

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