MP4 MP3 RESUME DU COURS : Après nous avoir montré, dans le premier Livre, l´histoire des pères, la Torah, dans le Livre de Chemot, commence l´histoire des enfants. Certes, selon le concept du Talmud, \ »maassé avot, siman labanim, les actions des pères, sont un signe pour les enfants\ » ; il y a une continuité : les pères sont le modèle, la matrice et l´inspiration où se connecte l´histoire des enfants ; la transmission et la connexion entre générations est si importante qu´elle est liée à Pessa´h et à la \ »sortie des limites\ » : \ »Et tu raconteras à ton enfant…\ » Mais, selon nos Maîtres, il y a une différence fondamentale entre les pères et, même, le plus illustre des enfants, Moshé. Et, ce qui lui manque, nous devons le retrouver au niveau des pères.
Moshé a été choisi pour être le premier libérateur d´Israël mais, au début, il refuse, au point que D doit lui assurer : comme le buisson brûle sans se consumer, tu seras au milieu du feu, dans le palais de pharaon, mais tu en sortiras vivant. De plus, l´essence du peuple ne peut être entamée ; elle est seulement tachée extérieurement, et va se réveiller ; c´est ainsi que, seulement trois mois après la sortie d´Egypte, Israël recevra la Torah. Moshé accepte donc sa mission, et va avec assurance. Mais c´est la catastrophe ! \ »Pourquoi fais-Tu du mal à ce peuple ? Pourquoi m´as-Tu envoyé ?\ »
Rashi explique qu´Hachem voulut montrer à Moshé : tu n´as pas le niveau des pères. Je Me suis révélé à eux seulement comme \ »El Shaddai\ » (D. qui Se limite), et jamais selon le Nom Awayé, de Mon essence. De plus, J´ai promis un enfant à Avraham et, pendant des décennies, il M´a suivi sans broncher, sachant que lui et Sarah étaient stériles. Ensuite, quand ils eurent ce fils, à 37 ans, il fallut Me l´offrir, et Avraham accepta : Hachem a dit, cela suffit… Hachem place Moshé dans la situation où le processus de délivrance est mis en place, elle commence, mais tout se passe à l´inverse ! Comme lorsque, en fin d´exil, le processus du Retour sur notre Terre commence, et surgit la plus grande catastrophe de notre histoire !
Hachem montre à Moshé la qualité des pères : la capacité de Le suivre, même s´ils ne comprenaient rien, et même si tout était en contradiction avec ce qui leur avait été dit, et ce qu´ils avaient vu auparavant. C´est pourquoi, disent nos Maîtres, il est sans cesse répété, dans la Torah \ »Je Me souviendrai de l´alliance avec les pères\ », \ »par le mérite des pères\ »…. Même lorsqu´il est dit qu´Hachem entend le cri du peuple, ou quand nous avons reçu Moshé et la Torah, il est toujours rappelé les pères, car leur niveau est encore plus haut.
Un verset dit que chacun de nous est connecté aux pères. Mais cette connexion est voilée. Lorsque nous ne comprenons plus ce qui nous arrive, la seule chose qui nous permet de ne pas flancher, c´est de dévoiler en nous cette connexion. Toute l´histoire de l´humanité est fondée sur le principe d´une avancée des générations : on devient supérieur à ses ancêtres. C´est pourquoi les peuples ne sont pas connectés à ceux qui les ont précédés, et c´est la cause de leur disparition. Quand on n´a pas de passé, on n´a pas non plus de futur. Pour nous, au contraire, c´est la \ »ye´hidat hadorot, la descente des générations\ ». Nos pères, puis nos Maîtres, étaient bien supérieurs à nous. Il fallait qu´il y ait cette admiration pour les générations passées, et c´est pourquoi Hachem donna à nos pères, et seulement à eux, la capacité de se connecter à Lui, au-delà de toute logique et de toute compréhension. Mais cette capacité et cette force sont aussi en nous, et nous pouvons les réveiller, si nous vivons comme des Juifs au présent, respectueux de leur passé ! C´est ainsi que nos pères et nos Maîtres sont présents aujourd´hui, par la connexion de génération en génération. D´ailleurs, en hébreu, le passé \ »avar\ » a la même racine que \ »laavor\ », aller de l´avant. Il y a un passé, et donc aussi un futur !
Les pères avaient deux qualités fondamentales : l´annulation et la patience, qui sont les deux matrices de l´éternité, et les racines d´Israël. Certes, nous devons aussi agir et nous engager. Mais, pour porter du fruit, il faut d´abord les racines qui sont l´annulation, la reconnaissance de la Torah et de nos Maîtres, et la patience. Car il n´y a pas de raccourci. Ensuite, quand nous agirons, ce sera avec toute la force qui nous fera réussir ! N´oublions pas que, durant environ 300 ans, Hachem fit aux pères des promesses, sans qu´ils n´en voient jamais aucun début de réalisation ! Yaakov est même mort en Egypte, ce qui semble tout le contraire de la promesse !
Soulignons aussi que, dans la paracha Chemot, \ »un homme partit…\ » Les noms ne sont pas cités, car l´exil est la perte de l´identité. Dans la paracha Vaera, la Torah donne à nouveau les noms, car la délivrance a commencé : c´est le retour à l´identité. Mais… celui de Moshé n´est pas cité, pour signifier que la délivrance n´est pas terminée. C´est le Mashiah qui redonnera à Israël sa vraie identité et dévoilera son nom. Et sera aussi dévoilé dans le monde le Nom d´Hachem, et \ »Son Nom sera un\ ».
Le nom d´un enfant lui est donné par ses parents. Nous recevrons notre véritable nom quand nous serons vraiment connectés aux pères, quand \ »le cœur des fils reviendra vers les pères…\ » Lorsqu´il y aura la synthèse entre le passé et le présent, nous entrerons dans le \ »monde à venir\ » et, à travers nous, l´humanité entière y entrera aussi.
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AAY!!!!!Alors Moshe n etait pas …………………….HABAD!!!!!enfin a ses debuts en tout cas.