On ne soigne que les malades !! -Ki Tissa- 10 Fev 2014

0 vues

MP4 MP3 RESUME DU COURS : \ »Quand Il eut terminé de parler avec Moshé sur le Mont Sinai, Hachem lui donna les deux Tables du Témoignage, écrites du Doigt d´Elokim.\ » Etrangement, la Torah introduit la paracha de la faute du veau d´or par ce verset, rappel du don de la Torah. Pourtant, cela nous fut déjà raconté plusieurs parachiot auparavant ! Immédiatement après, il est dit que \ »le peuple, voyant que Moshé tardait à redescendre de la montagne, se rassembla autour d´Aaron et lui dit : fais-nous des dieux qui marchent devant nous…\ »

Rashi fait une remarque, grâce à laquelle nous allons comprendre le pourquoi de ce rappel : nous sommes accoutumés à lire \ »Tables\ » au pluriel, \ »lou´hot\ » mais, en réalité, le mot est écrit ici AU SINGULIER, comme si Israël n´avait reçu qu´UNE SEULE TABLE ! Rashi explique que c´est \ »pour nous faire comprendre que les deux étaient IDENTIQUES, SHAVE\ ». Car la Torah nous est donnée sous le signe de L´UNITE entre les exigences spirituelles et humaines, entre la relation avec D.ieu et avec le prochain. La Torah n´admet aucune séparation entre les deux mondes. C´est pourquoi le premier verset \ »Je suis Hachem ton D.ieu\ » a pour parallèle \ »tu n´assassineras pas\ ». Car porter atteinte à l´homme, c´est porter atteinte à D.ieu, exactement au même titre que le blasphème ! Il y a équivalence totale entre les deux.

Dans le Judaïsme, le Projet final est l´unité \ »bayom hahou…\ » Et tout s´enracine dans cette source de sagesse qu´est l´unité. Mais cela apparaît d´une façon encore plus forte ici, par ce singulier et le commentaire de Rashi : \ »shavé\ », c´est exactement la même chose ! S´il était possible qu´un homme ait une relation parfaite avec les autres, ce ne pourrait être, aussi, qu´un croyant attaché à Hachem, et inversement. Car croire en D.ieu c´est aussi croire en l´homme, et l´amour de l´Un entraîne l´amour de l´autre. Les deux sont inséparables et nous devons nous efforcer de vivre l´harmonie entre eux.

Pourquoi est-ce si important ? Parce que ce monde manque d´unité, et c´est pourquoi il est idolâtre. L´idolâtrie biblique c´est de faire un choix, par exemple, entre des qualités que je retiens comme sens à ma vie : l´amour, la justice… Les Maîtres font remarquer, au sujet du verset \ »voici l´histoire d´Itz´hak, Avraham engendra Itz´hak\ » : la Torah nous le raconte depuis déjà trois parachiot ! Là encore, la répétition recèle un message d´une profondeur extraordinaire : c´est seulement à ce moment-là qu´Avraham et Itz´hak ont fini par avoir le même visage ! Nos Maîtres expliquent que, lorsqu´il vivait le ´Hessed, Avraham avait dans la pensée la Gvoura d´Itz´hak et, dans ses actes de justice et de rigueur, Itz´hak voyait devant lui le visage de son père et son ´Hessed. Chacun avait choisi d´incarner une qualité, mais tout en ayant bien présent à l´esprit qu´il en existe d´autres, et qu´il s´agissait seulement de son choix personnel. C´est ainsi qu´ils ont évité le piège de l´idolâtrie de leur propre qualité.

Mais est-il vraiment possible de vivre un équilibre parfait entre le spirituel et le matériel ? Chacun de nous incarne, soit la dimension masculine de la spiritualité, du don, de l´inspiration et de l´influence, soit la dimension féminine qui reçoit, transforme ce monde matériel, réalise une œuvre concrète et produit la vie. Les premiers seront plus intéressés par les cinq commandements spirituels, et les autres par la relation avec le prochain. Mais la Torah nous dit ici, \ »shavé\ », c´est la même chose ! Même si je suis fait pour l´étude et que je m´y consacre totalement, si je n´ai pas aussi la relation au prochain, ma Torah ne vaut rien. Et si je combats pour Israël, mais n´ai pas en même temps la Torah et la relation au Maître du monde, je n´ai rien fait pour le salut de mon pays ! Il doit y avoir D.ieu et aussi l´homme !

Nous sommes habitués à vivre dans le monde de la séparation : je suis bon comme militaire, ou j´ai ma place dans la torah, et nous pensons que cela suffit. Mais la Torah nous dit : si tu as un manque dans un domaine, tu l´as aussi dans l´autre.

Bien sûr, aucun homme n´est parfait ! La ´Hassidout nous enseigne : il ne nous est pas demandé de ne pas être malade, mais DE SAVOIR QUE NOUS SOMMES MALADES, de le reconnaître et DE NOUS SOIGNER ! Un midrash dit que les autres peuples n´ont pas voulu de la Torah. Non parce qu´ils n´ont pas voulu changer, mais parce qu´\ »assassiner\ », etc… fait partie de leur idéologie, et cela ne représente pas un problème, à leurs yeux.

Le peuple qui avait reçu la Torah avait très bien compris ce qui nous est demandé, et c´est pourquoi il a fait le veau d´or ! Car rien n´est plus dur qu´une vérité qui nous montre comme nous sommes, non seulement avec nos compétences et nos succès, mais aussi avec les domaines où nous échouons et qui nous dit : tu as tout raté, il faut que tu travailles et que tu t´améliores !

Nous avons été choisis, non pas parce que nous serions meilleurs ou mieux que les autres, mais au contraire parce que nous avons dit à D.ieu : la Torah n´est pas pour nous, car nous sommes nuls. Nous sommes malades, comme les autres, mais nous le savons et, donc, nous pouvons nous soigner. C´est pourquoi il nous est dit \ »Je suis Hachem ton Médecin\ » ! La Torah est un médicament. Elle est difficile, mais nous sommes sur terre pour nous travailler. C´est la grandeur de notre peuple : nos Textes nous montrent tels que nous sommes, et nous n´avons pas peur d´être critiqués sans cesse, par nos prophètes, ou dans l´histoire, parce que nous voulons nous soigner et nous sommes sûrs qu´un jour, NOUS SERONS GUERIS !!


  1. Wow!!! Quel enseignement fabuleux! Merci Rav de nous livrer la Torah comme vous le faite. Vos paroles, aujourd\’hui, sont comme un vent puissant dans le dos de tous ceux qui cherchent sincèrement à avancer pour s\’améliorer et, éventuellement, devenir un VRAI HUMAIN. Pour marcher sur la chemin de la perfection, il faut surtout savoir voir et agir sur ses propres imperfections. Merci encore Rav pour le sourire confiant que vous mettez aujourd\’hui sur mon visage à l\’aide de votre enseignement.

  2. Grandiose!! Et magnifique comme tous vos cours!! Puisse Hachem faire de vous notre Machiah\’ ! Vos cours sont époustouflants. Un grand merci à Hachem de nous avoir mis sur votre chemin. Toda raba.

  3. C\’est vrai qu\’il est génial ce cours. Puisque les notions m\’ont rappelé quelques trésors de symétrie, qui prennent la poussière pour rien dans mon antre, les voici à l\’entrée : se sert qui veut. Et merci Rav Dynovisz de réchauffer nos coeurs qui avaient été tiédis par les comiques nazes. . . . § § § . . . Il y a un homme doué pour trouver les métaux avec son flair. Comme il ne le sait pas, une force maligne en lui finit par le ressentir et utilise cette capacité pour ne faire chercher à cet homme que du plomb. Va-t-til culpabiliser d\’en avoir trouvé, ou va-t-il tirer les conclusions pour la prochaine étape ?
    . . . § § § . . .
    Il y a une grille immense où sont suspendues d\’innombrables fioles, toutes à moitié pleines et certaines se plaignant d\’être à moitié vides. Qu\’on secoue cette grille et qu\’on la fasse reposer à nouveau : combien sont cette fiole ?
    . . . § § § . . .
    Si Hashem était un point, la Lumière En déborderait et confèrerait une largeur à Ce Point dans l\’esprit d\’un observateur. Et si l\’observateur voulait tenter d\’aller vers Ce Point pour, qui sait ? Le heurter ou se laisser traverser par Lui et ainsi Le doubler, alors en réalité l\’observateur entrerait littéralement en Ce Point, serait propulsé comme par un bond dans un tout autre cadre, un univers plus vaste encore que le précédent et cela pas seulement en termes de dimensions perceptibles. Nous sommes encerclés par l\’Infini alors que nous l\’imaginons restrictivement (et que nous attribuons dans le même temps et de façon automatique des dimensions énormes à l\’image perçue de deux points : Terre-Ciel), or l\’instinct de possession nous fait croire que poss-éder est poss-ible. Mais nous voici : la seule chose (une identité modelable) capable d\’être possédée par à la fois la chose qu\’elle croit posséder et l\’illusion de posséder, puis capable alors d\’être dépossédée , pour être à cet instant délivrée ou alors has vé shalom sombrer dans une forme plus élaborée de possession : soit c\’est le tikun, soit c\’est la klipa épaissie. Voilà donc : Le Possible ne réside pas dans la possession, fosse cible car il y cesse – comme dit Sion. Ca se joue à peu, très très peut.
    . . . § § § . . .
    Une bête grossit et s\’étale comme une huile. \ »Mais pourquoi tu t\’étales sans discernement ?\ » Une seconde s\’étale et écrase la première. \ »Mais pourquoi ?\ » Une troisième s\’étale et écrase la seconde. \ »Mais arrête de t\’étaler !\ ». \ »Non non, regarde : ça marche très bien !\ ». Celui qui a la capacité d\’être grand dans l\’étroitesse est quatrième de trois, la vraie huile angélique de Couronnement, un souffle royal, et cette fluidité est paradoxalement le seul ciment solide du monde puisque le monde est mouvement d\’une chose en déplacement. La science (matérielle) effleure encore seulement la théorie de la surface de ce phénomène – dans l\’Olam Haze, sans même parler de Bria, ni même de psychologie dans l\’individu, ou dans le groupe, ou dans la succession logique des humeurs de l\’Histoire…
    . . . § § § . . .
    Rien ne se perd. L\’Homme croit pouvoir détruire et faire ainsi de la place. Mais il existe un fluide qui, comme l\’air, peut se laisser compresser, et qui, comme l\’eau, garde pourtant tout son volume. Ce fluide, différemment de l\’air ou de l\’eau, accepte qu\’on le compresse au point qu\’il n\’en reste rien : toutefois la même quantité est aussitôt reconstituée ailleurs. Ce phénomène joueur est indestructible.
    . . . § § § . . .
    Il y a une Lumière si puissante sur le front de l\’Homme et si fusionnée avec la réalité ambiante depuis avant même la génèse des organes sensoriels, qu\’il ne peut La reconnaître qu\’une fois que le monde entier a disparu de nouveau pour de bon. Pourtant, même dans le plus profond de son sommeil, l\’Homme reste absolument accompagné par Cette Lueur bienveillante et jalousement attachée. Il ne s\’agirait surtout pas de se laisser avoir, et une fois confronté clairement face à Elle, se voir forcé d\’admettre qu\’on avait omis d\’imaginer que la teinte parfois aperçue par notre esprit lors des moments de grâce qui font respirer la marche ardue vers un idéal, n\’était qu\’un prisme partiel, limitant la perception consciente d\’une Large Irradiation aux couleurs, en réalité, complètes. Car oui, Adonai a pour intérêt \ »mon\ » intérêt, et donc on Le confondrait presque avec un genre d\’Hyper-\ »Soi-Même\ », mais aussi \ »leur\ » donc \ »notre\ » intérêt. Et opposer les intérêts c\’est contrevenir à quelque chose de sacré. A force de voir un Lah si kébir, on réduit le Temple intérieur à la petitesse, et à force de voir un \ »Bon D.\ » si humaniste, on laisse dans son Temple intérieur toutes saletés que la rigueur voulait évacuer… Un photographe doit minutieusement régler pour avoir une image nette, ni trop près, ni trop loin. Si on arrive à fédérer les contraires humains aux diverses échelles du monde, alors enfin les Anges pourront dire que la Création a abouti à une bonne chose malgré une complexité incompréhensible, et que c\’est un miracle qui leur échappe : un Signe de la Grandeur de Hashem, qu\’Ils chanteront afin de Le célébrer ! Voici la Fête que nous sommes censés justifier : à TOUS les étages de la Création, et pour la première fois, tous Anges en choeur, et en prime avec les humains. Je ne vous dis pas l\’énergie de Réalité qui sera dégagée ce jour-là.
    . . . § § § . . .
    Chacun répondra. \ »Et toi, dans quel but t\’es-tu retrouvé obligé de faire entorse à la Vérité ?\ » Gare à celui qui se croyait non vu… Lorsqu\’il fut annoncé que seraient créées des réalités contenues dans une plus grande, les Anges se sont interrogés sur la possibilité qu\’un tel prodige puisse être. Lorsqu\’un homme cherche \ »la\ » Vérité dans ce monde, les moutons s\’interrogent encore. Comment est-ce possible ? Et même comment peut-on l\’imaginer tout simplement ? Car dans ce monde de grains de terre il n\’est nulle chose qui soit entière, ni au Ciel quoi que ce soit qui soit partiel. Chacun des deux, Ciel et Terre, est donc la réponse de l\’autre : il en est à la fois l\’annonce, les coulisses et l\’archive.

  4. c est a veau mir cette paracha….reprenez en un peu……merci merci

  5. Lama assume son pourquoi et constate qu\’il lui manque quelque chose comme à tous, car il arbore S,R et le Guimel.

  6. Certes de traduire en 70 langues que Am Israel est élu parce qu\’il est le peuple dont la

    particularité (ô combien abrahamique) est de pouvoir admettre être en état de \ »maladie\ »

    (disons de pefectibilité), certes cela pourrait modifier l\’antisémitisme : comme avec un

    balai, déplaçant la poussière vers un angle plus difficile ! Car si un peuple au monde

    admet au grand jour avoir des défauts, l\’excuse des autres nations tombe automatiquement –

    et là c\’est le drame… Le problème au fond est que l\’humain, pour des méconnaissances

    personnelles et des habitudes collectives, pas forcément un \ »instinct spontané\ », a inversé

    sa perception du Ehad. L\’imagination trahit l\’Homme en ce sens qu\’elle lui fait entrevoir

    l\’horreur d\’un D.ieu-Juge et Bourreau, à la Vigilance Duquel on espère échapper ! Or dans

    ce cadre déformé, si un peuple dénonce la supercherie, c\’est perçu comme plus grave ! Donc

    non seulement méfiance envers le bon élève, mais pire : peur panique, et réaction face à un

    (fictif) danger immédiat : \ »Alerte ! Maintenant les Juifs veulent faire couler le navire

    !\ ». Quel navire ? Le paquebot trois étoiles (!) de l\’insouciance. L\’Homme dans son illusion sur

    la Vie et sur D.ieu a peur de perdre un petit mais durable confort ( : étroitesse et son compromis), sans

    savoir qu\’il peut à bien meilleur profit se consacrer à son perfectionnement ( : grand air, et compromis seulement initial).

    Autrement dit : l\’Homme perçoit D.ieu comme une menace. Ce mensonge s\’évanouit comme une

    statue composite (il n\’en reste rien), dès lors que l\’Unicité Se dévoile : en aimant D.ieu,

    l\’Homme aime se nourrir d\’oxygène et de combustible et lier les deux dans le mouvement. Alors que celui qui se cache de D.ieu,

    a mal identifié et ne fait que protéger une chose triviale, ingrate, klipa maintenue dans

    la poche et au bénéfice fugace. Les sociétés ont mélangé la bonne métaphore avec les

    mauvaises, du \ »bon D.ieu\ » au Lah al Akbar, alors que l\’équation est si simple, évidente,

    qu\’on pourrait dire D.ieu = O 2. Vie, mouvement, Tselem : même congelée, l\’information veut dire \ »bouge\ ». Mais il y a le paquebot, la croisière… Et ce ne sont pas les coups de balai qui manquent : l\’actualité en est pleine

  7. Cher Rav Dinovisz, quel bonheur ce cours, je dis toujours à mon entourage que vous êtes l\’élève de notre Machia\’H. Le principe de Shavé, là où se trouve le choix de l\’Eternel se trouve le choix de l\’homme et inversement, est retrouvé dans les pirkei avot et notamment dans le chapitre 3 (13.10) si je ne me trompe pas et si j\’ai bien compris. Rabbi Hanina fils de Dosa disait \ »celui qui est aimé des hommes est aussi aimé de D.ieu et celui qui n\’est pas aimé des hommes n\’est pas non plus aimé de D.ieu\ ».
    Sur le point relatif au défaut non admis, que peut l\’Eternel pour un tel peuple ? Un tel peuple ne peut se remettre en question puisque son défaut n\’est pas considéré comme un défaut à ses yeux (c\’est une partie de votre cours). Rabbi Moshé Haïm Luzzatto dit dans son ouvrage Derekh Hachem (partie II ch.3)\ »…pour les mécréants, il se peut que la réussite leur soit envoyée pour ouvrir sous leurs pas la porte de la perdition afin qu\’ils y trébuchent\ ». Pour le moment on ne voit que la réussite de ces peuples qui nous insultent et nous haïssent mais le médicament que l\’Eternel nous a obligé à boire (la Torah qu\’Il nous a imposée dans sa grande bonté) finira par nous guérir.
    Enfin le peuple juif est le seul à avoir dit : \ »Naâssé vénishma\ » \ »Nous ferons et nous comprendrons\ » tel un malade qui remet entre les mains de son médecin sa vie et sa santé, peu importe le médicament à prendre, si la guérison est au bout (ce que vous nous avez enseignez dans votre cours).
    Merci à l\’Eternel de nous avoir fait vivre dans la génération du Rav Dinovisz, c\’est pour éclairer notre galout. Nous vous rejoindrons vite à Yéroushalaïm avec l\’aide de l\’Eternel… Merci pour vos enseignements.

  8. Tres cher Rav, l´ídee du ¨chave ¨ nétait pas ce que Korakh a poser a Moche: nous somme tous chave?

  9. A DANIELA LOWINGER; etre chave ne signifie pas la disparition des differences et des competences et de missions differentes…lui voulait la confusion et l\’anarchie

Laisser un message

© 2020 RavDynovisz.tv | Mentions légales - Plan du site

Setup Menus in Admin Panel