Création du monde 5- 3ème Jour – Berechit 3 – La Révolte de la Nature – 10 sept 2009 – No 5 P –

MP4 MP3 Les aventures de la Création continuent avec leurs lots de surprises et de révélations. Vous allez découvrir des commentaires inédits dans un langage dynamique et fluide. N’oubliez pas de vous munir d’un Houmach, écoutez le rav donner vie au texte de la Torah de vie mais regardez les mots, c’est trop beau !

Verset 1-11וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, תַּדְשֵׁא הָאָרֶץ דֶּשֶׁא עֵשֶׂב מַזְרִיעַ זֶרַע,
Elokim dit que la Terre se recouvre d’une enveloppe végétale, qui porte en elle des graines (qui peut se reproduire),
עֵץ פְּרִי עֹשֶׂה פְּרִי Des arbres fruits (qui sont mangeables) et qui produisent des fruits :
לְמִינוֹ, אֲשֶׁר זַרְעוֹ-בוֹ עַל-הָאָרֶץ; וַיְהִי-כן
Chacun selon son espèce, qui porte lui aussi des graines (pouvant se reproduire)
À partir de ce verset et de cette étape de la Création, quelque chose de fondamentalement nouveau se produit. Pour la première fois D. donne le moyen à sa créature de continuer, elle-même, le processus de création, comme s´il commençait à se retirer en dotant son monde d´une certaine autonomie, lui permettant de se substituer au Créateur lui même. La terre continue seule puisque c´est elle qui fait sortir la végétation et non directement D. lui même. Lorsqu´il s´adresse à la terre pour lui demander de faire sortir la végétation, Il la dote en vérité du pouvoir de se substituer à Lui.
Nous avons déjà expliqué que telle était son intention profonde depuis les premiers instants de la Création : parvenir à s´éloigner provisoirement jusqu’à ce que l’homme Le retrouve, après avoir doté son monde d´une autonomie lui permettant de se suffire à lui-même, tout cela dans le but de permettre à l´homme de déchirer le voile et de remonter à la source véritable de la vie. Finalement, c´est Lui qui a créé l´éloignement, le voile et la séparation, tout cela dans le but de permettre à l´homme de reconstruire l´unité perdue.
Cette étape de la Création est donc le modèle fondamental qui va gérer toute l´histoire humaine, ainsi : d´un côté l´homme vit dans un monde autonome, qui semble se suffire à lui-même et d´un autre côté, l´homme ne peut réaliser le sens de son existence que s´il comprend que cette autonomie est un piège, qu´il faut surmonter afin de retrouver la source divine dissimulée au plus profond de la Création.
Mais l´autonomie du monde est introduite, plus encore grâce au fait que D., non seulement s´adresse à la terre pour qu´elle fasse sortir les végétaux, mais plus encore Il dote les végétaux du pouvoir de se reproduire sans avoir besoin de chercher leur graine dans la terre elle même. Chacun est porteur de sa propre graine !
Ce qui signifie que non seulement la terre s´éloigne de D. parce qu´elle se substitue à Lui, mais ce qu´elle crée elle-même s´éloigne plus encore parce que la créature de la terre se substitue à la terre !
À partir du moment où le principe de la substitution est créé une fois, il se reproduit à l´infini et tout, maintenant, s´éloigne de sa propre source : la terre de D. et la végétation de la terre et chaque plante de sa racine puisqu´elle est porteuse de sa propre force reproductive….. À partir de cette étape commence véritablement l´éloignement de la créature de sa source créatrice.
Verset 1-12וַתּוֹצֵא הָאָרֶץ דֶּשֶׁא עֵשֶׂב מַזְרִיעַ זֶרַע la Terre fit sortir un revêtement végétal, –
Nous voyons qu’il y a autonomie de la Terre, puisque c’est elle qui se met à créer.
לְמִינֵהוּ – selon les espèces
, וְעֵץ עֹשֶׂה-פְּרִי Elle fit sortir un arbre qui donnait des fruits –
Nous remarquons qu’un mot a disparu en référence à l’ordre de D… – c’est l’arbre-fruit – la terre a sorti un arbre qui donne des fruits et non un arbre fruit (mangeable) qui donne des fruits.
אֲשֶׁר זַרְעוֹ-בוֹ, לְמִינֵהוּ;qui porte en lui des graines (pouvant se reproduire) selon les espèces. –
La terre n’a pas manqué de garder la possibilité de pouvoir se reproduire et donc de pouvoir être indépendante par rapport à D.
וַיַּרְא אֱלֹהִים, כִּי-טוֹב – Elokim vit que c’était bien
C´est à ce niveau précis que l´on peut comprendre un enseignement extraordinaire de Rachi, il nous fait remarquer l’anomalie du mot « arbre-fruit » qui a disparu du verset et explique ainsi : D. avait demandé à la terre de produire des arbres-fruits, fruitiers, mais la terre n’a pas voulu accomplir la volonté de D. – d’Hachem , ne produisant que des arbres fruitiers (c´est-à-dire que la volonté première était que l´arbre lui même soit aussi un fruit portant d´autres fruits).
, וְעֵץ עֹשֶׂה-פְּרִי Elle fit sortir un arbre qui donnait des fruits –
Il continue et explique qu’Hachem n´a pas puni immédiatement la terre, mais a attendu jusqu´après la faute de Adam, alors Il a puni Adam et maudit la terre pour sa désobéissance. Rachi met en évidence, le fait que la terre a préparé la faute d’Adam. C’est pourquoi, lorsque le sixième jour Adam est puni pour sa faute, Hachem la punit elle aussi et la maudit, du fait de sa part de responsabilité dans la faute d’Adam. (Nous expliquerons plus tard dans la Paracha Ki Tavo la raison profonde pour laquelle la terre n´a pas voulu faire sortir des arbres-fruit).
Cet enseignement, évidement métaphorique et codé, sur la faute de la terre qui a refusé de faire sortir des arbres fruits portant des fruits, nous montre que le principe du libre arbitre n´a pas été donné à l´homme uniquement, mais qu´il est inscrit dans la nature elle-même. Cependant, il faut comprendre ce que signifie le libre arbitre au niveau de la nature, puisqu´elle n´a aucune conscience. Il faut expliquer que D. permet à son monde de fonctionner selon des lois et des règles qui ne sont pas morales et qui parfois même, vont à l´encontre des principes fondamentaux de la Torah, comme si les règles qui gèrent notre monde étaient totalement séparées et imperméables aux principes fondamentaux de la volonté du Créateur.
Pour illustrer cela, les Maîtres du Talmud vont jusqu’à dire que lorsqu’un homme plante dans le sol une graine qu’il a volée, celle-ci ne devrait pas pousser si la nature créée par D. fonctionnait d´après les même règles que celles auxquelles tient le Créateur et telle qu´elles sont énoncées dans la Torah.
Comment se fait-il donc qu´Il ait créé volontairement un monde qui ne respecte pas les lois qui lui sont chères ?
Même si cette question nous semble stupide, c´est uniquement parce que nous la posons maintenant, après que nous nous soyons habitués depuis la Création du monde à voir que la nature et ses lois sont souvent à l´extrême opposées de D. et Ses lois.
Mais puisque tout au départ vient de Lui, qu´est ce qui l´empêchait de créer le monde différemment ?
Nous sommes donc obligés de conclure que cette révolte de la nature et du monde est consciemment pensée et volontaire, parce que l´éloignement du monde de sa source fait partie intégrante du projet. C´est d´ailleurs ce qui permet et renforce le libre arbitre de l´homme voyant que ce monde est, apparemment, imperméable, rebelle et réfractaire à toute règle morale et spirituelle.
Cependant, cette révolte du monde et de la nature n´est qu´en apparence, parce que fondamentalement cachée de nos yeux, de nos perceptions et de notre compréhension, la nature fonctionne malgré tout selon les principes moraux du Créateur et Maître du monde ; mais aucune intelligence humaine n´est capable de le comprendre pleinement et de l´expliquer.
Finalement, «une graine volée ne pousse pas», en ce sens qu´en fin de parcourt, à plus ou moins long terme et selon un calcul profond dont seul le Maître du monde connait les raisons véritables, tout ce qui a été accumulé dans la faute et le mal finit par disparaître et être détruit.
Le mal, le mensonge et la faute ne triomphent jamais en fin de compte, mais le processus prend du temps, parfois beaucoup plus qu´une seule vie humaine, et c´est pour cela que nous restons trop souvent sur le sentiment d´une profonde injustice et d´un incroyable désordre.
Mais, celui qui fait honnêtement l´effort véritable de prendre du recul et de s´élever au-dessus du moment présent afin de voir le fil conducteur qui traverse l´Histoire, s´aperçoit que les forces du bien et de la vérité parviennent à traverser toutes les obscurités ponctuelles et provisoires pour installer, lentement mais surement, le royaume de l´éternité où seules les lois et règles du Créateur et Maître du monde resteront à jamais.
D´après les Maîtres du Zohar, c´est la raison profonde et spirituelle de l´existence des déserts.
Pourquoi le Créateur a-t-il voulu qu´il existe tellement de terres qui évoquent la désolation et la mort ?
En vérité nos fautes génèrent des énergies négatives, destructives qui amènent la destruction, la désolation et la mort.
Si ces énergies restaient là où elles sont produites, c´est-à-dire au cœur des villes et de la civilisation, tout retournerait au néant, car la nature, petit à petit cesserait de donner son fruit et son énergie positive aux hommes. Finalement la vie disparaitrait.
Afin de préserver et de protéger son monde et de permettre l´Histoire, D. a créé un système d´évacuation des énergies négatives qui sont comme un déchet spirituel. Ces déchets spirituels sont regroupés dans des endroits du monde, à l´extérieur de la civilisation et là, ils agissent sur l´endroit, en bloquant toutes les forces positives de la nature et c´est pour cela que l´endroit devient un désert où il est impossible de vivre.
Donc en réalité, nous devons tous notre vie aux déserts. Le désert est l´excrément géographique du monde, qui, comme l´excrément dans le corps est évacué afin de maintenir le corps en bonne santé.
Le désert est un aimant, un épurateur d´énergies mauvaises, qui permet au reste du monde de fructifier.
La traversée durant 40 ans du peuple hébreu dans le désert avait justement pour but de purifier ces forces négatives, car Israël a pour mission de purifier le monde de toutes ses énergies négatives.
Le problème est que le désert parfois, ne parvient plus à capter et à concentrer en lui tellement d´énergies négatives lorsque les fautes des hommes dépassent tout ce qui est acceptable et ce rejet des énergies négatives du désert vers leur lieu d´origine est la première étape, encore totalement cachée de notre perception et de notre compréhension, vers les grandes catastrophes naturelles comme les tsunamis, des tremblements de terre, des éruptions volcaniques, des inondations etc…
Voilà pourquoi l´un des versets qui parle de la délivrance d´Israël s´exprime par le fait que dans le désert rejaillirons des sources d´eaux vives – kafikim baNégev.
Notre terre est restée un désert durant 2000 ans car le peuple juif n´a pas rempli parfaitement sa mission d´être le purificateur des déserts. La punition fût que notre terre elle-même a été transformée en désert.
A Kippour – jour de grande purification pour notre peuple – le Cohen Gadol devait envoyer dans le désert un bouc chargé d’emporter métaphoriquement toutes les fautes d´Israël avec lui. On comprend maintenant que cet usage met en évidence que le bouc, vivant dans la rocaille, capte les énergies mauvaises du désert et y emporte aussi les fautes.
En Relisant la Paracha Nitsavim (Devarim) Verset 21 : Les générations de la fin de l’histoire, vos enfants, vos descendants qui viendront bien après vous et viendront avec des goyim des nations, et ils verront les plaies de la terre malade à cause des maladies que D. lui a infligées, une terre remplie de sel et de soufre, une terre entièrement brulée, très difficile à cultiver, rien ne pourrait y être semé, rien ne pourrait pousser, une terre transformée, bouleversée comme Sodome et Gomorrhe etc…
Ce passage fait maintenant partie de notre histoire, puisque les juifs revenant sur leur terre l’ont vécu, et effectivement, elle était totalement inculte, vide, déserte. Nos Maîtres et en particulier Rachi en son temps, disent que cette malédiction était en même temps une protection. Effectivement, puisque notre terre s´est transformée en désert pendant notre longue absence, personne n´a pu vraiment s´y installer et prendre notre place au point de rendre impossible notre retour.
Finalement nous l´avons retrouvée après plus de 2000 ans comme nous l´avions laissé, vide d´un autre peuple que le nôtre ! D. a fait d’une malédiction une véritable bénédiction. Durant plus de 2000 ans, et bien que toutes les puissances du monde s’y soient succédées en essayant de s’y installer, aucune ne pu y rester, la terre les a rejetés, se transformant en désert rocailleux ou marécages, rendant toute implantation impossible.
Alors que, lorsque les juifs sont revenus, la Terre s’est ouverte à eux, comme une épouse ayant attendue durant des décennies son mari sachant qu’il reviendrait un jour, sans avoir succombé à la tentation des amants, qui lui promettaient monts et merveilles, elle se donne à nouveau à lui, refleurissant de tout côté, produisant en abondance, comme nous l’avait prédit et promis Moshé Rabbenou.
Les Maîtres des secrets de la Torah expliquent que deux forces agissent dans le monde et dans l´Histoire:
L´énergie circulaire, ou énergie du retour et qui est une force agissant dans le monde afin de ramener l´homme et la civilisation vers D. et le bien, quelques soient les choix négatifs des hommes et des peuples.
Cette force va à l´encontre du principe du libre arbitre, qui permet à l´homme de se révolter et de s´éloigner jusqu´à un point de non retour. Elle est une sorte de garde fou et de barrière protectrice, empêchant l´homme de se détruire complètement et de détruire le monde. Si l´homme pouvait en effet s´éloigner aussi loin qu´il le veut, il finirait par ramener la Création au tohou et bohou. D. a donc dû placer des limites au principe de liberté qu´Il a lui même inscrit au sein de sa Création.

L´énergie linéaire est la force du libre arbitre qui permet à l´homme de s´éloigner de sa source du départ. C´est pour cela que cette force est représentée par une ligne qui ne cesse de s´éloigner de son point de départ, à l´inverse du cercle, qui décrit un processus de retour puisque le point du cercle qui s´éloigne du point de départ ne fait que revenir et se rapprocher de ce point de départ tout en continuant à avoir le sentiment qu´il s´éloigne. C´est précisément au moment où il croit s´être le plus éloigné qu´il se retrouve stupéfait au point de départ, de même, lorsque le monde aura tenté de s´éloigner totalement c´est alors à ce moment là qu´il reviendra à sa source et s´apercevra qu´il n´avait jamais pu s´échapper!

Afin d’acquérir un équilibre entre la liberté et le retour, le monde est fondé sur ces deux forces, le cercle et la ligne.
Dans le langage codé et symbolique de la Torah, la force linéaire est représentée par l´arbre, qui lui aussi se dresse et s´élève comme une ligne. Et c´est justement avec l´arbre qu’Adam a fauté, c´est-à-dire qu´il a fauté à cause de la force linéaire en faisant le choix de s´éloigner de sa source et jusqu´à se déconnecter totalement.
On comprend aussi pourquoi la révolte de la terre, avant la faute d’Adam, s´exprime aussi par une désobéissance au niveau de l´arbre puisque la terre a refusé de produire un arbre fruit pour ne donner qu´un arbre portant des fruits à son extrémité uniquement.
Le message est clair : l´arbre n´est pas un fruit, contrairement à l´intention de D. au départ. Ce refus incarne la révolte de la force linéaire. Mais en fin de compte, l´arbre finit par donner un fruit ce qui signifie que finalement, après un long éloignement et une véritable révolte, la force linéaire finie par revenir vers D. et par faire sa volonté en donnant des fruits.
Cela fait allusion à la délivrance finale ou après un long éloignement le monde finira par revenir vers D. et à donner ses fruits du bien et de la vérité.


22 juin 2018
  1. Hazak oubarouh\’
    Et concernant nos sages du Zohar qui dévoilent que les énergies négatives accumulées dans les déserts peuvent parfois provoquer des catastrophes dans les civilisations, aujourd\’hui les scientifiques expliquent certaines catastrophes naturelles par la fonte des grands glaciers qui sont également des déserts.

  2. Un trait dans un cercle c\’est un diamètre qui se mesure avec PI 3.14 le nombre d\’or le nombre de l\’infini.

    Pour ce qui concerne le sacrifice d\’un bouc, je vous rappelle vos propres paroles, l\’humain doit être un être responsable. Dans ces conditions, agir de la sorte est la démonstration d\’une irresponsabilité morale totale. D\’une part pour ne pas faire la volonté d\’HM et d\’autre part pour se défausser sur un être innocent, ce qui quelque part relève d\’un crime pour enlever d\’autres crimes. On connait tous la formule – + – = +

    Il serait bien temps que les hommes regardent la vérité en face. Leur responsabilité envers HM passe par le respect de la vie sous toutes ses formes et les actes portés contre les autres vivants, y compris la terre, sont la semences du malheur du monde.

  3. BONJOUR

    A PROPOS DE ARBRE FRUIT
    Le mot arbre peut etre traduit par tige et par bâton, or sur le delta du Nil les papyrus formaient des forets très denses infranchissables.
    or, la description de la GENESE EST TOUT SIMPLEMENT EGYPTIENNE UNE VISION DU MONDE AUTOUR DU NIL
    IL EST PLUS PROBABLE QUE l\’ arbre soit un papyrus,
    Le hiéroglyphe indiquant la saison des crues en Egypte est figuré par des pousses qui sortent de l\’ eau , or les pousses de papyrus sont comestibles , c\’est pourquoi il n\’est pas question d\’arbres mais de papyrus.La plupart des végétaux au bord des eaux sont comestibles soit sous forme de pousses ou de racines .
    L\’ arbre fruit à la fin du 4ème jour n\’est plus un arbre fruit ou pousse mais un papyrus adulte c\’est pourquoi le terme arbre fruit disparaît.
    le papyrus se consomme intégralement, de plus il sert à confectionner différents objets, il est pratiquement la seule forêt du bord du Nil.
    LE HIEROGLYPHE POUR DEFINIR LE PHARAON EST UNE ABEILLE OU UN ROSEAU ;
    Pharaon est bien\ » celui du roseau \ ». Il est assimilé à un végétal particulièrement utile, puisque le roseau, le jonc, le papyrus (toutes plantes assimilées dans cette symbo­lique) permettaient de fabriquer quantité d\’objets, depuis le support d\’écriture des scribes jusqu\’aux plus humbles sandales.
    Dans cette perspective, Pharaon est non seulement un roseau pensant, mais aussi un matériau indispensable, dont chaque aspect est utile à son peuple.
    HA, • le pied de papyrus ., signifie aussi. derrière, ce qui est derrière ., avec une nuance de protection. Le papyrus, aujourd\’hui disparu, formait de véritables forêts, servant d\’abris protecteurs. Fait essentiel, c\’est dans un fourré de papyrus que la déesse Isis a caché son fils Horus, que Seth recherchait pour le tuer. Rien de plus ras­surant et de plus confortable qu\’un fourré de papyrus!

    « l\’arbre de vie ., désignait notamment
    la tige qui soutient les plantes, lesquelles donnent la vie, ainsi que l\’ensemble des nourritures. Pharaon fut consi­déré comme le véritable arbre de vie de la société égyp­tienne, à laquelle il devait donner nourritures spirituelles et matérielles
    bien cordialement
    Michel

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