Exil et Délivrance d´après les secrets de la Kaballa -Paracha de la semaine Bo- 5 Décembre 2011

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MP4 MP3 Un cours gigantesque ! A vous de juger !
Une parole parfaite a besoin du cerveau, du cœur (conviction) et de la parole (force de l’expression).
Itshak est un homme de cerveau (son cerveau domine son cœur).
Avraham représente le cœur, il est l’homme de l’ouverture.
Son hessed est si grand qu’il ira jusqu’à prier pour la survie de la ville de sodome.
Yaacov est la synthèse des 2, il est la bouche, il est celui qui arrive à exprimer.
C’est pourquoi nous sommes les enfants de Yaacov qui a trouvé l’expression du véritable message.
Nous sommes descendu en exil car la parole était en exil, nous ne savions plus nous exprimer.
Moshé dira d’ailleurs : ‘ Je ne sais pas m’exprimer’ !
Moshé sait exactement ce qu’il faut dire mais ne sait pas comment le dire.
Bienvenue dans le monde secret des maitres des codes ou l’ame se sent si bien !
Au niveau des codes secrets des maîtres de la Kabbala et en particulier du Ari Hakadoch, il faut savoir que :
Il fut un temps où existaient les lumières de la bouche. Ce sont les ‘Akoudim.
‘Akédat Itshak’, mal traduit généralement par sacrifice d’Itshak veut dire : attachement ou ligotage d’Itshak. L’une des forces qui a permit la création de notre monde s’appelle le ‘Olam Haakoudim’, le monde des attachements qui est appelé dans le langage du Ari Hakadoch, ‘Ohr Hadibour’ (le monde la parole).
La création est un langage et tout communique avec tout dans ce monde. Et nous retrouvons les principes de notre monde actuel dans le monde d’origine.
Tout a commencé par une énergie contractée, c’est l’énergie de la communication !!!! La Ari Hakadoch a dit ça il y a 500 ans.
Tout énergie se compose des 10 attributs Divins, qui sont 10 niveaux d’une même énergie : kéther, hokhma, binah, hessed, guévoura, tiféreth, nétsah, hod, yéssod et malkhout.
Notre âme prisonnière de notre corps n’entend parler que de choses qui sont loin d’elle. Quand elle entend parler de ces notions pures de Kabbala, elle se délecte, ces notions sont un Mikvé pour l’âme qui se renforce.
La structure la plus élevée s’appelle Keter qui fait état d’un état de lumière ultra puissant. C’est le seul endroit de la connexion entre le Créateur et le créé. Le Keter est la matrice de toute l’existence qui va suivre. Tout ce qui existe en bas n’est que le reflet de ce qui existe dans les hauteurs de la création.
Tout a commencé il y a fort longtemps par une étincelle Divine qui va tout faire apparaître. Le plus éloigné des attributs Divins représente la force qui est la plus proche de notre monde. La différence entre Keter et Malkhout est celle entre l’énergie et le réceptacle.
Dans ce monde des informations qui a précédé la matière, il y a une anomalie que D. a fait rentrer dans son monde de message.
Le Keter a été créé pour être une énergie sans réceptacle. Et dans le monde des ‘Akoudim’, le Malkhout a été créé pour être un réceptacle sans lumière.
Les 8 autres attributs ont été créé également avec un dysfonctionnement (les lumières ne sont pas dans le bon réceptacle, chaque lumière se trouve dans des réceptacles plus élevés).
D. a pris l’énergie Hokhma et l’a mis dans le Keter et ainsi de suite.
Tout est rehaussé et déséquilibré.
Malkhout se retrouve être un réceptacle sans énergie et Keter, une énergie sans réceptacle.
Et c’est avec ce monde que D. a créé le notre !
AMaR est la racine du mot Vayomer (il a dit), il y a 3 lettres !
‘Aleph’ ‘Mème’ et ‘Rèche’ sont les 3 premières lettres de ‘Ech’ (énergie), ‘Maim’ (liquide) et ‘Rouah’ (gaz).
3 des constituants créateurs sont dans la parole créatrice. Magnifique !
Finalement, le Ari Hakadoch nous dit que le monde a été créé sur le principe de l’exil.
Une énergie sans réceptacle, un réceptacle sans énergie, un peuple sur sa terre sans Torah, Une terre sans peuple, un peuple sans terre,…tout ce qui existe est en exil (déplacé) ! Rien n’est à sa place.
Le Ari Hakadoch a rendu leur gloire aux maîtres d’Israël en déchiffrant leurs secrets !
Soit l’homme est une énergie sans réceptacle, soit l’homme est un réceptacle sans énergie, soit l’homme qui est un réceptacle avec énergie mais pas à sa place. Voila toute l’histoire humaine.
Il y a des moments ou l’homme est ‘Keter du Olam Haakoudim’, d’autres moments ou il est ‘malkhout du Olam Haakoudim’ et d’autres ou il est ‘les 8 sfirot sans ‘Olam Haakoudim’.
Et Machiah va remettre le monde à l’endroit car la création est en exil!
Dans la sortie d’Egypte, il y a 3 dates qui sont problématiques :
La Torah nous dit que nous sommes sorti d’Egypte après 430 ans. Or, c’est faux nous dit Rachi. A la fin du premier livre, nous trouvons Kéhat (père de Amram père de Moshé) qui descendit en Égypte. Mathématiquement, il est impossible qu’entre le dernier et le premier, il y ait eu 430 années. D’autre part, il y a la promesse (faite à Avraham) de l’esclavage qui fait allusion à 400 ans. Quand Yaacov envoie ses enfants en Égypte pour chercher à manger, il leur dira : ‘redou chama’ (descendez la bas). Nous remarquons que ‘Redou’ a pour valeur numérique 210, allusion aux 210 années d’exil. Et 210 ans collent avec les 3 générations qui vont de Kéhat à Moshé. Puisque toute la Torah s’enracine dans la sortie d’Egypte, elle est le modèle fondamental de la libération d’Israël. Ces 3 chiffres sont donc 3 manières de comprendre l’exil.
Les 400 ans correspondent à la naissance d’Itshak jusqu’à la sortie d’Egypte (calcul de Rachi). 430 années : il y a les 400 que nous venons d’expliquer mais 30 ans avant, Avraham a reçu lors de l’alliance entre les morceaux la prophétie de l’exil.
Itshak ne quittera jamais la terre d’Israël et ensuite, Israël est en exil !
400(Itshak) représente l’Erets Israélien né d’Avraham, 430(Avraham) représente l’étranger stérile qui ne vit pas en Israël et 210(Yaacov) représente l’exil que l’on connaît, à savoir Yaacov.
Nous retrouvons le ‘balagan’ des réceptacles et de la lumière !
Avram est appelé la lumière qui vient d’Orient. Une des raisons profondes pour laquelle Avram était stérile est qu’il voulait un message universel et ne désirait donc pas d’enfant. Avram demandera même à 3 non juifs s’il devait ou non se circoncire. Avram au départ vient avec le message messianique avec toute sa pureté et sa force ! Il n’a peur de personne et se veut l’apôtre de l’universalisme !
D. a contracté jusqu’à laisser un champs libre à l’apparition du monde.
Beaucoup plus tard, Avram qui aimait tellement les hommes, fut obligé par D. de se contracter (circoncision, enfant). Avant d’être l’homme de tout le monde, Avram devait être l’homme de lui-même. A l’image de la vie, il y a fermeture et ouverture (juif et universel).
Avram est le Keter du Olam Haakoudim, il est une lumière sans réceptacle.
Sa première épreuve, celle la terre est très dur car Avram ne veut pas de terre car son message est pour tous les hommes. Il ne veut pas être l’homme d’une terre mais va céder !
Comme la naissance, après la matrice, il faut passer par un canal étroit pour vivre !
Une toute petite terre d’où sortira l’universel.
Itshak a le réceptacle sans lumière, il vit sur la terre mais il n’aura rien (le peuple de Canaan est présent). Il vit dans sa maison sans être chez lui ! C’est aussi une autre forme d’exil !
Itshak est le Malkhout du Olam Haakoudim.
Ensuite, viennent les 12 tribus qui sont un peuple mais ne sont pas une nation !
La lumière commence à apparaître (très loin d’Itshak) mais ils sont encore sans terre !
Par ces 3 chiffres, nous trouvons les 3 formes d’exil :
L’universel d’Avraham est impossible.
Itshak serait la nation israélienne à laquelle il manque tellement de lumière.
Yaacov reprend l’idéal d’Avraham avec le réceptacle d’Itshak, créé un peuple, sort d’Egypte et constitue une nation.
La compréhension, le vécu et la transmission, voici l’équation de la délivrance !


9 juillet 2018
  1. Bonjour. C’est vraiment difficile à saisir ce qu’est un réceptacle capable de recevoir une substance.
    Alors, j’ai essayé de me le figurer. Imaginons que quelqu’un se trouve dans une piscine. Il est immergé totalement sous l’eau. Il n’est donc pas capable de ressentir l’énergie de l’eau. Pour pouvoir ressentir l’énergie de l’eau, il devrait créer un trou dans l’eau et ensuite il pourrait utiliser le courant de l’eau lorsque celle-ci s’engouffre dans le vide. Alors comment créer ce trou à l’intérieur de l’eau lorsqu’on est totalement immergé à l’intérieur d’elle ? Il faudrait construire une structure capable de résister à la pression de l’eau, c’est-à-dire une structure dont la tension qui la maintient (somme des tensions qui s’exercent entre les différentes parties de la structure ; ces tensions qui se répartissent et garantissent le maintient de la structure toute entière) soit plus grande que la tension qu’exerce l’eau sur la surface de la structure construite. En fabriquant une structure assez grande pour qu’on puisse y résider, on pourrait en plus construire à l’intérieur de cet espace un moulin à eau ; ainsi en laissant s’engouffrer l’eau par une petite ouverture en haut de la structure qui nous maintient au sec, et en faisant passer cette eau dans l’entonnoir au dessus du moulin à eau, on pourrait alors faire tourner le moulin et ainsi effectuer un travail. On aurait alors été capable de réceptionner l’énergie de l’eau pour créer quelque chose (travail effectué). Ok, mais l’eau qui s’engouffre à l’intérieur de notre bulle (l’espace à l’intérieur de la structure construite) va finir par nous inonder, car une fois qu’elle a fait tourné la roue de notre moulin à eau, elle s’accumule en dessous car on n’est pas capable d’ouvrir une petite porte en bas de la structure car sinon l’eau va encore plus s’y engouffrer. Il faut donc chasser cette eau. Pour cela, il nous faut une énergie plus grande que celle qu’on a utilisée ; c’est-à-dire qu’il nous faut une énergie plus grande que la pression de l’eau. Or, on ne peut pas créer, avec notre moulin, plus d’énergie que celle utilisée par la pression de l’eau. Le moulin ne sert qu’à convertir l’énergie de l’eau en énergie mécanique. Alors, nous voyons qu’il nous faut construire un autre réceptacle pour ensuite réceptionner une autre énergie ; cette énergie sera plus grande que celle de l’eau. Alors, on pourra se servir de cette énergie pour chasser l’eau qui s’accumule dans notre structure. Ainsi, on comprend qu’il nous faut maintenant construire une nouvelle structure à l’intérieure de la première structure. Et qu’elle énergie pourrait-on utiliser à l’intérieur de la bulle qui nous maintient à sec ? Et bien le gaz ! En effet, nous sommes immergé dans de l’air. Et l’air a une énergie plus grande que l’eau, car les molécules d’air vibrent beaucoup plus que les molécules de l’eau. Il nous faut donc construire une structure capable de créer un vide plus grand que l’air. Alors, nous pourrons utiliser l’énergie de l’air quand celui-ci s’engouffrera dans le vide. Ce schéma est le même que pour l’eau précédemment imaginé. Ainsi, on aura une autre machine (un moulin à air) capable de convertir l’énergie de l’air pour permettre d’effectuer du travail (chasser l’eau à l’intérieur de la première structure, et autre). Donc, on voit le résonnement en chaine. A la fin, on finit par aboutir à l’énergie fondamentale qui est Kéter. Maintenant, on va devoir imaginer quelque chose de plus fort encore. Car, n’oublions pas que si nous voulons utiliser l’énergie sans cesse, il faut à chaque fois utiliser un réceptacle pour une énergie, mais que finalement il nous faut toujours un nouveau réceptacle pour aller trouver une énergie plus fondamentale pour entretenir les autres systèmes imbriqués car à chaque étape il y a remplissage du réceptacle et si celui-ci est submergé, il perd sa faculté de réceptionner (c’est comme une tasse dans la mer : on ne peut pas s’en servir pour boire de l’eau donc ce n’est pas une tasse). Ainsi, au final on comprend qu’il nous faut imaginer une structure globale qui permette finalement de renverser le processus d’immersion car une fois arrivé à l’énergie fondamentale, on ne peut plus créer un autre réceptacle plus fondamental car il n’y a pas d’énergie plus fondamentale que Keter. Alors où se trouve la fleur du mécanisme ??? Je ne sais pas, je nage ! Et puis là, j’ai parlé en terme matériel (monde physique). Imaginez ce qu’on peut faire avec la parole, en construisant des espaces avec les mots, dans lesquels on peut évoluer et créer d’autres espaces (réceptacles). Oui car pour cela, il faut des mots qui transmettent une action. Or, seul l’hébreu permet cela car un mot traduit directement une utilité, un mot hébreu agit. Il faut donc construire une structure métaphysique dont la tension qui la caractérise (somme des différentes tensions qu’exercent les mots constituant la réalité métaphysique créée) soit plus grande que la réalité métaphysique qui nous entoure. Et avant tout, penser aussi au problème d’engouffrement car sinon le processus s’arrêtera !

  2. cher elior…..depuis le temps que je cherchais un eleve pour prende la releve…..continuez…..bravo

  3. Merci Rav, j’accepte de porter un flambeau de plus, mais mon cœur ne pense qu’à frémir fasse au grand Feu pour lequel les flambeaux ont été portés depuis si longtemps. L’Eternel n’en a-t-il pas assez déjà que pour embraser le monde ? Qu’Il gouverne au vent pour propager les flammes à tous les foyers…car les fils des hommes sont exténués de courir ; ils sont sans le souffle. Comment pourrions-nous ressentir le parfum de l’allégresse si ce sont nos poumons qui sont en feu ?!

  4. Rav Dinovisz, merci énormément pour ce cours très très intéressant. Elior, j\’ai pas eu le courage de vous lire jusqu\’au bout… je le ferai à tête reposée. Mais votre trou dans l\’eau m\’a fait pensé au déluge de Noa\’h… tout au fond des mers il y eut effectivement de véritables trous qui ont absorbé toute l\’eau issue du déluge… et oui, sinon les terres seraient restées immergées ! A bientôt.

  5. bonjour
    extrait ;
    …un épisode connu constitué par un entretien entre le ‘Hafets ‘Hayim et le Président de la Pologne. Le gouvernement de ce pays venait d’abroger le statut indépendant des écoles juives, les plaçant désormais sous l’autorité du Ministère de l’Education. Cette nouvelle disposition menaçait l’avenir même de l’enseignement de la Tora en Pologne, et les grandes autorités rabbiniques cherchaient à la faire abroger. Entre autres démarches, une audience fut organisée entre le ‘Hafets ‘Hayim et le chef de l’Etat, pendant laquelle serait plaidée la cause des Juifs.
    En présence d’un interprète, le vieux Maître prononça une plaidoirie passionnée, sortie directement de son cœur saint et pur. Le président écoutait attentivement son discours quoiqu’il fût prononcé en yiddish. A un certain moment, le ton du ‘Hafets ‘Hayim devint particulièrement passionné, et le président éclata en sanglots.
    Une fois le plaidoyer terminé, et alors que l’interprète se préparait à le traduire en polonais, le chef de l’Etat le remercia d’un geste.
    « Ce n’est pas nécessaire, dit-il. Bien que je ne parle pas votre langue, les mots du cœur sont ceux que l’on comprend dans toutes les langues même sans mots ! »

    Ce texte provient d\’un autre site, je pense qu\’il convient de pas aller trop vite en le lisant.
    Qui parle de quoi à qui comment et pourquoi ?
    Et donc concernant coeur, parole et pensée il s\’en déduit…
    Où autrement :
    Selon un point de vue géométrique, il combine droite, cercle et spirale…
    Et donc concernant coeur, parole et pensée il s\’en déduit…
    bonne continuation.

  6. Bonjour
    c\’est un léger soucis digestif, je parle de ce que décrit Elior. Cela se soigne très bien avec des décoctions régulières de thym, il faut garder le couvercle sur la casserole car les vapeurs de thym sont très volatiles.
    Cependant, si la rétention d\’eau et/ou les ballonnements persistent, ainsi que les soucis circulatoires, il faut absolument consulter un médecin,car sur la durée cela peut devenir grave. En particulier si cela monte au cerveau car alors effectivement le processus s\’arrête.
    Un léger soucis, mais tout de même un peu inquiétant, à surveiller donc.
    cordialement.

  7. c est une vraie paracha elior trop long trop confus dommage

  8. top top top c est un cours a dire sur tf1 a 20 heure

  9. tout çeci est tres interessant,mais de concepts fondamentaux en paraboles et metaphores,quelqu un pourrait il nous expliquer concretement comment ça se passe au niveau du commun des mortels?A savoir comment tu captes la lumiere,comment tu crees le receptacle et en cas d engorgement encore un nouveau etc…

  10. Bonjour Tsipora,
    je n\’ai pas la prétention de répondre à votre demande d\’explication, mais je peux vous indiquer des pistes concernant ce que j\’ai dit ici précédemment. Voyez ci dessous l\’histoire du Hafets Haïm.
    Une ligne droite, à tracer de la première lettre de la Thora (B) à la dernière (L), lettres désignées ici en transcription française.
    Un cercle, retour de la dernière vers la première, cette fois on lit la première (V), il est connu que cela donne le mot LV, coeur. Mais la première de LV, ce n\’est pas V mais L, la dernière est donc devenue la première, la première de la Thora est seconde du LV lors du retour vers le début.
    Notez que si le L (lamed) n\’avait pas été là dès le début, il n\’y aurait eu ni droite ni cercle, c\’est le secret de la limonade.
    Le lamed revient chez lui…
    Le B et donc deux, V et B et deux bien sur en mille et une autres façons encore.
    Une spirale, deuxième lecture, deuxième déjà averti par la première mais qui pour n\’être pas répétition, pour être vraiment nouvelle c\’est à dire première mais première deuxième, doit satisfaire à l\’exigence de n\’être pas simplement un retour du même.
    La deuxième droite et le deuxième cercle, produits par cette deuxième lecture ne sont pas strictement superposables à la première droite et à la première lecture, il y a un écart. La spirale se voit de plus en plus clairement dessinée par cet écart au fur et à mesure des lectures successives.
    Quel est la dimension, ou quelles sont les dimensions de cet écart ?
    Indécidable, il est ce qui fait qu\’il y a dimension, sans que de sa dimension propre rien ne transparaisse, mais il est et il n\’est pas rien.
    Nous pouvons nous représentez cela sous la forme d\’un point, attention il s\’agit et ne s\’agit que d\’une représentation, une image. Un point le plus petit possible, produisant un espace entre la lecture première (une) et les suivantes, à commencer par la seconde.
    En lecture, représentation de représentation, ce point est représenté par la plus petite lettre, Yod que l\’on peux aussi dire Youd.
    Il s\’agissait là, dit un peu vite, des approches géométriques et alphabétiques.
    Voici une approche par image, il existe en Egypte (car c\’est là le royaume des images, des imagiers et des i-magiciens) une représentation d\’un corps oiseau à tête humaine. L\’oiseau Ba, il est convenu de considérer qu\’il s\’agit là d\’une représentation de l\’âme et fréquemment cet oiseau dans les représentations semble voler au dessus des corps momifiés . Mais si l\’on oublie un peu la théologie, qui nous oblige à voir là une « âme » ? Ou si vous préférez qu\’est ce que cette « âme » , si l\’on s\’en tient à ce qui est représenté ? Regardez l\’image.
    Un corps d\’oiseau, oiseau, quelque chose qui vole, léger, qui chante…
    Une tête humaine sur un corps d\’oiseau…Une tête légère joyeuse, qui s\’élève dans les airs…
    Ba : une tête légère joyeuse.
    Et si le corps (la momie dessous ) est mort, qu\’est ce que cela veut dire, à quoi donc est il mort ?
    Qui distingue le vivant du mort et comment ?
    En Egyptien il existe un mot forme bien sur de plusieurs hiéroglyphe que l\’on prononce \ »rechout\ », cela veut dire la joie…Il y a même un nez dans ce mot. Ba rechout, la tête légère en joie…
    Il faut se souvenir que pour les « Egyptien » le livre que nous nommons « livre des morts » est « livre de la sortie à la lumière du jour ». De quel jour ?
    L\’ Egypte ça saute aux yeux !
    Nous avons BA voyons IB. IB en Egypte c\’est le coeur , et Ibis l\’oiseau de Thot celui qui manipule et crée les lettres. Je dis Thot mais peut être est ce Thôôôt, ou Thaaat ou Dhooood ou Thaaaad,ou… Prononcez Thot prolongé, post palatal, fond de gorge et emphatique, laissez vibrer, écoutez.
    Le IB, coeur, voyez par exemple le manuscrit d\’Ani (c\’est qui celui là ?), sur la partie gauche de la balance, scène de la psychostasie .
    C\’est un coeur de brebis. Une brebis, la femme du Bélier en quelque sorte…
    Drôle d\’idée de peser un coeur de brebis, les égyptiens ont de drôles d\’idées. Et en hébreu on dit comment brebis ? Sur la balance ou à la croisée des chemins ?
    Sur l\’autre plateau de la balance il y a une plume, une plume d\’autruche, drôle d\’oiseau. Cette plume vaut signe pour Maat, « la vérité »…Enfin quelque chose comme cela…
    Une autruche en tout cas…
    En Egypte il est question de naître d\’une naissance sans mélange, là se distingue radicalement le vivant du mort et cela n\’a rien de compliqué, le monde n\’a pas été créé uniquement pour les astrophysiciens, on peut arriver aussi avec une tête légère et un coeur simple. Arriver à quoi ? Distinguer le vivant du mort.
    Tsipora Levi, peut être devriez vous suivre la trace des oiseaux.
    bon vol.

  11. Bonjour Jean Fabro, votre histoire est excellente et riche d’enseignement. J’ai compris ce que vous vouliez dire. Mais permettez-moi de vous proposer une autre histoire afin de balancer vos propos.
    Imaginez un château, et il y a des gens qui se trouvent à la porte du château. Un jour, vient un étranger, un voyageur. Il voit tous ces gens qui se trouvent à la porte du château, et il trouve cela très étrange. Qu’attendent ces gens ? Alors, il pose la question à plusieurs personnes, et à chaque fois il a la même réponse : « Nous attendons que le roi se montre ». Alors, l’étranger est perplexe. Toutes ces nombreuses personnes qui attendent. Comment peuvent t-ils perdre leur temps là, alors qu’ils pourraient voyager, et vivre une vie d’amusements aux quatre coins du monde…Alors, l’étranger cherche la raison, il continue à poser des questions, et il se rend compte qu’effectivement tout porte à croire qu’il y a un roi à l’intérieur du château, et que ce roi qui jadis a fait de grandes choses pour les villageois, maintenant ce roi se cache dans sa tour d’ivoire. Mais que fait le Roi ? se demande l’étranger. Alors, l’étranger commence à apprivoiser le lieu. Parmi les gens, il y en a qui ont construit des cabanes le long de l’eau qui entoure le château, et ils vivent tranquillement dans un certain confort, et ils attendent parfois que le roi vienne; il y a d’autres gens qui sont sur les bords de château, et ils prient jour et nuit afin que le roi vienne; il a d’autres personnes encore qui sont sur le pas de la porte, et ils frappent à la porte : TOC TOC TOC, avec de grands fracas, mais en vain car tout leur vacarme fini par s’évanouir dans un bruit de mort. Alors l’étranger se demande : « N’y a-t-il personne qui veuille défoncer la porte du château pour aller directement parler au roi ? ». Car, l’étranger a fait le tour des gens et personne ne sait plus vraiment si même ce roi est encore vivant car cela fait bien longtemps qu’il n’y a pas de réponse. Finalement, l’étranger en vient à conclusion suivante : « Moi qui ai fait le tour du monde, je n’y ai finalement rien trouvé de très intéressant. Par contre ici, j’y ai trouvé l’espoir. Les gens qui sont là, ont chacun dans leur cœur un rêve sublime : celui de redevenir proche du roi ». Et de par leur patience sans borne, l’étranger comprend que le roi doit être un merveilleux roi car sinon il n’y aurait pas autant de gens qui l’attendent. Alors l’étranger prend une décision : il va tout faire pour entrer dans le château et aller voir le roi. La plupart des gens le prennent déjà pour un fou car ils disent qu’il est impossible de rentrer dans le château car la porte est trop épaisse que pour être défoncée et les murs trop élevés que pour être escaladés ; et puis, le roi n’acceptera pas que quelqu’un vienne s’introduire dans son château, et il ordonnera à son armée qui se trouve à l’intérieur du château de tuer celui qui s’est introduit dans le château. Mais, l’étranger ne prête pas attention aux paroles des villageois car cela fait trop longtemps qu’ils attendent que pour être digne de foi. L’étranger pense qu’il y a prescription. Le roi aurait déjà du envoyer un émissaire pour le dire de s’en aller. Le roi les a soit abandonné et dans ce cas les villageois ont tort d’encore attendre, soit le roi attend quelque chose de précis et dans ce cas la seule façon de savoir quoi (car personne ne sait) c’est d’entrer dans le château. Et puis de toute façon, s’il arrive à entrer, l’étranger se dit qu’il pourra toujours se faire valoir au près de roi car il aura réussi à trouver une astuce de génie que pour entrer dans le château, et puis si jamais le roi refuse de l’accepter, il saura au moins que le roi existe et que les villageois ont encore un espoir que le roi vienne donc les villageois n’ont pas tort d’encore attendre. Par contre, s’il arrive à convaincre le roi de revenir au près de ses villageois, il aura réussi quelque chose de grand dans sa vie, et l’étranger se dit que sa vie n’aura pas été vaine. Voilà, fin de l’histoire, l’étranger est encore au pas de la porte et il élabore toutes sortent de théories pour s’introduire dans le château. L’avion n’a pas encore été inventé…

  12. reponse a Jean:Sur la forme,je dirais pourquoi etre simple quand on peut etre compliquer;sur le fond je dirais,vous avez raison pourquoi etre compliquer quand on peut etre simple.En tout cas,merci du conseil,j en prend bonne note en y ajoutant toutefois un bemol:\ »les oiseaux ne voient pas que les pieges qui sont tendus sont dangeureux,ils y tombent innocemment sans deviner que les chasseurs desirent les attraper\ »

  13. Bonjour

    merci Elior, c\’est une bien belle histoire que je ne connaissais pas, un peu triste tout de même ou au moins mélancolique.

    Quel est donc ce roi dans sa tour d\’ivoire ? Je ne pense pas le connaître.
    Le seul roi que je connaisse, loin d\’être retiré dans une tour d\’ ivoire, se laisse facilement voir ici où là par qui veut réellement l\’y voir.
    Il peut être dedans ou dehors et même entre deux, il est partout où se trouve au moins l\’un de ses sujets et de plus il affectionne particulièrement… les étrangers.
    Il est visible jusque dans son absence, laquelle serait peut être la plus lumineuse de ses présences.
    Peut être celui dont vous parlez est il une occurrence, un visage, de celui que je connais.
    Peut être cette tour n\’est elle qu\’une illusion d\’optique, ce sont peut être les yeux des villageois qui sont fatigués.

    Tsipora, les oiseaux dont je parle ne craignent aucun chasseur pour autan qu\’ils assurent la hauteur, la vitesse et l\’orientation de leur vol. Ni trop haut, ni trop bas, ni trop lentement, ni trop vite, ni trop à droite, ni trop à gauche.
    Bon vol, bon … lev.

  14. Bonjour Jean Fabro, mon histoire servait à illustrer le fait que lorsqu’un problème est posé, il faut résonner et chercher la solution en dehors des limites posées par ce problème. Je m’explique : dans mon histoire le roi correspond à notre absolu, ce qui nous permettra de nous élever. La royauté c’est le réceptacle de la puissance. Si on a ce réceptacle alors on est en mesure de tout réaliser. Ainsi, on voit que le roi est enfermé dans le château. Séparer le château pour libérer le roi est le problème à résoudre. Alors quelles sont les limites du problème ? Et bien ce sont tous les aprioris ; ceux-ci sont formés par les villageois. Ainsi, on voit que la détermination du château est donnée par le regard qu’on les villageois sur celui-ci. C’est pourquoi, les villageois pensent que le château ne peut être franchi et donc que le roi doit nécessairement faire le déplacement. Puis finalement vient un étranger qui lui n’a pas le même regard sur les choses, et il se met à imaginer un moyen pour casser les limites des problèmes (château) afin d’aller récupérer la couronne (le roi). Son imagination devrait le pousser à observer le vol des oiseaux afin d’imaginer un système d’aviation capable de s’élever assez haut que pour franchir la hauteur des remparts du château et ainsi se défaire des limites formées par ces barricades ; alors il pourra libérer le roi. Alors, il faut analyser encore plus les caractères ; il faut comprendre que les villageois sont prisonniers de leur rôles et c’est ça qui les empêche de se surpasser ; en effet les villageois sont prisonniers de l’autorité du roi. Ils sont prisonniers de la définition du roi. Ils se disent que s’ils dépassent les limites (et donc s’ils arrivent à rentrer dans le château), le roi va être mécontent et va les tuer. Ainsi, les villageois pensent que la définition du roi va rester la même à la fin. C’est pourquoi, les villageois restent dans les limites des définitions posées au départ du problème. Alors que pour l’étranger, ces définitions n’existent pas. Pour l’étranger, le roi n’est pas un roi car l’étranger est libre, et même si le roi peut le tuer, il se dit qu’il agit par détachement, alors peut importe du moment qu’il débloque la situation ou simplement qu’il redéfinit les limites du problème ; car quoi qu’il arrive, l’étranger considère qu’il y a toujours une solution possible ( !) c’est-à-dire que même s’il se retrouve face au roi et que celui-ci décide de le tuer, l’étranger pense pouvoir se faire valoir et récupérer sa situation. L’étranger est un optimiste parce qu’il se donne la liberté d’être la nouveauté ; c’est un créateur. Finalement, cette histoire se rapporte à la recherche des réceptacles appropriés. Ainsi, pour résoudre le problème des réceptacles, il faut premièrement se libérer de la définition du réceptacle, et deuxièmement se libérer des barrières qui nous empêchent d’obtenir ce réceptacle. C’est très compliqué, c’est comme si on voulait trouver un réceptacle (par exemple : un verre) et qu’on est entouré en permanence d’eau (disons qu’on est dans la mer), c\’est-à-dire que le verre qu’on trouve dans la mer on ne peut pas l’utiliser comme réceptacle car il est submergé (il est plein). Pour pouvoir lui permettre d’exister en tant que réceptacle, on doit ouvrir la mer et créer un vide afin que le verre puisse exister en tant que réceptacle. Dans ce cas, on doit imaginer un mécanisme qui libère le verre pour qu’il puisse nous servir. Voilà, c’est dur à expliquer mais c’est pour montrer que la définition du verre (réceptacle) est réelle que s’il n’est pas submergé d’eau ; et si on a toujours été habitué à vivre dans l’eau (on ne connait pas le vide) et que ce verre s’est toujours trouvé là, comment pourrions nous imaginer de 1) qu’un vide puisse être créé dans la mer et de 2) que ce verre (qu’on n’a jamais appelé verre) puisse être alors utilisé pour réceptionner un peu d’eau ? D’où la difficulté de tout redéfinir comme si on était un étranger. Soyons optimiste, n\’ayons pas peur d\’être fou 😉

  15. Bonjour Jean Fabro, le roi dans mon histoire n\’est pas le Maître du monde. Il s\’agit d\’un réceptacle enfermé.

  16. La Shékhinah est au Gan Eden; la Shékhinah est dans le jardin. La Shékhinah est une fleur que seul le Mashiah peut cueillir…

  17. J aimerais revenir sur la conception de l etranger que nous nous faisons tous.Qui est t il cet etranger tellement derangeant tant il est bien aime du maitre du monde? Il est vrai qu a notre niveau,nous voyons comme l a dit Elior les differences entre lui et les villageois quant aux limites de chacun dans la recherche de son roi interieur,…Maintenant prenons un peu de distance et essayons de vivre la scene detaches de nous meme en considerant que nous ne sommes maitre de rien du tout.Et que tout ceci n est voulu et orchestre que par le Maitre du monde…a savoir que lorsque les yeux de villageois sont trop fatigues,uses par les vicissitudes de l histoire,il nous envoie une bouteille a la mer(ou comment creer un vide afin d\’exister en tant que receptacle).Oh,il n est pas different l etranger,lui comme les villageois vient de nulle part, simplement qu il a ete epargne de l\’usure du temps.IL est hadash,il n est pas optimiste dans son innovation,il n est pas un createur,il est au contraire le modele du cree.Il aime son createur comme une kala aime son hatan aux premiers jours de la Houppa!Sa vision en est donc bcp moins alteree.C est sur qu il ne connait pas l ordre etabli et qu il lui faut apprendre les codes de la bonne conduite,et surtout a ne pas se fourvoyer…La bouteille a la mer se doit de ramener le message qui redonne espoir et courage aux ames endormies…Elior,pour revenir sur ton histoire au parfum de Nahman(que son merite nous protege),l avion,certes,n a pas encore ete invente,mais l avion n est qu une creation de l\’homme,le Roi(le vrai je parle) lui est avant gardiste et a deja cree une veritable revolution:la machine a voyager dans le temps!RETOUR VERS LE FUTUR…

  18. Elior,vu d une autre maniere peut etre comme ca.la Shekhinah est au Gan Eden,la Shekhinah est dans le coeur.La Shekhinah est une fleur QUI seule,peut cueillir le Machiah….

  19. Bonjour Tsipora, ton commentaire sur la fleur qui cueille le Machiah est d’une beauté sublime et chapeaute tous les commentaires précédents. Le maître du monde créa les oiseaux pour donner de l’intuition à l’homme-afin qu’il sache que l’air n’est pas trop fin que pour s’y appuyer. Le maître du monde a donné des yeux à l’homme : la vraie vision, celle d’où débouche l’exclamation « j’ai trouvé»…Mais pour obtenir un droit de connexion (insight), il nous faut du sang frais…un cœur ardent. Chantons à l’Eternel un cantique nouveau !

  20. La Torah est comme un oiseau. La Torah est comme une épice. Les épices permettent de relever le goût. Les oiseaux permettent de relever la tête des hommes. De là vient l\’interrogation : \ »Comment se relève-t-on de la mort?\ »

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