MP4 MP3 A la façon d’un Talmudiste qu’il est aussi, le Rav Dynovisz nous propose déjà de comprendre le sens du mot ‘bamidbar’ qui veut dire dans le désert mais dont la racine évoque la parole. L’exercice technique, qu’il nous propose est fort intéressant et va dévoiler de grandes lumières sur notre manière d’utiliser ce don magnifique du Maître du monde qu’est la Parole. Onkélos nous apprend qu’un être vivant est un être qui parle. Mais de quoi parlons nous ? Il y a les paroles sans aucunes relations avec la Torah telles que des banalités à l’image d’un animal lui parlerait, s’il le pouvait, du type : « que manges-t-on ? Combien on gagne ? A quoi on joue ? », Il y a aussi les paroles dites désertiques qui représente un langage vrai certes, mais pas productif, une parole qui reste au niveau de l’extériorité. Or, la Torah veut apprendre à l’homme à parler et à transformer la parole désertique en parole de vie. La parole doit générer du bien, il faut ensemencer la Torah, transformer le monde en paradis et comme le nom d’un livre est l’identité de celui-ci, voila une belle entrée en matière. LeRav aborde ensuite un dialogue très mystérieux entre Moshé notre Maître et les anges, dialogue qui, malgré l’argumentation apparemment légère de Moshé, va se solder par un échec des anges. Comment cela est il possible ? Et le Rav de nous proposer un décodage plutôt inédit qui représente, pour sur, le millionième du millionième de la solution, mais cette goutte dans l’océan de la Torah que nous tend le Rav, renferme à elle seule des trésors inimaginables. Sachons profiter du fait que le Rav sache si bien utiliser la Parole.
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