Sommes nous Homme ou Animal? – Vayakel 4 – Cours Vidéo Torah Judaïsme – 10 mars 2010

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MP4 MP3 Cours Vidéo Torah Judaïsme, Continuons dans l’exploration du Tabernacle avec une question forte que pose le Rav Dynovisz en début de cours : Comment se fait il que les fautes volontaires ne trouvent pas de réparation sur l’Autel alors que les fautes apparemment de moindre importance comme les fautes involontaires peuvent être réparées ? L’homme étant le projet de la création, le Rav nous propose son analyse toujours suivant les sages de la Torah. L’homme se définit par ses actions, ses sentiments, son intelligence et sa foi (ou son projet de vie). Le Rav établit alors une correspondance avec les 4 règnes du monde, à savoir le monde minéral, le monde végétal, le monde animal et le monde de l’Homme. Comme d’habitude, le Rav va nous étonner par ses révélations, ainsi par exemple, il nous révèle pourquoi l’homme amoureux offre des fleurs à sa femme suivant la fameuse corrélation qu’il nous expose. Ce n’est qu’un début, le Rav Dynovisz est avant un Homme en quête de Vérité et il n’hésite pas à la révéler. Et bien sur, comme tous les hommes épris de vérité, il va encore se faire des amis. Nous profitons d’ailleurs de cette tribune pour annoncer que nous recherchons 4 gardes du corps pour protéger le Rav qui ne craint personne sauf son Créateur, mais nous avons tellement besoin de lui encore. Quelques révélations du cours : Les Savants sont des animaux suprêmes dont le souci est de combler leurs besoins, continuons dans les révélations, on peut être un Animal religieux si on ne cherche qu’à combler ses manques sur le plan spirituel. Même les prophètes ont comparé les anges les plus élevés à des animaux (voir le récit du char Céleste par Yékheskel). Mais alors où est l’homme dans tout ça ? Nous ne vous en disons pas plus sinon que l’essence même de l’intelligence humaine est l’erreur car l’intelligence ne peut être absolue. Encore une petit mot (ou plutôt une grande phrase), Si tu acceptes les limites de ton propre cerveau, tu accèderas à un niveau de perception au dessus de l’intelligence humaine. Avis aux amateurs. Nous nous retirons sur la pointe des pieds pour vous laisser savourer ce magnifique cours.


6 juillet 2018
  1. Chalom Rav,

    A plusieurs reprises, il m\’ait arrivé d\’interroger les Rabanim sur la question du niveau de responsabilité entre un fauteur par inadvertance et son alter ego volontaire. Puisque le premier doit s\’acquitter d\’un Corban ne peut-on pas envisager qu\’une faute accidentelle peut-etre considérée comme étant plus grave qu\’un acte réalisé en pleine conscience? Toutes les reponses obtenues à ce jour, peuvent se résumer à un \ »non étonné\ ».
    On trouve dans la parachat Pékoudé, un fameux Rachi qui ramène une discussion entre Moshé et Bétsalel sur l\’ordre à suivre dans la construction du Michkan. Le Maître exigeait de commencer par la confection des Kelim alors que son eleve souhaitait ériger la maison destinée à les recevoir. Moshé se rangera à l\’avis de Bétsalel en precisant qu\’il ne peut avoir que raison, puisque comme son mom l\’indique, il se tient dans l\’ombre de Hachem.
    Qu\’est-ce qui definit un espace? Qu\’est-ce qui lui confère une réalité? Est ce que tout dépend de son contour et de ses limites? Est-ce que le fait d\’enfermer le vide entre quatre murs et une opération suffisante pour la création d\’un lieu? Il me semble que non, seule la fonction confère à l\’endroit qui l\’accueille, une existance propre et ici, ce qui definit la foction du Michkan, ne sont rien d\’autre que ses Kelim. Voila pourquoi, à mon sens, Moshé souhaitait les realiser en tout premier ordre.
    Peut-être, souhait-il remplir à la lettre sa mission d\’homme, telle que Hachem lui avait confiée. Vous nous avez enseigné Rav, que l\’oeuvre de l\’homme consiste à offrir au Monde sa Néchama, alors que Hachem s\’est contenté de ne céeer que son corps. Il me semble que la discussion entre Moshé et Bétsalel repose exactement sur ce point. L\’un, Moshe, exigeait de se preoccuper prioritairement de l\’âme du lieu, sa fonction, alors que l\’autre Bétsalel affirmait que tout commence par le corps, le Michkan lui-même.
    L\’oeuvre artistique consiste à élever la matière inerte comme, le marbre du sculpteur, les couleurs du peintre, les mots du romancier ou les notes du musicien, au niveau du vivant. Il en est de même pour le vide de l\’espace, qui au risque de vous surprendre, est aussi une matière. L\’acte de bâtir, c\’est offrir à l\’espace la dimension du vivant, c\’est donner du Nefesh.
    Il me semble que la vie elle-même est aussi une matière inerte en demande de Nefesh. Telle est notre devoir, nous devons nous efforcer de faire de nos vies une matiere vivante. Il me semble qu\’un acte par inadvertance est précisemment en contradiction avec la mission que Hachem nous a confiée. C\’est l\’expression d\’une absence, d\’une courte perte de conscience synonyme d\’eloignement, de mort. C\’est pourquoi le Corban s\’impose.

    Merci Rav

    Aaron B – Cohav Hacharar

  2. Chalom Rav,

    Il me semble avoir oublié de dire l\’essentiel lors de mon dernier commentaire. Cette idée que Hakadoch Barouh Hou a accordé aux hommes, la prérogative d\’insuffler en la matière une énergie qui s\’apparenterait au vivant, expliquerait peut-être la notion de \ »Demout Hachem\ », D… a créé l\’Homme à Son image.
    Tout comme le Tout Puissant, nous disposons d\’une force sans limite, celle de penser, de concevoir, de sous-tendre nos actions par une intention, c\’est ce qui definit, à mon sens, le principe de \ »Hohmat lev\ ». Au même titre que juridiquement une transgression du Chabbat ne peut-être entérinée que si l\’action a été pensée (maléhèt marchévèt) alors toute oeuvre humaine n\’a de réalité, d\’existence propre que lorsque celle-ci a été réfléchie, conçue, élaborée. Ce principe doit exclure de notre champ d\’action toute intervention du hasard, toutes les manifestions qui se produiraient \ »bé mikré\ », de façon accidentelle. Est-il nécessaire de préciser que le mot \ »mikré\ », hasard, à la même racine que le mot \ »kéri\ » qui designe le liquide séminale qui s\’écoulerait de façon involontaire? Un tel écoulement est l\’expression même de la mort. Nous, les hommes devont nous efforcer d\’être producteur de vie et seule notre pensé est en mesure d\’offrir à la matière inerte, la grâce du vivant. C\’est précisemment ce que vise l\’art dont la forme la plus aboutie est, à mon sens, le judaisme. Si le support des peintres est la couleur et les formes, celui des ecrivains les mots, celui des musiciens les sons et les silences, nous, notre matière brute de création est la vie elle-même.

    Aaron B – Cohav Hacharar

  3. sur l\’exemple de la Ferrari l\’homme n\’exploite que 10% de son potentiel au niveau du cerveau merci Rav d\’avoir repondu à cette enigme scientifique . les 90% restants sont pour atteindre le niveau de l\’Homme.

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