Allez les Feujs…Super, on va au Kotel ! – Connaissance de Soi et du Monde – 28 Décembre 2010

MP4 MP3 La faute déclenche un rayonnement négatif. C’est ce qui fait que parfois, entre 2 personnes, le courant ne passe pas.
L’homme a souvent peur de faire un bilan. Il préfère ignorer son état.
Quand un homme fait un bilan sur son couple et découvre qu’il ne connaît pas vraiment sa femme, que doit il faire ?
Le Tanya s’adresse à celui qui s’est éloigné de D. au-delà de la pratique des commandements. N’oublions pas que le Judaïsme commence après l’accomplissement des commandements.
Le but n’est pas d’arriver à accomplir les mitsvot mais de se servir de ces instruments et de ces balises pour connaître et dévoiler D..
Celui qui pratique mais garde la même relation avec sa femme, a les mêmes tentations a certainement mal utilisé ses instruments. La Torah n’est pas un état providence, elle demande des efforts. La pratique ne sauve pas, D. veut que nous réussissions notre existence. Et tous les domaines dans lesquels nous n’avons pas réussi sont des domaines ou nous sommes loin de D.
Tout le problème vient d’une erreur fondamentale au départ.
Qui te dit que tu es ici pour être parfait ? N’oublies pas que tu es venu sur terre pour te réparer.
Le rav explique que toute la Création ne connaît que des échecs. Et alors, D. continue !
7 Milliards d’individus dans un monde qui part dans tous les sens sauf le bon et pourtant le maître du monde garde son monde. Voila la règle de l’existence que D. a voulu. On n’est pas sur terre pour être parfait mais pour se parfaire.
Le récit de la création commence sur une série de bien et de très bien(D. semble satisfait de son monde). Et pourtant, à la fin, D. regrette d’avoir créer son monde. D. a voulu nous enseigner par sa manière de se présenter à nous, que malgré les échecs, on doit continuer à y croire.
L’histoire de l’humanité est parsemée de divorce entre D. et les hommes.
D. a créé un monde qu’il a volontairement fait exploser.
D. a créé un monde ou les réceptacles étaient fragiles et quand l’énergie l’a pénétré, ils ont explosé. Notre monde est une brisure, il a été créé à partir de débris.
La brisure est donc l’essence même de la vie. Des débris qu’il faut recoller, voila le sens de l’existence. Un peuple explosé qui se rassemblera.
Le juste se relève, le méchant ne se relève pas.
Malgré les aléas de la vie, le juste recommence encore et encore. Et celui qui se relève constamment n’a jamais le sentiment d’échecs. Nos échecs sont les échelons d’une échelle et non des chutes.
L’homme monte en dent de scie, jamais en ligne droite comme une courbe financière qui exige la consolidation.
Celui qui avance constamment est béni constamment.
Toute la vie, l’homme oscille sur une balance entre la légèreté et le désespoir avec en son milieu la joie.
On peut être à Jérusalem et être en exil car tant que D. n’a pas récupéré sa demeure, nous sommes tous en exil, à plus forte raison celui qui vit en dehors de la terre d’Israël.
Il faut être un acteur de la délivrance, il ne manque pas de défi dans ce monde.
Il y a tellement à faire, tellement de gens malheureux qu’il est impossible qu’un homme ne trouve pas d´activité pour œuvrer à ce que notre peuple ne soit plus en exil.
Face à tout ceux qui ne recherchent que la réussite matérielle, le juif qui a tout compris doit chercher à sortir de l’exil et ramener le monde entier dans la maison de D.. Encore faudrait il qu’il ait une maison !
Il ne reste plus qu’un mur à la maison de D.. Nous avons tellement intégré l’exil que nous avons perdu notre sensibilité alors que D. ne nous a jamais oublié.