MP4 MP3 La Guemara cite Rav Yossef « Si A’HER avait compris la Torah comme rabbi Yaakov, son petit-fils, il n’aurait pas fauté. »
Le début de ce cours nous raconte quelles circonstances ont provoqué chez le plus grand des Maîtres d’Israël de son époque, Rabbi Elisha Ben Abouya (qui était même le Maître de Rabbi Méïr) un tel choc qu’il rejeta la Torah et devint « A’her » (l’autre, celui qui est différent). Son petit-fils, Rabbi Yaakov, en présence d’un accident semblable, expliqua que la Torah promet une récompense, non pour ce monde tel qu’il est, mais seulement pour ce monde réparé, après la Délivrance.
L’histoire d’un roi emmené en captivité, puis libéré par un de ses sujets, illustre pour nous magnifiquement sa thèse, et nous permet de comprendre que le monde d’aujourd’hui ne peut être le réceptacle des récompenses et de tout ce que le Maître du monde veut nous donner, car nous ne sommes pas encore prêts à les recevoir.
Mais nous avons vu que, selon le Talmud, il n’y a pas de protection pour celui qui monte sur une échelle pour accomplir des mitsvot, si l’échelle est défectueuse et qu’il ne l’a pas vérifiée auparavant. Or, si cette échelle était défectueuse, l’argument de rabbi Yaakov ne tient pas non plus : il n’y aura pas de récompense, non plus, dans le monde à venir !
Rabbi Yaakov répond que pour les 2 mitsvot du respect des parents et de chasser la mère pour prendre les oisillons, est assurée une protection particulière, au-delà des lois de la nature, et donc même si l’échelle était défectueuse. Mais cette récompense et cette protection concernent seulement ce monde après la Délivrance. De là, on apprend cette chose extraordinaire que, dans le monde de la Délivrance, nous vivrons de dévoilements surnaturels en permanence ; le dévoilement surnaturel fera partie de notre réalité !
Mais pourquoi A’her n’a-t-il pas voulu comprendre ce texte comme l’a fait son petit-fils ?
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RAZAK, merci.