7 Juin 2012 -Paracha Baaloteha- Les plus dangeureux sont a l´interieur

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MP4 MP3 Ce cours est un complément de celui d’hier, où nous a été révélée la véritable identité du personnage que la Torah désignait toujours comme Doëg « HaEdomi », qui vient d’Edom. Juste avant sa mort, il se définit lui-même : « je suis Amalécite » ; c’est son essence même. Ainsi, bien qu’arrivé aux plus hautes fonctions, avec une influence redoutable sur Israël, il était toujours resté d’Amalek.

La Torah dévoile ici un mécanisme : Amalek infiltre à l’intérieur du peuple juif des éléments dangereux, qui se construisent une fausse identité juive, arrivent aux commandes de l’Etat, et agissent de l’intérieur pour nous détruire. Leur préoccupation n’est pas de lutter contre Israël en tant que PEUPLE, mais de nous empêcher de nous constituer en tant que NATION. Ils ne sont pas antisémites mais ANTISIONISTES !

Ils peuvent agir contre nous d’une manière visible, comme Amalek venu nous attaquer à Refidim, alors que nous allions entrer en Eretz Israël. Mais ils le font aussi d’une façon cachée, par deux sortes d’actions, comme nous l’avons bien vu avec Doëg : ils empêchent Israël de se battre contre ses véritables ennemis, essayant de le persuader qu’il a mal identifié l’ennemi (Doëg convainc Shaül de ne pas détruire Amalek) ; et ils le poussent à combattre de toutes ses forces son vrai ami, la vraie royauté d’Israël, David, jusqu’à vouloir le détruire. Et ce problème a commencé dès la naissance de la mal’hout d’Israël, par une infiltration au cœur même du pouvoir.

Cela ne peut pas nous arriver lorsque nous sommes méritants, car nous avons la bénédiction et Hachem ne laisse pas nos ennemis venir au pouvoir, et nous nuire. C’est pourquoi on trouve la référence à ces manipulations dans les parachiot sur les malédictions, car ils s’infiltrent en Israël et attendent, s’il le faut, plusieurs générations, jusqu’à ce que nous soyons dans un état de malédiction ; ils prennent alors le pouvoir, pour nous détruire de l’intérieur.

La Paracha Kitavo dit que « l’étranger qui se trouve à l’intérieur de toi montera à l’intérieur de toi, jusqu’à atteindre les plus hauts niveaux, et il te fera descendre tout en bas ; il deviendra un dirigeant et tu seras la queue. » Unkelos traduit ici le mot « guer » par « l’incirconcis qui est parmi toi » (et non par « converti », comme dans les autres passages), pour signifier qu’il y a parmi nous des étrangers qui ont pris l’identité d’Israël, mais sont infiltrés pour prendre les commandes et nous détruire.

Dans la paracha Be’houkotai, il est dit « Je vais vous frapper, vous tomberez devant vos ennemis, et ceux qui vous haïssent vous feront souffrir. ». Rachi explique que les « ennemis » sont les nations, qui veulent nous prendre ce que nous avons, l’extériorité. Mais « ceux qui nous haïssent » viennent de nous et se trouvent en nous. « Ils s’attaquent de l’intérieur à ce qu’il y a de plus précieux », comme à la royauté de David. Le prophète Jérémie, aussi, disait : « ceux qui te détruisent sortent de toi ».

Cela nous donne une lecture plus précise de notre paracha : « la 2ème année, le 2ème mois de Iyar, le 20ème jour, le anan s’est levé d’au-dessus du Tabernacle, et le camp a commencé à avancer… » Moshé dit à son beau-père que, dans 3 jours ils arriveront en Eretz Israël. Hachem voulait que cette entrée se fasse au mois de Iyar, mois particulier qui symbolise le retour sur notre terre. Le cours nous explique comment cette entrée fut retardée. Mais le Rav remarque que toutes nos fêtes modernes liées à la Terre d’Israël sont au mois de Iyar, car notre génération fait le tikoun de ce que les ennemis d’Israël ont volontairement fait échouer !

Les commentaires des Maîtres d’Israël nous permettent de comprendre qu’à l’intérieur du Erev Rav, sorti d’Egypte avec le peuple d’Israël, se sont joints des espions d’Amalek. Il faut donc bien faire la différence entre l’ennemi d’Israël et le bon Erev Rav, les étincelles qu’il faut récupérer pour mériter la Délivrance finale.

C’est le symbole du tri, le birour, que nous devons faire à l’intérieur de nous-mêmes, entre le yetzer hara (qu’il faut chasser, sinon il va nous détruire) et le nefesh habéémi, l’âme animale, dimension que nous devons réparer, transformer en bien.

Car la vraie lutte est toujours à l’intérieur de nous-mêmes. Le problème chez les autres est là seulement pour nous servir de miroir à nos propres problèmes. Décelons et réparons ce qui doit l’être chez nous, et cela disparaîtra aussi chez les autres !

Quant aux ennemis d’Israël, il s’agit ici, bien sûr, d’un cours de Torah qui doit être pris comme un dévoilement spirituel, théorique, sans application pratique dans la réalité concrète.


  1. Bonjour Rav, je m’interroge sur l’orthographe de Doeg comparé à celui de David. Ainsi, on a Doeg = Daleth-vav-aleph-gimmel, alors que David = Daleth-vav-daleth. En hébreu, on ajoute souvent un aleph afin d’élever un mot à une dimension plus haute ; par exemple dam et adam. Au regard des lettres du nom Doeg, on devrait donc comprendre que Doeg est comme une volonté d’élever le mot Daleth-vav-gimmel qui veut dire « pêcheur ». Le pêcheur, il me semble de ce qui est rapporté dans l’histoire d’Eliahou (Tanna deBei Eliahou Zouta, 14) est celui qui travaille pour sa subsistance mais n’étudie pas la Torah avec autant de détermination que celle qu’il met dans son travail pour obtenir sa subsistance. Dans le traité Ketouvot (111 b,) il est dit que quiconque s’attache à la lumière de la Torah dans ce monde-ci renaîtra à la fin des temps grâce à cette même lumière. Or dans la Guemara Sanhedrin (106 b), il est dit que Doeg Ha-Adomi n’est mort que lorsqu’il oublia ses connaissances en Torah ; il étudiait la Torah sans la vivre. Doeg étudiait la Torah sans comprendre que c’était elle qui assurait sa vie. Comme Essav qui échangea le droit d’ainesse pour de la nourriture ; Essav dit « Je marche à la mort ; à quoi me sert donc le droit d’aînesse ? » ; or c’était la Torah qui assurait sa vie. Ainsi, il faut s’interroger sur ce « aleph » qui semble être perdu au milieu du mot, car on voit que l’ajout du aleph ne semble pas suffire ; c’est comme si ce « aleph » n’était que théorique. Peut-être que le doute inhérent à la nature de Doeg a fait évoluer son nom, non vers la dimension Daleth-vav-daleth complémentaire à celle de David (qui aurait été le but pratique de l’ajout du aleph), mais vers la dimension Daleth-zaïn-gimmel. Le mot zeg (zain-gimmel) veut dire « peau de raisin », c’est l’extériorité du raisin ; le mot zed (zain-daleth) veut dire «arrogant, présomptueux ». C’est peut-être tout cela qui a fini par coller à la peau de Doeg. À Chemot (18,11), Rachi commente : « Qu’ils ont accompli délibérément (ZaDou) : ils ont agi criminellement. Et nos maîtres ont interprété le mot zadou dans le même sens que « Yaacov préparait (vayèZèD) un met » (Béréshit 25,29). C’est dans la marmite où ils faisaient cuire qu’ils ont été cuits eux-mêmes ». Or le mot daleth-vav-daleth (dod) veut dire « chaudron, pot » comme à Yov 41,12 : « De ses naseaux sort la fumée, comme d’une marmite chauffée au roseaux ». Doeg n’était que l’extériorité, et il a été arrogant en négligeant la valeur de David, de la Torah. Ceci peut-être comme l’enseigne la Michna (Sanhedrin 22b) : ceux là méritent la mort, ceux qui pénètrent dans le sanctuaire en état d’ivresse ou la tête découverte. « Ceux-là » en rapport aux « ainés » (cf. Rachi – Béréshit 25,32) car Amaleq est aussi appelé réshit (réshi goyim Amaleq). Au regard de ce problème, ne devrions-nous pas nous interroger sur l’exil gola (gimmel-vav-lamed-hé) et la délivrance (gimmel-aleph-vav-lamed-hé) ; il y a aussi un risque de mauvaise évolution… les lettres gimmel-zaïn-lamed-hé formeraient le mot « gazelah » qui signifie « voleuse », comme des voleuses qui voudraient s’emparer du bien-aimé (david). Ainsi, avec bonne intuition, ne devrions-nous pas nous appliquer à obtenir « daleth-vav-lamed-hé » ? En araméen, le mot DeVaL signie « seau ». A Bamidbar 24,7 ; Rachi explique « des ses seaux » à comprendre « comme de ses sources ». Si on ajouté le «hé », on a doit comprendre la source féminine. Ainsi prions pour que Shlomtsion s’éveille, court retrouver son Bien-Aimé ! En langage commun, il existe le mot « doula » (en hébreu cela s’écrit daleht-vav-lamed-hé) qui est une femme qui accompagne et soutient la femme au moment de la naissance. Ainsi, par analogie, les bons conseils viennent de la Torah. Ainsi, prions obtenir réconfort et vie, grâce à la Torah, pour le bon accouchement du juste Machia’h. /////////////////Selon la guemara, Hachem a reçu 4 noms. Avraham L’a appelé Har (montagne), Its’hak L’a appelé Sadé (champs), Yaacov L’a appelé Baït (maison) et Moshé L’a appelé Tephila (prière). Les quatre sont en progression arithmétique. Har (Hé-resh=205), Sadé (Sin-daleth-hé=309),Beit (Beth-youd-tav=412), Tephila (Tav-pé-youd-lamed-hé=515) ; donc 205+103=308+1=309, 309+103=412, 412+103=515. Et 205 = 103+103+1. J’ai cherché à augmenter la progression ; et je ne sais expliquer mais j’ai débord abouti à Miségéreth (mem+samekh+gimmel+resh+tav=703) « forteresse, couronne de sculpture » auquel j’ajoute le mot ‘Hai (heth-youd=18) « vivant » qui ensemble correspondraient à la dimension de la vie qui protégée dans un bon réceptacle; ainsi 703+18=721=7×103. Ensuite, on voit que si on sépare le premier mot, on a d’un côté « mem-samekh-gimmel » (=103) et de l’autre on a alors « resh-tav-‘heth-youd ». Or on voit à Yov 41,23 : « Il fait bouillonner (resh-tav-youd-‘heth) les profondeurs comme une chaudière. » (à mettre en relation avec la « marmite »). Et puis à 1 Rois 6,29 : « les parois de la maison alentour » « qiroth habeth mesav » (qouf-youd-resh-vav-tav+hé=721, beit = 412, mem-samekh-beth= 102+1=103. Ainsi, on a 7×103,4×104,1×103 : on retire donc 7,4,1 qui donnent les lettres zain, daleth, aleph (à mettre en relation avec l’élévation au degré supérieur de la dimension zain-daleth). Zéh ! Amen.

  2. Bonjour ,

    Les cours d\’hier et d\’aujourd\’hui , sont parfaitement illustrés dans l\’histoire par Hérode.

    Lui était descendant d\’Edom ( Iduméen ), à parachever la dominination romaine sur Israel.
    Ce qui est intéressant, c\’est que son père Antipater était le bras droit du dernier roi Hasmonéen, et à fini par le renverser avec l\’appui des romains il me semble.

    Shavua Tov

  3. ce qui est malheureux et triste ,c est que ces derniers 100 ans ce sont une grande partis de nos rabbanims qui se sont opposes a notre retour sur notre terre !

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