Paroles , paroles , paroles, rien que des paroles -27 Oct 2015

  1. Cher Rav, en 2011 avait été postée sur youtube un cours intitulé \ »Pourquoi veulent ils séparer Jérusalem\ ». Vous faisiez appel à l\’entendement psychologique pour en comprendre le mécanisme, mais votre cours donnait en soi la réponse que vous vous posiez, tout en la posant à tous.

    Aujourd\’hui ce cours est dans l\’actualité des journaux télévisés, mais rien ne vient empêcher le déroulé que vous exprimiez déjà.

    Je suis un \ »Shrink\ », un psy comme on dit, avec déjà trente ans derrière moi de pratique. Je soigne et je guéris, cependant je n\’ai aucun pouvoir sur le cours des événements et leur déroulé implacable.

    Jamais il ne m’a semblé autant depuis que je suis votre cours, que la langue française puisse jamais permettre de saisir quelque code que ce soit de la lecture hébraïque de la bible que vous vous acharnez a transmettre néanmoins à des juifs francophones. Je crois que sans mes dispositions et mes études psychologiques, votre enseignement pourrait s’apparenter à un embrigadement des cerveaux juifs, avec des arguments racialisés sur la notion de peuple élu, et donc séparé, en dépit de tous les contenus avérés qui en font le texte le moins « racial » au monde, et qu’il s’adresse à l’humanité entière, indépendante des divisions qu’il se crée lui-même pour parvenir aux subdivisions de la raison et du libre arbitre qui établit la conscience et les cultures si variées du monde.

    Un des plus bel exemple est la théorie psychanalytique elle-même dont la construction structurale s’appuyant sur le langage (Lacan suit les traces et les limites prescrites par Freud) n’est accessible à l’Occident qu’en en établissant des limites, c\’est-à-dire des tabous : un impensable resté encore inexploré… et quasi inabordé !

    Si ce n’est que le préalable freudien à ouvert les portes de la pensée de philosophes tels que Lévinas qui était entre autre aussi talmudiste sans que rien n’en apparaisse dans ses écrits occidentaux … pour des occidentaux. Et Dérida . Ces auteurs sont réputés ardus néanmoins dans la culture francophone, et une suspicion de judéité pèse sur ces textes, essentiellement comme prétexte pour ne pas en aborder les richesses, envers la langue française justement, et envers l’invisible relatif à cette langue dont la nature lui fixe une place et un rôle néanmoins limité relativement aux possibilités infinies de la langue hébraïque thoraique.

    Je crois que Freud avait fait ce constat des indépassables limites des langues occidentales qui les condamnent à rester centrées dans ce qu’il a définit comme étant le transfert, c\’est-à-dire tout ce qui gravite autour de la question de l’Amour, et qui en font du même coup la finalité dans ces cultures.

    Alors que pour le judaïsme l’amour n’est pas une finalité mais une conséquence plutôt qu’un « moyen », voire un instrument, éventuellement un véhicule …. L’amour n’est pas garanti, ni nécessaire à ce qui suffit à la vie pour « être ». C’est surtout un grand moteur d’aliénation, et de dépendance.

    Il reste donc beaucoup de mystères dans l’invisibilité de ce à quoi notre conscience aspire, davantage qu’à l’amour. Appelons cela la justice ? Alors, pouvons nous pardonner à ceux qui nous font du mal le plus souvent gratuitement, et qui ne s’intéressent pas vraiment à d’autres perspectives que les leurs. Laissons les a se bouffer le nez entre eux (parce que s’il ne s’en prenaient pas à nous ils se trouveraient entre eux d’autres proies sans aucun doute, ils sont faits pour cela ), et poursuivons notre chemin …

    Voilà, c’était juste un témoignage en remerciement de vos efforts, et de votre enseignement.

    PS : je ne souhaite pas être publié, ni cité nominalement. Merci.

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