Les dignitaires religieux ont toujours eu le pouvoir d’enseigner aux hommes des préceptes, des directives, des moyens d’agir, mais ce qui choquait parfois, dans leurs considérations et lors de leurs prises de positions, c’est qu’ils disaient souvent que celles-ci relevaient du « mystère de la foi » et que, pour eux, ils savaient qu’ils ne savaient rien ; et cela toutes religions confondues.
Un jour, un athée demanda à un prêtre ce qu’il en était de l’âme des athées, et si les athées pouvaient avoir part au monde futur. Le prêtre répondit que ceux qui n’avaient pas la foi en Jésus-Christ, et en son Dieu miséricordieux, n’avaient pas de part au monde futur, car seulement la foi en Jésus, mort en place des pêcheurs, de par la justice de Dieu, un innocent payant pour les coupable, menait au monde futur. Déçu, et étonné de cette justice divine un peu « spéciale », l’athée demanda l’avis d’un ami juif, qui lui répondit que cela dépendait surtout des oeuvres et des dons, de l’étude de la thora, et du respect des commandements divins. L’homme qui n’était pas riche et ne pouvait pas faire beaucoup d’oeuvres, ne respectant pas non plus les commandements et les ordonnances religieuses, se sentit attristé.
L’athée acheta alors des livres sur l’enseignement bouddhiste, et il crut comprendre qu’il fallait s’asseoir et méditer sous un grand arbre, et attendre la révélation salvatrice, et, ainsi, devenir un bouddha. Un peu perplexe, il mit les livres de côté, et continua son chemin en quête de réponse.
En dernier recours, il demanda l’avis d’un collègue de travail qui faisait justement du prosélytisme pour sa religion, et l’autre lui dit que pour avoir part au monde futur, il fallait croire en Allah et en son Saint prophète Muhammad, venu par les cieux un beau soir d’été à Jérusalem, sur un cheval blanc aux grandes ailes déployées ; faire ses prières cinq fois par jour en se tournant vers la Mecque ; s’abstenir de manger du porc et se soumettre aux directives du Saint Coran et autres stupidités moyen-âgeuses et rétrogrades.
De plus en plus triste, et lassé de tout cela, homme rentra chez lui, et oublia sa question.
Un samedi matin, alors qu’il se promenait sur un marché, il entendit parler d’un théologien assez extraordinaire, qui répondait à des tas de questions avec une force, une persuasion et une assurance extraordinaires. Amusé, et décidé à se moquer, il se décida d’aller lui rendre visite, et de combler son désoeuvrement en interrogeant nouveau gourou, croyant voir un illuminé en robe, ou une star coiffée à la Jésus-Christ. Ce qu’il vit le stupéfia. Ni barbe, ni kippa, ni signe religieux, ni cravate, ni robe, ni rien. Il posa quand même sa question:
» – Enseignant, que puis-je faire pour accéder au monde futur? »
Ce que l’autre lui répondit le stupéfia encore plus :
« – Mardi matin, vous étiez à tel endroit, et dans telle rue, vous ne m’avez pas vu, mais moi, je vous ai vu.
– C’est vrai, dit l’autre. J’étais venu voir, pour tenter de l’aider, un certain homme du voisinage, qui a eu la malchance de tomber de malheurs en malheurs, et ce jour-là, on devait l’hospitaliser.
– Connaissiez-vous cet homme?
– Non, pas spécialement. Mais j’en avais entendu parler.
– J’ai vu, dit l’enseignant, qu’à un certain moment, vous aviez des larmes dans les yeux, pourquoi?
– C’est que, répondit l’autre un peu surpris et gêné par la question directe, lorsque j’ai vu ce pauvre homme qu’on venait chercher partir ainsi, allongé sur son brancard, cela m’a fait quelque chose. »
L’enseignant lui répondit:
« – Alors vous avez la réponse définitive à votre question, celui qui éprouve profondément, sincèrement, outre toute considération de foi, d’intelligence, de connaissance, de nécessité d’oeuvres, d’études religieuses poussées, de prières rabâchées, de méditations à suivre, ou de commandements à appliquer, une réelle affliction, une réelle compassion pour son prochain quand il le voit dans le malheur, celui là n’a aucune difficulté à accéder au monde futur. »
Merci Rav Dynovisz pour vos enseignement.Une question Rav. Quel argumentation à employer Eve, pour convaincre Adam d’accepter de manger le fruit.
Les dignitaires religieux ont toujours eu le pouvoir d’enseigner aux hommes des préceptes, des directives, des moyens d’agir, mais ce qui choquait parfois, dans leurs considérations et lors de leurs prises de positions, c’est qu’ils disaient souvent que celles-ci relevaient du « mystère de la foi » et que, pour eux, ils savaient qu’ils ne savaient rien ; et cela toutes religions confondues.
Un jour, un athée demanda à un prêtre ce qu’il en était de l’âme des athées, et si les athées pouvaient avoir part au monde futur. Le prêtre répondit que ceux qui n’avaient pas la foi en Jésus-Christ, et en son Dieu miséricordieux, n’avaient pas de part au monde futur, car seulement la foi en Jésus, mort en place des pêcheurs, de par la justice de Dieu, un innocent payant pour les coupable, menait au monde futur. Déçu, et étonné de cette justice divine un peu « spéciale », l’athée demanda l’avis d’un ami juif, qui lui répondit que cela dépendait surtout des oeuvres et des dons, de l’étude de la thora, et du respect des commandements divins. L’homme qui n’était pas riche et ne pouvait pas faire beaucoup d’oeuvres, ne respectant pas non plus les commandements et les ordonnances religieuses, se sentit attristé.
L’athée acheta alors des livres sur l’enseignement bouddhiste, et il crut comprendre qu’il fallait s’asseoir et méditer sous un grand arbre, et attendre la révélation salvatrice, et, ainsi, devenir un bouddha. Un peu perplexe, il mit les livres de côté, et continua son chemin en quête de réponse.
En dernier recours, il demanda l’avis d’un collègue de travail qui faisait justement du prosélytisme pour sa religion, et l’autre lui dit que pour avoir part au monde futur, il fallait croire en Allah et en son Saint prophète Muhammad, venu par les cieux un beau soir d’été à Jérusalem, sur un cheval blanc aux grandes ailes déployées ; faire ses prières cinq fois par jour en se tournant vers la Mecque ; s’abstenir de manger du porc et se soumettre aux directives du Saint Coran et autres stupidités moyen-âgeuses et rétrogrades.
De plus en plus triste, et lassé de tout cela, homme rentra chez lui, et oublia sa question.
Un samedi matin, alors qu’il se promenait sur un marché, il entendit parler d’un théologien assez extraordinaire, qui répondait à des tas de questions avec une force, une persuasion et une assurance extraordinaires. Amusé, et décidé à se moquer, il se décida d’aller lui rendre visite, et de combler son désoeuvrement en interrogeant nouveau gourou, croyant voir un illuminé en robe, ou une star coiffée à la Jésus-Christ. Ce qu’il vit le stupéfia. Ni barbe, ni kippa, ni signe religieux, ni cravate, ni robe, ni rien. Il posa quand même sa question:
» – Enseignant, que puis-je faire pour accéder au monde futur? »
Ce que l’autre lui répondit le stupéfia encore plus :
« – Mardi matin, vous étiez à tel endroit, et dans telle rue, vous ne m’avez pas vu, mais moi, je vous ai vu.
– C’est vrai, dit l’autre. J’étais venu voir, pour tenter de l’aider, un certain homme du voisinage, qui a eu la malchance de tomber de malheurs en malheurs, et ce jour-là, on devait l’hospitaliser.
– Connaissiez-vous cet homme?
– Non, pas spécialement. Mais j’en avais entendu parler.
– J’ai vu, dit l’enseignant, qu’à un certain moment, vous aviez des larmes dans les yeux, pourquoi?
– C’est que, répondit l’autre un peu surpris et gêné par la question directe, lorsque j’ai vu ce pauvre homme qu’on venait chercher partir ainsi, allongé sur son brancard, cela m’a fait quelque chose. »
L’enseignant lui répondit:
« – Alors vous avez la réponse définitive à votre question, celui qui éprouve profondément, sincèrement, outre toute considération de foi, d’intelligence, de connaissance, de nécessité d’oeuvres, d’études religieuses poussées, de prières rabâchées, de méditations à suivre, ou de commandements à appliquer, une réelle affliction, une réelle compassion pour son prochain quand il le voit dans le malheur, celui là n’a aucune difficulté à accéder au monde futur. »