Entre Force du Devoir et Force du Vouloir LE SECRET DE L´ANIMAL CACHER- Paracha Chémini – 22 Mars 2011

MP4 MP3 Le monde a été créé à partir de 2 forces Divines, le ‘Makif’ (agissant de l’extérieur) et le ‘Pnimi’ (agissant de l’intérieur). Il y a donc 2 énergies mères, l’extérieur, la plus puissante et l’intérieur ! Tout ce qui sert à créer se trouve en l’homme !
Soit l’homme est mu par une force intérieure (Nédava)(désir, volonté, enthousiasme, prise de conscience,…), soit il est influencé par une force extérieure(Tsivouie)( l’homme fait par contrainte ou influence) !
La relation à D. passe par un ordre extérieur, une Mitsva ! La lumière intérieure est une action relativement rare ! Vouloir et devoir sont les 2 types d’action !
Nos maîtres expliquent que le Makif s’appelle le pied. Dans la nature profonde de l’homme, il y a un immobilisme. Pour s’en sortir, il a reçu un souffle, une âme. Et le voila déchiré entre ces 2 forces ! Soit l’homme prend conscience qu’il doit faire une action soit on le contraint !
La force intérieure possède toute la beauté d’une prise de conscience. D’un autre coté, elle a les limites inhérentes à l’homme et cette force ne peut être constante car l’homme est fondamentalement immobile ! L’effet ressemble à la cause ! Une pierre jetée même très haut finit toujours par retomber ! C’est ainsi quand la matrice vient de l’intérieur !
La force qui vient de l’extérieur est celle qui fait avancer car elle n’est pas soumise aux limites intérieures. Mais si l’homme ne vit que suivant les ordres, sans comprendre, celui-ci risque de sombrer dans le fanatisme car il devient robotisé. Il n’est soumis qu’à une cause.
Un homme est ce qu’il mange. Il y a une fusion entre ce que je mange et ce que je suis.
La ou se trouve ces 2 forces dans la nourriture, c’est dans l’animal. Le sabot fendu (signe extérieur) et le ruminant (signe intérieur) sont les 2 critères de consommation d’un animal pour un juif.
Un pied fermé sans la moindre ouverture est interdit à la consommation, il faut une ouverture qui traverse tout le sabot. Il n’y a que ce qui dépasse l’homme qui peut le faire avancer. Mais attention à l’intolérance. Le sabot fendu, ouvert…le message : Ne t’enfermes pas à l’intérieur de cette force qui te fait avancer, Garde un sens critique, une capacité de remise en cause !
Le ruminant broie, met de coté dans la panse, broie de nouveau, prend son temps avant d’intégrer. La Torah nous invite à la vigilance face à l’enthousiasme et le désir. Elle nous demande l’analyse des causes de cet engouement.
Plus une action est faite avec enthousiasme, plus il s’agit d’une exaltation de son propre ego. En raison de ce risque, il est important de scruter son intention, pour le bien ou pour la gloire ?
Tout ceux qui mangent un animal qui ne rumine pas auront toujours tendance de faire le bien pour la gloire et ce bien ne sera qu’un masque. Et le symbole de cet animal est…le porc.
Et celui qui mange un animal à sabot fermé suivra son idéologie sans sens moral. Et le sabot fermé de la religion est le plus dangereux de tous. Et le symbole de cet animal est…le chameau. Phénoménal ! Entre la religion du chameau et du porc, la Torah rejoint les extrêmes et les appellent Impures.
Pour Israël, notre soumission ne doit pas nous voler notre sens moral et notre esprit critique et le bien ne doit jamais s’arrêter car tout bien qui s’arrête n’a jamais commencé !
Quel enseignement!