Ton rav n’est pas le plus grand de tous…et le mien pareil….26 Juin 2017- Zohar Korah

Le mystère de la vache rousse, …

Ce verset réputé être le plus hermétique, le plus secret s’avère être la représentation d’un monde « sans Thora ». … Autant dire sans juif, sans possibilité d’interprétation originelle du texte dans sa langue (autant dire son message primordial de l’unicité …).
Il s’agit donc d’un monde désuni dans lequel chacun est autocentré sans possibilité de s’unir à un autre, un monde d’apocalypse de confusion et de haine de tout autre.
L’eau « pure » (eau courante, pas stagnante), l’eau vive, … bénite par essence, ne suffit plus seule à purifier le monde, les êtres.
Les cendres d’une vache rousse (sans aucun défaut) devront être associés, mélangés à l’eau vive pour purifier l’homme (le rendre apte à nouveau d’interpréter la Thora qui a la force d’unir le monde, faire que les hommes retrouvent la possibilité de vivre ensemble avec leurs différences et (malgré) leurs oppositions, sans plus de confusion.

L’opposition deux à deux contre le tiers, à tour de rôle entre les trois monothéismes, peut elle se passer d’une seule de ses trois sensibilités divergentes sans automatiquement déboucher sur une opposition définitive mortelle entre deux, débouchant sur la disparition de toute possibilité d’autre.

Le mystère de la vache rousse, est à l’origine de plus d’une secte qui s’est investie de comprendre le verset notamment en cherchant « réellement » cette vache absolument sacrée. Car si l’eau vive peut être trouvée partout, il n’en va pas de même concernant un tel animal si rare qu’aucune référence historique relaterait d’un tel événement … unique (supposé se présenter à la veille de l’Apocalypse). Or, bien évidemment ce texte ne renvoie qu’à une mise en garde spirituelle, un peu du même ordre que celle chantée par le roi David glorifiant l’unification de Jérusalem « Si je t’oublie Jérusalem, que ma main droite m’oublie, se paralyse, que ma langue se colle à mon palais, et devienne muet à jamais, …. ».

Les cendres représente Jérusalem détruite ou divisée, l’eau vive la puissance restauratrice de la ville dont il est dit qu’un fleuve coupera la ville à la fin des temps, paradoxalement pour marquer sa réunification, temps ou la Thora deviendra lisible par tous.