MP4 MP3 D. a volontairement laissé un monde à l’état de projet et c’est l’homme qui doit finir l’œuvre initié par le maître du Monde.
L’homme doit faire descendre la lumière Divine dans le monde (droite, travail du haut vers le bas) mais il doit au préalable préparer sa demeure (Gauche, travail du bas vers le haut). N’oublions pas qu’il s’agit du roi du monde et que sa demeure doit être adaptée à sa majesté.
Le travail de l’épouse correspond à la gauche (Itshak, dimension féminine) et le travail de l’homme est de remplir sa demeure (droite, dimension masculine).
Avraham vient avant Itshak. Or, logiquement, le travail de préparation du monde (Itshak) aurait du précéder la venue de la lumière (Avraham).
Le but final est ce qui apparaît en premier. Préparer le monde est un moyen et la venue de D. sur terre est le but. C’est pourquoi Avraham (le but) est venue en premier. La perfection de l’homme (Itshak) n’est que le moyen.
La Hassidout veut éviter ce piège de la recherche de soi et crie : Arrêter de placer l’homme au centre de vos préoccupations. C’est clair qu’il faut se parfaire mais pour accueillir la venue de D.
Avraham est l’homme qui ouvre sa tente aux 4 coins pour accueillir tous les voyageurs. L’Admour Hazaken relève qu’Itshak ne semble pas continuer la tradition de son père mais va creuser des puits dans le désert.
Avraham se positionne comme celui qui va combler le manque. Il fait venir ce flux, source de bénédictions qui remplit le monde pour aboutir à une plénitude totale (matérielle et spirituelle). Le voyageur représente l’homme en exil, de passage, désorienté, sans repère et Avraham qui a une demeure, les dirige vers lui (il les ramène des 4 coins de la terre), il symbolise la force de la délivrance.
D. voulait que tous les hommes puissent se réunir en un seul endroit. Avraham savait que son travail était le symbole de tout ceux qui après lui, œuvreront dans ce sens.
Itshak cherche de l’eau dans un endroit aride. Il veut préparer le monde à être un endroit ou on peut vivre. Il n’accepte pas qu’il y ait des lieux ou D. ne peut pas habiter.
Chacun choisit le métier de sa croyance.
Caïn pensait que tout passe par la construction matérielle. Hevel pensait que tout passe par une relation exclusive avec D.
Les 2 vont à l’extrême. D. veut la réunion des 2. Il est écrit dans la Torah : ‘tu aimeras l’Eternel ton D.’ !
La crainte est le produit de la force mais pas l’amour !
Comment peut on obliger l’amour ? Il n’est pas dit : j’aimerais que vous m’aimiez mais vous m’aimerez (c’est un langage d’obligation).
La réponse est dans le verset précédent, ou il est précisé que D. est UN (Ehad, valeur numérique d’amour).
Il y a donc un lien entre l’unité et l’amour.
Rambam dit que dans le fond intérieur de chaque homme, il y a une volonté profonde de servir D. Mais l’homme a perdu la véritable connaissance de soi et se construit autour de lui tout un être qui n’est pas lui-même, un imposteur.
Parfois, la seule possibilité pour réveiller l’être véritable est de secouer la personne.
L’épreuve sauve l’homme. Comme tout est Un, l’homme n’est jamais déconnecté de D.
La Torah nous oblige à aimer D. car en le violentant, l’homme retrouve l’unité avec D. et donc l’amour.
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un grand merci Rav pour votre enseignement
reponse a Laurent:qu\’elle devienne un caillou dans leurs reins…….
que pense tu de la \ »première pierre\ » de l ambassade de la Palestine au brésil