Le rav Dynovisz enseigne quelque chose de très important.
Il est vrai que dans beaucoup de religions, les choses sont dites à l’envers.
Par exemple, dans la religion catholique, bien que la plupart des adeptes ne soient pas des voyous ou des bandits, beaucoup croient que ceux qui iront dans le « paradis », ce sont ceux qui vont se planquer dans des monastères en haut des montagnes pour prier (ou faire semblant de prier) le bon Dieu afin de faire gagner la guerre à leur pays.
Beaucoup croient que le bon Dieu, il est à Lourdes, et qu’il parle avec la petite Bernadette Soubirous, pour lui dire qu’il faut davantage de foi sur la terre. Mais non, mais non, bien que le bon Dieu il préfère les hommes de justice et de foi; il se fout bien pas mal des statistiques.
Ben oui, c’est pour ça qu’il est infernal le bon Dieu selon qu’il est saintement écrit « Le bon Dieu, il est infernal ».
Il se fout des statistiques.
Alors il est où le bon Dieu, s’il est pas à Lourdes? Naaaan, il est pas à Lourdes en train parler de poésie avec Bernadette, il est à Fourmies, le bon Dieu, il est dans l’action, et pas dans la contemplation, il regarde Maria Blondeau (18 ans) se prendre une balle dans la tête à bout portant (il fallait bien tester les nouveau fusils Lebel) parce qu’elle manifeste, le premier mai, pour la journée de 8 heures.
La justification est dans l’action, pas dans la contemplation imbécile.
Le jour où Morde’hai montera devant le bon Dieu, le bon Dieu, on lui demandera pas combien de foi il priait pas jour, ce dont le bon Dieu se contrefous comme d’une guigne, et Morde’hai, il sera étonné d’apprendre que c’est pas du tout ça que le bon Dieu apprécie chez un homme, même si le bon Dieu aime les poètes, et il sera étonné d’apprendre que le Bon Dieu l’aime beaucoup, lui qui a été athée toute sa vie, et impénétrable aux flèches de la foi. Lui qui mangeait des moules-frites, et se laissait séduire par les femmes.
Bah bien sûr.
Le bon Dieu n’est pas dans la statistique ou les religiosité, il va pas lui demander combien de fois il priait pas jour et s’il se lavait bien le zizi cinq fois par jour. C’est pas un muslim, le bon Dieu, il se fout bien pas mal de ces conneries-là.
Nan, le bon Dieu, il est dans l’action.
Il dit: « Dis moi Morde’hai, tu as abandonné la religion de tes pères, dès l’âge de 12 ans, quand tu as appris que ton père il était mort à la guerre, et que ta mère est morte mi-temps de chagrin, mi temps de sa leucémie, et qu’on a jamais su, de ces deux états ce qui l’avait emporté le plus vite. Mais toujours, tu es resté dans l’action. Diplômé de l’enseignement supérieur à 25 ans, maire à 29 ans, création d’une école pour les garçons à 30 ans, puis d’une autre pour les filles à 34 ans, fond de solidarité pour les mineurs de fonds à 35 ans, ouverture de deux usines textiles à 38 ans, ouvertures de deux centres de soins à 40 ans, redistribution des bénéfices pour les pauvres, lait et pain gratuit pour les plus pauvres à 45 ans. Voilà un sacré homme d’action »
Là dessus arrive l’accusateur, qui n’en loupe jamais une, car c’est son boulot et sa nature propre d’accuser les vrais adorateur du bon Dieu (Veri adoratori).
« Oui, mais Morde’hai, on ne l’a jamais beaucoup vu à la synagogue ou à l’Eglise. Il a pas fait grand chose pour le bon Dieu ».
La réponse du bon Dieu, elle est évidente, et fuse comme une trainée de poudre : « Pas grand chose pour le bon DIeu??? »
Ben oui, c’est ça le bon Dieu. Il est infernal. Il a toujours réponse à tout.
Le rav Dynovisz enseigne quelque chose de très important.
Il est vrai que dans beaucoup de religions, les choses sont dites à l’envers.
Par exemple, dans la religion catholique, bien que la plupart des adeptes ne soient pas des voyous ou des bandits, beaucoup croient que ceux qui iront dans le « paradis », ce sont ceux qui vont se planquer dans des monastères en haut des montagnes pour prier (ou faire semblant de prier) le bon Dieu afin de faire gagner la guerre à leur pays.
Beaucoup croient que le bon Dieu, il est à Lourdes, et qu’il parle avec la petite Bernadette Soubirous, pour lui dire qu’il faut davantage de foi sur la terre. Mais non, mais non, bien que le bon Dieu il préfère les hommes de justice et de foi; il se fout bien pas mal des statistiques.
Ben oui, c’est pour ça qu’il est infernal le bon Dieu selon qu’il est saintement écrit « Le bon Dieu, il est infernal ».
Il se fout des statistiques.
Alors il est où le bon Dieu, s’il est pas à Lourdes? Naaaan, il est pas à Lourdes en train parler de poésie avec Bernadette, il est à Fourmies, le bon Dieu, il est dans l’action, et pas dans la contemplation, il regarde Maria Blondeau (18 ans) se prendre une balle dans la tête à bout portant (il fallait bien tester les nouveau fusils Lebel) parce qu’elle manifeste, le premier mai, pour la journée de 8 heures.
La justification est dans l’action, pas dans la contemplation imbécile.
Le jour où Morde’hai montera devant le bon Dieu, le bon Dieu, on lui demandera pas combien de foi il priait pas jour, ce dont le bon Dieu se contrefous comme d’une guigne, et Morde’hai, il sera étonné d’apprendre que c’est pas du tout ça que le bon Dieu apprécie chez un homme, même si le bon Dieu aime les poètes, et il sera étonné d’apprendre que le Bon Dieu l’aime beaucoup, lui qui a été athée toute sa vie, et impénétrable aux flèches de la foi. Lui qui mangeait des moules-frites, et se laissait séduire par les femmes.
Bah bien sûr.
Le bon Dieu n’est pas dans la statistique ou les religiosité, il va pas lui demander combien de fois il priait pas jour et s’il se lavait bien le zizi cinq fois par jour. C’est pas un muslim, le bon Dieu, il se fout bien pas mal de ces conneries-là.
Nan, le bon Dieu, il est dans l’action.
Il dit: « Dis moi Morde’hai, tu as abandonné la religion de tes pères, dès l’âge de 12 ans, quand tu as appris que ton père il était mort à la guerre, et que ta mère est morte mi-temps de chagrin, mi temps de sa leucémie, et qu’on a jamais su, de ces deux états ce qui l’avait emporté le plus vite. Mais toujours, tu es resté dans l’action. Diplômé de l’enseignement supérieur à 25 ans, maire à 29 ans, création d’une école pour les garçons à 30 ans, puis d’une autre pour les filles à 34 ans, fond de solidarité pour les mineurs de fonds à 35 ans, ouverture de deux usines textiles à 38 ans, ouvertures de deux centres de soins à 40 ans, redistribution des bénéfices pour les pauvres, lait et pain gratuit pour les plus pauvres à 45 ans. Voilà un sacré homme d’action »
Là dessus arrive l’accusateur, qui n’en loupe jamais une, car c’est son boulot et sa nature propre d’accuser les vrais adorateur du bon Dieu (Veri adoratori).
« Oui, mais Morde’hai, on ne l’a jamais beaucoup vu à la synagogue ou à l’Eglise. Il a pas fait grand chose pour le bon Dieu ».
La réponse du bon Dieu, elle est évidente, et fuse comme une trainée de poudre : « Pas grand chose pour le bon DIeu??? »
Ben oui, c’est ça le bon Dieu. Il est infernal. Il a toujours réponse à tout.