MP4 MP3 La fin de cette paracha parle de notre lien avec notre Terre : il est dit que, si nous nous comportons mal, elle nous vomira, comme elle a vomi ses habitants avant nous. Derrière cette dureté extérieure se cachent, dans l´intériorité de ces versets de la Torah, un ´Hessed (une bonté) et une lumière infinis. La paracha parle de 4 notions fondamentales dont le message unique nous permettra de mieux comprendre, et de mieux vivre Yom Haatsmaout.
Le titre, \ »après la mort\ », concerne les deux fils d’Aaron, qui ont apporté dans le Tabernacle la ktoret, l’encens. Ils étaient des justes véritables, mais ils ont été frappés par un feu, car ils ont apporté une offrande qui ne leur était pas demandée.
Le deuxième sujet est aussi un homme qui aime Hachem, veut lui apporter une offrande, et sera lui aussi puni par le Ciel, cette fois-ci parce qu´il le fait à l´extérieur du Temple. Car, le Temple était le seul endroit permis.
Le 3ème point est la consommation de viande par l´homme : seule la chair est permise, et non le sang. C´est l’un des interdits les plus graves, passible d’une mort céleste.
Enfin, les unions sexuelles interdites : là encore, une limite est donnée à l’homme, avec le même degré de punition que dans les 3 premiers sujets.
Puis, la fin de la paracha dit : « si vous respectez ces 4 points, vous pourrez vivre sur cette Terre, mais si vous ne les respectez pas, la Terre vous vomira. »
Le dénominateur commun est au niveau du réceptacle, du kéli. Car le problème de l’homme n’est pas au niveau de ses aspirations, mais de la réalisation. C’est la différence entre le or (lumière) et le kéli (capacité de faire descendre dans le concret, dans des réceptacles, les lumières qui inspirent nos pensées et nos aspirations).
Concernant les fils d´Aaron, Moshé dit à Aaron qu’ils étaient des justes, plus grands qu’eux-mêmes ; de plus, ils étaient cohanim, et ont apporté leur offrande au bon endroit, et avec un amour parfait. Mais ils n’étaient pas mariés, il leur était donc interdit d’apporter l’encens, rapprochement le plus grand avec Hachem.
Ils n’étaient pas mariés, ce qui signifie qu´il leur manquait l’assise, le lien avec la réalité, car c’est dans le mariage que l’on se construit à l´intérieur de la réalité. La mariée est appelée kala, de la même racine que kéli, réceptacle. Tant que l’homme n’est pas marié, il est comme une lumière sans réceptacle, une âme sans corps, une idée sans le moyen de la réaliser ; d’où le nom de la paracha : « après la mort », car une âme sans corps est la mort, et c’est le sujet de tous les points de la paracha : il s´agit toujours de savoir se créer les réceptacles : l’épouse, et aussi le lieu et le temps où apporter notre offrande et servir Hachem. Pour servir Dieu, l´homme a besoin de réceptacles, car le danger d’être une intention sans réceptacle est immense.
De plus, il vaut mieux ne rien faire, plutôt que de faire d’une façon fausse, car c’est une substitution, une falsification et c’est le plus dangereux.
Le 3ème point dit qu´il est permis de manger la chair, mais non le sang, car le nefesh, l’énergie de vie de l’animal est dans son sang. Le nefesh, le sang, est le or, énergie immatérielle, et le corps est son kéli. On mange pour réparer et élever le monde qui nous entoure, et c’est pourquoi on récite une bénédiction avant le repas. Mais c´est le réceptacle (la chair) que nous devons réparer et élever, et non le or, la lumière (le sang).
Les interdits sexuels, enfin, concernent des sentiments qui sont peut-être très nobles, mais qui ne peuvent s’incarner dans une famille, dans des réceptacles. C’est pourquoi le concubinage est interdit, car il n´y a pas cette intention de construire un réceptacle, et c’est donc une perte d’énergie.
Celui qui se contente de lumière sans se soucier des réceptacles est mort. Et la fin de la paracha ajoute: si vous ne comprenez pas cela, la Terre vous vomira, car la Terre est le réceptacle par excellence. Elle est l’endroit par excellence où doit être la vérité, « lo baShamaïm », pas dans le ciel. La Terre est la matrice. Et, donc, si nous fautons au niveau des réceptacles, elle nous rejettera.
Mais, derrière chacun de ces versets, apparemment violents, se cache une bonté infinie. Si la Torah vomit, cela veut dire qu’elle mange. Cela avait déjà été dit par les Explorateurs. Ils étaient l’élite d’Israël, mais ils ont refusé la Terre, et leur argument a été « c’est une terre qui mange ses habitants ». Quelle a donc été leur faute ?
Quand on mange, on intègre la nourriture et, si l´on est un homme juste, on élève le monde. Mais les Explorateurs ont refusé de devoir être mangés et élevés par cette Terre. Ils étaient les chefs des tribus d’Israël, grands par leur étude, leurs prières et leurs bonnes actions. Ils étaient attachés à la Torah. Comment cette Terre pourrait-elle les élever ? Ils n’ont pas compris L’ESSENTIEL : CETTE TERRE TE MANGE, ET ELLE T’ELEVE. Malgré tout ce que tu étudieras et feras en dehors de cette Terre, tu ne seras jamais un Juif, car tu dois être mangé et élevé par cette Terre.
C’est pourquoi cette paracha commence par les fils d’Aaron, dont Moshé disait à Aaron : « ils sont plus grands que toi et moi », et elle se termine par la faute sexuelle. Car, lorsque ceux qui sont au sommet de la spiritualité du peuple ne comprennent pas l’importance de se faire des réceptacles, la conséquence en est, ensuite, dans le peuple, l’inceste et l’adultère.
Me laisser manger par cette Terre signifie que je dois la laisser me transformer, m´intégrer, m´élever. Mais je dois être « casher », c’est-à-dire accepter que tout ce que j´ai pu être auparavant par moi-même, n´est rien ; accepter que c´est le plus bas, le minéral, la Terre d´Israël, qui peut élever l´humain, à condition de me soumettre à ce réceptacle avec humilité. Alors, quand je vis ici et que je m’y intègre, sans critiquer, la Terre commence à agir en moi.
Certains veulent s’élever par leur étude, leur prière, leur action, ou réussir leur vie professionnelle, etc… Mais le secret de la Torah est que CETTE TERRE EST LE MOTEUR DE TON ELEVATION spirituelle et morale, et de ta construction en tant qu’homme. Elle n’est pas un endroit où vivre en tant que nation, mais l’endroit incontournable pour devenir le peuple juif tel que Dieu le veut. Les Explorateurs ont compris ce principe, mais ils l’ont refusé, et c’est leur faute.
La coutume du barbecue en Israël, où tout le monde mange de la viande, et surtout à Yom Haatsmaout, prouve que les mécanismes inconscients de knesset Israël, la collectivité du peuple d’Israël, véhiculent les messages et les secrets les plus profonds de notre Torah, et en particulier ce principe que notre peuple a été choisi pour élever le monde. D´autant plus que cette coutume du barbecue est liée à la Terre, puisqu´on le fait dehors, en connexion avec la Terre.
Nous n’aurons jamais assez de mots pour remercier Hachem d’être la génération qui, non seulement comprend cela, mais surtout peut vivre Yom Haatsmaout ici, à Jérusalem !
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Shalom Merci bien pour cette vidéo, Tu a bien dit pour le recétacle j\’ai bien aimer écouté, Bien Merci Shalom Shabbat.
cours\ »génial\ »;certains de vos auditeurs vont vous transformer en \ »hachis parmentier\ »!!!d\’ailleurs on expérimente souvent(expérience même personnelle et d\’ailleurs enseignée par les maîtres déjà nommés souvent!…) qu\’à Jérusalem ,des concepts non intégrés en galout, sont tout de suite compris là-bas;la קבלה est pleine de ces notions!peut-on aussi faire un lien avec le concept que אדמת א\’\’י מכפרת pour toute personne enterrée en Israël?
Shalom Alekhem Rav Dynovisz,
Je pose une question privée, car je ne souhaite en aucun cas créer de polémiques. Le fait que l\’on continue à envoyer des shlouhim dans les quatre coins du monde, le fait que l\’on continue à construire et édifier de belles synagogues, constitue t il un frein à l\’avènement du Mashiah ? Car se faisant, cela procure un faux semblant de vivre en tant que juif houts laaretz. J\’ai également une autre question: hormis les neshamot qui sont en houl pour réparer, une neshama qui a tout intérêt à s\’établir en Israel est semble t il, de ce que je peux comprendre de votre shiour, une lumière sans réceptacle et donc hasvé halila qu\’un danger guette le corps de cette neshama ? Et dans ce cas la, on peut comprendre pourquoi la Torah nous enjoint pour notre bien à ne pas quitter Israel.
EN TOUS CAS MOI JE VOUS CROIS!
CLARIFICATION MAGNIFIQUE DE L\’ATTRAIT QUE NOUS AVONS POUR ET VERS NOTRE TERRE. MERCI
Reponse auz questions sur les Chlouhim:Tout celui dont les seules et uniques motivations et activites sont de ramener les juifs a la Torah partout ou ils se trouvent,celui la se trouve en premiere ligne de l\’armee du Maitre du Monde…mais a l\’unique condition qu\’il soit un vrai chaliah occuper du matin au soir, jour et nuit a ramener encore et encore et encore un autre juif a la Torah.
Bsr Rav, je trouve que l\’utilisation que vous faites de la notion de réceptacle est éclairante et puissante ; elle embrasse des domaines très différents comme le prouve vos explications de la Paracha Ahare Mot et l\’essentiel est dit. Merci. Didier K
mais alors? qu\’en est-il de nos loubavitch qui sont dispersés un peu partout? est-ce qu\’ils s\’imaginent s\’élever de cette manière ou n\’est-ce pas plutot un genre de \ »sacrifice\ » pour pouvoir aider nos frères loin du judaisme?
comment faire quand on n\’est pas juif? autre question doit on se faire enterre et pas bruler ?est ce que toute l humanité devrait se faire enterrer en terre d Israël ?
Interprétation époustouflante de l\’expression la \ » terre qui Mange ses habitants\ »
Un régal!!!!! Mille mercis Rav Dynovisz , on ne se lasse pas de vous suivre
Encore et encore!!! N