MP4 MP3 RESUME DU COURS : Nos MaĂźtres disent que \ »toute gĂ©nĂ©ration qui nâa pas vu la reconstruction du Temple, câest comme si elle lâavait elle-mĂȘme dĂ©truit.\ » Il nous est donc donnĂ© 3 semaines, pour rĂ©flĂ©chir aux raisons profondes de notre exil, et voir comment travailler pour en sortir. Ce dernier exil est fondamental car, Ă la diffĂ©rence des autres, sa sortie nous amĂšnera la DĂ©livrance finale.
Aucune religion nâa encore amenĂ© cette DĂ©livrance, pas mĂȘme le JudaĂŻsme. Depuis des millĂ©naires, les MaĂźtres disent que le JudaĂŻsme est une religion en gestation : le don de la Torah est comme la fĂ©condation de lâĂ©pouse, mais il faut ensuite tout un processus, extrĂȘmement long, jusquâĂ la naissance. Mais la longueur de lâattente dĂ©pend de nous.
Cette notion de fĂ©condation est, dĂ©jĂ , contenue dans le nom de code confiĂ© Ă MoshĂ© : \ »pakod pakadeti\ ». Dans le contexte du verset, cela signifiait que D. Se souvenait de lâalliance avec les pĂšres. Mais le mot \ »pekida\ » signifie aussi \ »tomber enceinte\ », comme pour Sarah et Raâhel qui Ă©taient stĂ©riles. DĂšs le dĂ©but, il nous est donc dit quâHachem Se souvient de nous, mais câest \ »pekida\ » : IsraĂ«l a reçu la graine, mais il doit en faire quelque chose, afin que naisse lâenfant. Il est parlĂ© du Mashiaâh comme dâune fausse couche car il y eut, dans lâhistoire, des possibilitĂ©s de naissances messianiques, mais quelque chose a empĂȘchĂ© ces enfants de naĂźtre, et le Mashiaâh nâest pas encore lĂ . Depuis le don de la Torah, il y a une potentialitĂ©, que nous devons amener jusquâĂ la naissance, mais pour lâinstant ce furent des fausses couches.
Les prophĂštes disent que la DĂ©livrance est le dĂ©voilement du Nom de D. qui sera reconnu comme Roi sur toute la terre. Le Ari HaKadosh dĂ©voile que les 4 exils sont en rapport avec les 4 lettres du Nom divin. Chacun a pour but, consciemment ou non, dâempĂȘcher le dĂ©voilement de ce Nom, en voilant lâune de ses lettres. Lâexil dâEdom sâattaque au youd, la premiĂšre lettre du Nom divin.
Le youd a cette particularitĂ© d\’ĂȘtre formĂ© de deux parties : le \ »kots\ » (la pointe), et le \ »gouf\ » (le corps) du youd. Il correspond donc, dit le Ari, Ă deux dimensions dâexil. Le Ari rĂ©vĂšle que lâexil dâEdom voile le corps du youd ; mais il y a aussi le kots, lâextrĂ©mitĂ© du youd, qui correspond au kets, Ă la fin de lâexil (kots et kets sont les mĂȘmes lettres en hĂ©breu). Cette fin dâexil sera lâexil dâIshmaĂ«l, et câest de la sortie de ce dernier exil que dĂ©pendra la DĂ©livrance finale dâIsraĂ«l et du monde. Il y a 600 ans, en pleine pĂ©riode dâInquisition, le Ari avait annoncĂ© ce qui sâaccomplit de plus en plus sous nos yeux : le grand et vĂ©ritable problĂšme du monde est IshmaĂ«l, Ă la fois pour IsraĂ«l et pour le monde entier !
Si nous revenons Ă lâimage de la naissance, nous savons que, au moment oĂč la femme donne la vie, on la considĂšre comme en danger, et mĂȘme en danger de mort. Le Ari nous dit que, dans lâextrĂ©mitĂ© de la naissance, au moment oĂč IsraĂ«l est sur le point de naĂźtre, surgit le problĂšme dâIshmaĂ«l, pour empĂȘcher la naissance ; et IsraĂ«l est en danger de mort. Or, justement, depuis que nous avons commencĂ© Ă renaĂźtre, par le retour sur notre Terre, et par la recrĂ©ation de notre nation, notre ennemi nâest plus Edom mais IshmaĂ«l. Mais pourquoi Edom et IshmaĂ«l sont-ils reprĂ©sentĂ©s par une seule lettre ? Le Ari avait dĂ©jĂ vu quâEdom est celui qui est derriĂšre IshmaĂ«l, lâengendre et lui permet de sâopposer Ă la naissance dâIsraĂ«l. Lâimage est extraordinaire de vĂ©ritĂ© : la pointe du youd nâexiste que parce quâelle est soutenue par toute la force du corps du youd ! Notre problĂšme est, de façon visible, avec IshmaĂ«l mais, en rĂ©alitĂ©, il est encore avec Edom ! Lâhistoire correspond, malgrĂ© elle, avec une prĂ©cision inimaginable, aux secrets de la Torah enseignĂ©s par nos MaĂźtres, il y a dĂ©jĂ des millĂ©naires !
Plus profondĂ©ment, sur le plan biblique, Ă quoi correspondent Esav et IshmaĂ«l ? Pour comprendre les civilisations auxquelles ils ont donnĂ© naissance, voyons quel est leur vision de D. et leur rapport au spirituel. Quand Yaakov voulut acheter Ă Esav son droit dâaĂźnesse, celui-ci dit \ »je vais mourir, lama zĂ© li beâhora ?\ » Yaakov lui avait expliquĂ© toutes les obligations des beâhorim, des aĂźnĂ©s, dans le service divin. Cain, se rendant compte de la difficultĂ©, rĂ©pondit que cela le ferait mourir, et nâen voulut pas. Nos MaĂźtres nous montrent, dans ce verset, quâEsav est celui qui refuse que la loi gĂšre la relation entre D. et lâhomme.
Quant Ă IshmaĂ«l, au sujet du verset \ »et ce fut aprĂšs ces Ă©vĂ©nements-lĂ \ », nos MaĂźtres racontent quâil y eut un conflit entre IshmaĂ«l et Itzâhak. IshmaĂ«l revendiquait lâhĂ©ritage dâAvraham. Il dit Ă Itzâhak : je suis lâaĂźnĂ©, et jâai un sens du sacrifice beaucoup plus grand que toi, car jâai acceptĂ© la circoncision Ă 13 ans. Hachem peut me demander ce quâIl veut, je suis prĂȘt Ă me sacrifier pour Lui.
On voit dĂ©jĂ quâEsav et IshmaĂ«l incarnent des visions totalement opposĂ©es de la relation avec D. Pour le 1er, cette relation ne peut se situer dans le cadre de la contrainte, de la soumission, de la loi. Pour le 2Ăšme, la grandeur du croyant est dans la soumission absolue. Mais comment peuvent-ils sâunir, tout en Ă©tant si diffĂ©rents ? Le Ari rĂ©vĂšle que, lorsque lâon vĂ©nĂšre un extrĂȘme, câest que lâon a un problĂšme de fond avec lâextrĂȘme opposĂ©. Esav et IshmaĂ«l ont tous deux un terrible problĂšme affectif : Esav nâĂ©tait pas aimĂ© par sa mĂšre ; IshmaĂ«l fut chassĂ© par son pĂšre, pour lequel il avait une vĂ©nĂ©ration irrationnelle, disent nos MaĂźtres.
Chacun cherche en D. ce qui lui a fait dĂ©faut. Or, le pĂšre donne Ă ses enfants la dimension de rigueur, tandis que la mĂšre donne lâamour. Esav a besoin de lâamour dâune mĂšre, et c\’est ce quâil va rechercher en D. ; IshmaĂ«l, lui, va chercher la rigueur du pĂšre quâon lui a prise. Chacun engendrera une religion et une civilisation en fonction des manques quâil a eus.
Le peuple juif, lui, a 3 pĂšres et 4 mĂšres, dont nous connaissons encore les noms et lâhistoire. Câest ce qui nous a permis de traverser lâhistoire.
Pour sortir de lâexil, nous devons trouver le modĂšle qui face lâĂ©quilibre et qui soit, Ă la fois, rigueur et amour. Ce sera le JudaĂŻsme de la DĂ©livrance, qui fera la synthĂšse entre les dimensions masculine et fĂ©minine, entre Shamai et Hillel, entre la loi et la compassion. IshmaĂ«l est notre dernier vrai combat, pour nous faire comprendre que nous devons accepter le modĂšle de la rigueur. Nous avons vĂ©cu des siĂšcles au contact de la civilisation qui ne parle que de lâamour. Or, nous devons ĂȘtre le peuple de la loi. Il nous faut donc retrouver lâĂ©quilibre entre les deux dimensions.
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Cher Rav, merci beaucoup encore fois pour cette rĂ©vĂ©lation extraordinaire et d\’une trĂšs grande clartĂ© dont la lumiĂšre qui s\’en dĂ©gage ne fait que nous Ă©clairer un peu plus chaque jour ! ..
Vous dites d\’ailleurs que nous, le peuple juif (donc IsraĂ«l) n\’est pas encore nĂ©, et qu\’il accouchera trĂšs bientĂŽt BĂ©Ăšzrat\’Hachem (avec l\’aide de D\’) et que par consĂ©quent nous sommes encore en gestation dans son ventre ! Je comprend mieux Ă prĂ©sent la raison pour laquelle les 613 commandements font rĂ©fĂ©rence aux nerfs et muscles d\’un corps humain, et je comprend mieux aussi la raison pour laquelle on dit qu\’un enfant dans le ventre de sa mĂšre Ă©tudie toute la thora avant d\’arriver au monde.. N\’est-ce pas ce que nous faisons avant la naissance d\’IsraĂ«l lorsque la dĂ©livrance (donc l\’accouchement) aura lieu trĂšs bientĂŽt ? Un si beau bĂ©bĂ© aura le plus beau berceau du monde.. JĂ©rusalem ! Celui de l\’humanitĂ© ! Shabat Shalom RabĂ©nou !
LE ROI DAVID A DIT:ŚŚ ŚȘŚŚŚ ŚŚĄŚŚĄ ŚĄŚ€ŚšŚ ŚŚŚ ŚŚŚŚ:ŚŚĄŚŚĄ Ś ŚĄŚŚ ŚŚĄŚŚ,ŚŚ€ŚšŚ Ś Ś€Ś©ŚȘ ŚšŚŚ ŚŚšŚ©
razak merci